Les Parisiens, essentiellement ouvriers, artisans et professions libérales, se soulèvent contre le gouvernement d'Adolphe Thiers qui veut désarmer la Garde nationale, et empêchent l'enlèvement des canons de la Garde nationale ; le gouvernement quitte Paris pour Versailles.
Le soulèvement du 18 mars 1871 est la riposte des révolutionnaires parisiens à la décision du gouvernement d'Adolphe Thiers de leur retirer leurs armes et leurs canons. En 24 h , le gouvernement et les troupes régulières se replient sur Versailles et abandonnent la capitale aux insurgés.
Parmi les places à la fonction symbolique forte, où de grandes barricades furent érigées, la place de la Bastille, la place de Grève et la place de la Concorde. Quelques autres lieux – par exemple le Palais royal ou les Tuileries – peuvent entrer dans l'une et l'autre de ces catégories.
36.000 Communards ont été faits prisonniers, 4.500 ont été déportés en Nouvelle Calédonie d'après la loi spéciale du 23 mars 1872. 6.000 personnes ont échappé à la répression et sont parties en exil : 3.000 en Grande Bretagne, 1.500 en Belgique, 1.000 en Suisse et 500 aux États-Unis.
Le 28 mars 1871, la Commune prend place à l'Hôtel de ville et s'organise. L'objectif principal est de renforcer la République. Mais des désaccords naissent rapidement entre communards.
Les Parisiens, essentiellement ouvriers, artisans et professions libérales, se soulèvent contre le gouvernement d'Adolphe Thiers qui veut désarmer la Garde nationale, et empêchent l'enlèvement des canons de la Garde nationale ; le gouvernement quitte Paris pour Versailles.
Les mesures prises au cours des 57 séances de la Commune ont également été étudiées : séparation de l'Église et de l'État, école rendue laïque, gratuite et obligatoire, interdiction du travail de nuit aux boulangers, interdiction des retenues sur salaire dans les ateliers et administrations…
Après une ultime bataille le 27 mai 1871 au Père-Lachaise, 147 fédérés sont fusillés sur le mur d'enceinte du cimetière. La dernière barricade tombe le lendemain. Ainsi s'achève la Commune de Paris, insurrection qui aura duré 72 jours, du 18 mars au 28 mai 1871.
Tentative à implications révolutionnaires, faite par les ouvriers à Paris après l'insurrection du 18 mars 1871, pour assurer, dans un cadre municipal et sans recours à l'État, la gestion des affaires publiques.
II L'échec de la Commune : le refus de mesures extraordinaires, de compromis et la supériorité militaire des versaillais 2.1 ) L'impossible compromis et le refus de mesures exceptionnelles Certains membres du comité central de la Commune, des maires, quelques députés ont longtemps cherché un compromis avec les forces ...
Les communards (nom donné aux révolutionnaires qui participèrent à la Commune) s'opposent à l'Assemblée nationale, installée à Versailles, et à Adolphe Thiers. Ils s'installent à Paris et forment de nombreuses barricades qui s'opposent aux troupes versaillaises.
À 22 heures, l'Hôtel de Ville, abandonné par le maire, Jules Ferry, est occupé par le Comité central de la garde nationale. Les Archives de Paris conservent un photomontage de l'exécution des généraux Lecomte et Clément-Thomas.
Les Communards, dont Louise Michel, figure féminine et radicale de la Commune, veulent construire une société fondée sur l'égalité et la liberté. L'expérience prend fin avec la semaine sanglante, du 21 au 28 mai 1871 : les Communards sont éliminés par les troupes du gouvernement.
D'institutrice à combattante
Elle rallie le clan des opposants au nouveau gouvernement et entre dans le Comité de vigilance de Montmartre que vient de créer le maire du 18e arrondissement, Georges Clemenceau.
La crise structurelle à l'origine de la Révolution française se caractérise par l'affaiblissement de la monarchie, et par une remise en question des structures de la société. La crise conjoncturelle à l'origine de la Révolution française est dûe aux mauvaises récoltes de 1788, et des problèmes financiers.
La guerre trouve sa cause prin- cipale dans la volonté de Bis- marck, Chancelier du Roi de Prusse Guillaume 1er, de mener une guerre victorieuse contre la France, qui constituera selon lui le ciment de l'unité allemande, autour de la Prusse.
La Commune de Paris est néanmoins proclamée le 28 mars 1871 et le Comité central lui remet ses pouvoirs. Son nom fait à la fois référence aux traditions communales et à la Commune insurrectionnelle qui renversa la royauté le 10 août 1792.
La Commune de Paris est écrasée durant la « Semaine sanglante » du 21 au 28 mai 1871, pendant laquelle près de 20 000 Communards trouvent la mort. Les survivants sont souvent déportés. Une loi d'amnistie est votée en 1880. La Commune entre dans l'histoire et y laisse sa trace.
L'écrasement de la Commune
Le 21 mai 1871, les troupes versaillaises conduites par les généraux Mac Mahon et Galliffet entrent dans la ville pour la reprendre aux insurgés. C'est le début de la « Semaine sanglante ».
Révolte : action violente par laquelle un groupe tente de détruire l'autorité politique, la règle sociale. Révolution : renversement d'un régime accompagné de grands changements sociaux.
La Semaine sanglante est une chanson révolutionnaire de Jean Baptiste Clément, écrite en 1871 à Paris où il combattait pour la Commune de Paris, et chantée sur l'air du Chant des Paysans de Pierre Dupont.
La IIIe République est proclamée le 4 septembre par le député Léon Gambetta. Cet événement ne marque pas la fin de la guerre. Une partie de la France est envahie et Paris est assiégé.
Elle soutient la population dans sa lutte pour l'indépendance. C'est au bagne que Louise Michel devient anarchiste (du grec « an » : sans et « arkhê » : pouvoir). Les anarchistes prônent un socialisme libertaire, conception de la liberté d'action et de pensée. Louise Michel rentre à Paris en 1880.
1871 - 1873 Adolphe Thiers
Pendant les 3 Glorieuses, Thiers est de ceux qui soutiennent l'accès au trône de Louis-Philippe d'Orléans. Il est élu député des Bouches du Rhône, réélu jusqu'en 1848. Élu à l'Académie française. Il est à nouveau ministre de l'Intérieur.
Signé : Baron DE BARANTE, N. JOHNSTON, Vicomte DE MEAUX, PAUL BETHMONT, Marquis DE CASTELLANE, PAUL DE REMUSAT. Signé - ADOLPHE THIERS. Retour à l'index des traités.