Les facteurs de risque de cancer de la vessie sont les suivants : le tabac, deux ensembles de substances chimiques, les amines aromatiques et les hydrocarbures aromatiques polycycliques, certaines infections, certains traitements, des produits présents dans l'eau de boisson.
Fumer du tabac
Le tabac sous toutes ses formes – cigarettes, cigares, pipes et tabac sans fumée – accroît votre risque. Plus vous fumez et plus vous fumez longtemps, plus votre risque est élevé. Après que vous avez cessé de fumer, le risque d'avoir un cancer de la vessie diminue avec le temps.
En France, le tabagisme serait responsable de 53% des cas de cancers de la vessie chez les hommes, et de 39% chez les femmes.
Le symptôme le plus évocateur du cancer de la vessie est la présence de sang dans les urines ou hématurie, qui peut toutefois être présente dans d'autres maladies. Le cancer est détecté par des analyses d'urine et des examens d'imagerie médicale.
changements ou manifestations physiques : changement inhabituel d'un sein, perte de poids inexpliquée, nouveau grain de beauté ou modification d'un grain de beauté, apparition d'une grosseur ou d'un gonflement, voix rauque ou enrouée, difficultés à avaler, importantes sueurs nocturnes.
Le principal symptôme lié au cancer de la vessie est l'hématurie, c'est-à-dire la présence de sang dans les urines. On le retrouve chez 90 % des patients environ. Le saignement apparaît souvent à la fin de la miction. Les urines peuvent être légèrement rosées, rouge foncé ou bordeaux selon l'intensité du saignement.
Sans traitement, la tumeur va se développer dans la paroi de la vessie et ensuite envahir les organes voisins de la vessie : ganglions, prostate, vésicules séminales, utérus, trompes de Fallope, ovaire, etc. Des cellules cancéreuses vont migrer dans la circulation sanguine jusqu'au foie, aux poumons, au cerveau, etc.
Bien pris en charge avec un protocole adapté et proposant différents traitements du cancer de la vessie, la maladie présente un taux de survie à 5 ans très bon puisqu'il atteint 80 à 90 % (cancer de vessie non invasif).
La survie nette représente la probabilité de survivre au cancer en l'absence d'autres causes de décès. Elle permet d'estimer le pourcentage de personnes qui survivront à leur cancer. Au Canada, la survie nette après 5 ans pour le cancer de la vessie est de 77 %.
Les statistiques révèlent aussi une disparité relative à l'âge des patients atteints du cancer de la vessie, le taux de survie à 5 ans s'élevant à 61 % chez les patients de moins de 50 ans, contre 45 % chez les personnes de plus de 80 ans.
La chirurgie est le principal traitement du cancer de la vessie. Une chimiothérapie et/ou une radiothérapie viennent parfois compléter le traitement chirurgical.
Le café, le thé ainsi que les sodas sont donc fortement déconseillés. Mieux vaut vous détourner des boissons diurétiques (cela signifie qu'elles font uriner plus fréquemment) comme le vin blanc, la bière ou certaines tisanes telles que le pissenlit ou l'ortie .
Une perte de l'appétit ou un amaigrissement ; Une sensation de fatigue ou de faiblesse permanente ; Des douleurs osseuses ; Une sensation de vertiges.
La tumeur a envahi la paroi pelvienne ou la paroi abdominale. Le cancer s'est propagé aux ganglions lymphatiques plus éloignés de la vessie.
La cystectomie est une intervention chirurgicale qui consiste à retirer la vessie en cas de cancer ou en cas de dysfonctionnement majeur secondaire à une maladie neurologique par exemple. Qu'est-ce que la cystectomie ?
Il est donc possible de vivre normalement. En termes de qualité de vie, la néo-vessie et le Bricker ont montré des résultats similaires sur le long terme. « Plusieurs études ont été réalisées pour comprendre le ressenti des patients en fonction des techniques de dérivation urinaire utilisées.
Au bout de quelques semaines, les personnes ayant subi une cystectomie peuvent reprendre leur vie normale. Néanmoins, il faut parfois du temps pour apprendre à vivre avec une néo-vessie ou une stomie.
Il est plus susceptible de réapparaître (récidive) après le traitement. La probabilité qu'il évolue en cancer invasif de la vessie est également plus grande.
La chimiothérapie est le traitement principal. Le protocole le plus utilisé repose sur le CISPLATINE, associé à trois autre médicaments : METHOTREXATE, VINBLASTINE et DOXORUBICINE (Protocole MVAC). Une radiothérapie palliative peut être mise en place en fonction des symptômes présentés.
paroi de l'abdomen ou du bassin; poumon; os; foie.
La chimiothérapie utilisée pour traiter les cancers de la vessie repose le plus souvent sur plusieurs médicaments, administrés en plusieurs cures espacées de quelques semaines : le cisplatine, associé à trois autres médicaments ( méthotrexate , vinblastine, doxorubicine).
Les infections des voies urinaires sont la cause la plus courante de la fréquence urinaire chez les femmes et les enfants. Un diabète sucré non contrôlé est la cause la plus fréquente de la polyurie. L'hyperplasie bénigne de la prostate est une cause fréquente chez les hommes de plus de 50 ans.