Il faut bien distinguer fatigue et somnolence : La fatigue, c'est la difficulté à rester concentré. Ses signes annonciateurs sont le picotement des yeux, le raidissement de la nuque, les douleurs de dos et le regard qui se fixe. Une solution : toutes les deux heures la pause s'impose !
Combien de temps doivent durer les pauses sur la route ? Il est recommandé de s'arrêter 15 à 20 minutes toutes les 2 heures. Cette durée peut bien entendu être plus longue lorsque vous vous arrêtez pour vous restaurer.
Pourquoi faut-il s'arrêter toutes les deux heures ? “Dès les premiers signes de fatigue, le risque d'avoir un accident est multiplié par trois ou quatre” selon la Sécurité routière. Une veille active de 17 heures équivaut à avoir 0,5g d'alcool dans le sang.
Une seule véritable solution : le repos
La seule solution qui permettra à un conducteur d'aller au terme d'un itinéraire, c'est de s'arrêter. Que ce soit pour faire une pause d'au moins 20 minutes ou pour faire une courte sieste, mais également pour céder le volant à un autre conducteur plus apte à conduire.
Pour certains accidents dus à la fatigue, il n'y a pas eu de morts mais des blessés, parfois graves et cela dans 23% des cas. Il est depuis longtemps déconseillé de prendre la route en étant fatigué. Elle est devenue la première cause des accidents de la route aujourd'hui.
Mauvaise analyse. Une autre cause d'accident réside dans une mauvaise analyse de la situation. Une distance ou une vitesse mal estimées peuvent en effet inciter le conducteur à prendre une décision lourde de conséquences, en l'amenant par exemple à accélérer ou à effectuer une manœuvre au mauvais moment.
LES ALERTES
Les signes qui doivent nous alerter sont : Les douleurs et les raideurs de la nuque, les yeux qui picotent et les paupières lourdes. Les bâillements et picotements des yeux de plus en plus fréquents. L'ensemble de ces signaux caractérisent l'endormissement au volant.
Plus la vitesse est élevée, plus le cerveau doit traiter les informations rapidement, ce qui provoque davantage de fatigue chez le conducteur. Éviter les heures où le risque de somnolence est plus important (13h-15h et 2h-5h).
à privilégier des plages horaires durant lesquelles les risques d'endormissement sont moindres. Les heures à risque se situent, de jour, entre 13h et 16h, et de nuit entre 2h et 5h.
Conduire de nuit : le repos avant tout
Évitez l'alcool, même modérément, la prise de médicaments à risque, qui pourraient altérer vos réflexes, ainsi que les repas trop lourds. Autant que possible, faites une sieste ou passez le volant à un passager en mesure de conduire.
Ne positionnez pas de triangle de présignalisation sur autoroute, afin d'éviter de vous mettre en danger. De par sa couleur rouge et son aspect rétro réfléchissant, il est très largement visible de jour comme de nuit afin d'assurer la sécurité du conducteur comme celle des autres usagers.
En effet : La loi n'impose aucune durée ou horaire spécifique pour déjeuner. La seule obligation est de prévoir 20 minutes de pause s'il travaille au moins 6 heures dans la journée, comme évoqué précédemment. Traditionnellement, l'encadrement se fait par convention collective.
Vous êtes salarié majeur
Dès que votre temps de travail par jour atteint 6 heures de suite, vous devez bénéficier d'un temps de pause d'au moins 20 minutes consécutives. La pause est accordée : Soit immédiatement après 6 heures de travail. Soit avant que cette durée de 6 heures ne soit entièrement effectuée.
Pour 8 heures de travail effectif, un salarié a droit à 20 minutes de pauses consécutives minimum. L'employeur doit donc veiller à permettre au salarié de prendre ses 20 minutes de pauses, pendant la journée, dès lors qu'il travaille 6 heures ou plus.
Les personnes les plus sujettes à s'endormir au volant sont les suivantes : les conducteurs de moins de 30 ans. les nouveaux conducteurs. les personnes souffrant d'apnée du sommeil.
D'un point de vue réglementaire, la seule limitation de vitesse à respecter pour s'insérer sur l'autoroute est donc la limite de vitesse maximale : 110 ou 130 km/h selon le type de voie. Néanmoins, il est fortement recommandé d'adopter une allure qui s'adapte au trafic en place et qui ne le perturbe pas.
Parfois ce stress témoigne d'un manque de pratique, de connaissance du code, où de doutes. Il peut alors être utile de reprendre des cours auprès d'enseignants de la conduite pour vous rassurer et adapter votre conduite.
Par exemple : Si vous roulez à une vitesse de 50 km/h, la distance de sécurité doit être de 5 x 6 = 30 mètres ; Pour une vitesse de 130 km/h, vous devez laisser une distance de sécurité de 13 x 6 = 78 mètres.
Pour savoir s'il est correctement réglé, vos bras doivent être semi-fléchis et votre dos doit être légèrement décollé du siège lorsque vos mains sont placées sur le volant (en position 9h15 comme sur une horloge).
La sieste stimule votre capacité d'apprentissage, améliore votre mémoire et aide à réduire votre tension artérielle. Les bénéfices d'une sieste aussi brève que 10 à 20 minutes sont bien documentés, surtout pour ceux et celles qui exercent des professions exigeantes et très stressantes.
Importante cause d'accidents de la circulation, la somnolence au volant est le reflet d'un déficit chronique de sommeil. Le transport est bien souvent un moment où nous compensons notre manque de sommeil. C'est souvent vrai dans les transports en commun, ce qui ne prête généralement guère à conséquence.
Or, pendant un long trajet, se reposer est primordial, la somnolence et la fatigue comptant parmi les facteurs majeurs d'accident. Sur autoroute, c'est même la première cause de mortalité, à hauteur de 25% des cas. Passage en revue de ce qu'il convient de faire, pour réduire le risque d'endormissement au maximum.
Les seniors (65 ans et plus) sont particulièrement touchés par les accidents de la route, no- tamment les 75 ans et plus avec un risque et une gravité importants. Les 65-74 ans pré- sentent un sur-risque en agglomération.