Pour faire des boutures sans mettre d'hormones de synthèse, prenez des branchettes de saule pleureur est faites-les tremper 12 heures. Et voila votre solution d'hormones de bouturage naturelle est prête. Pratiquer comme à votre habitude pour faire vos boutures, trempez et plantez.
La principale hormone de bouturage naturelle est l'auxine. Selon son emplacement dans la plante, sa concentration et le type de végétal, cette hormone naturelle agit à différents niveaux : elle peut favoriser la croissance des fruits, des légumes, des racines ou encourager l'élongation des feuilles…
Prenez quelques brindilles de saule (ou d'osier) que vous faites tremper 24 heures et voilà une hormone de bouturage qui ne coûte rien, et ça marche !
En effet, un excès d'apport de ces hormones peut brûler les tissus à la base des boutures et les empêcher de produire des racines. Au mieux votre plante présentera des malformations et au pire elle mourra précocement. Il faut donc utiliser avec parcimonie ces produits (on compte 0,10 g par tige à bouturer).
On ajoute une aspirine à concentration régulière à un verre d'eau et l'on fait enraciner la bouture dedans. On ajoute une aspirine à concentration régulière à un verre d'eau et l'on y fait tremper la bouture pendant 1 heure avant de le repiquer dans du terreau.
Le bouturage dans l'eau est aussi possible pour de nombreuses plantes d'extérieur : aucuba, bégonia, bignone, datura, fuchsia, géranium, hortensia, impatiens, laurier-rose, lierre, lilas, menthe, potentille, sauge...
Dans un verre transparent, disposez la bouture dans l'eau – si possible, placez aussi un morceau de charbon de bois pour éviter le pourrissement des racines à venir ; sinon changez l'eau régulièrement. À l'apparition des premières racines, surveillez bien les boutures.
Pour stimuler la production d'hormone de croissance, il est intéressant de faire le plein de zinc et magnésium. Ce dernier favorise la relaxation musculaire ainsi qu'un sommeil réparateur. Quant au sommeil réparateur, on le sait, il permet d'amplifier la production d'hormone de croissance.
Bien nourries vos plantes sont plus fortes et ça se voit. Le choix du terreau est également une étape importante dans l'enracinement de la plante que ce soit en pot ou directement dans le sol. Il permet une bonne aération des racines, une rétention d'eau nécessaire à sa survie et un bon ancrage des racines.
Le terreau de bouturage est souvent composé en partie de perlite, qui présente les caractéristiques suivantes : C'est un sable silicieux d'origine volcanique. Il contient des éléments indispensables aux végétaux. Il peut s'agir entre autres de potassium, de magnésie, d'oxyde de sodium.
Le concept est très simple: lorsque vous prélevez une tige à bouturer, plongez l'extrémité coupée dans du miel avant de l'insérer dans votre substrat de culture préféré, probablement du terreau ou de la vermiculite. Le miel stimulerait un enracinement plus rapide et plus efficace.
Pourquoi? C'est que les racines qui se forment dans l'eau s'acclimatent à un milieu aquatique. Quand vous transférez la bouture en pleine terre, les racines aquatiques, incapables de s'ajuster au changement, meurent et la pauvre bouture doit recommencer à zéro, développant des racines terrestres.
L'auxine est une puissante hormone de croissance produite naturellement par les plantes. On les trouve à l'extrémité des pousses et des racines et elles favorisent la division cellulaire ainsi que la croissance des tiges et des racines.
Deuxième axe de stimulation de l'hormone de croissance, avoir un apport suffisant en protéines et en vitamine B6, vitamine présente dans les légumes, les fruits et les oléagineux. "Les acides aminés ramifiés ou BCAA peuvent augmenter la sécrétion de l'hormone de croissance.
A bouturer, au printemps
Antémis, aster, géraniums, fuchsias, dahlias, capucine, clématite, glycine... La période s'y prête relativement bien avant les fortes chaleurs de l'été et au démarrage de la végétation.
Les mois de mars, avril et mai, quand les plantes d'intérieur commencent à sortir de leur léthargie hivernale sous l'influence des jours de plus en plus longs, sont particulièrement propices au bouturage, mais on peut continuer de faire des boutures jusqu'au début de l'automne.
L'idéal est d'avoir une serre (située à mi-ombre et non en plein soleil !!!) et une table de bouturage. Mais on pourra très bien réussir des boutures sous un tunnel ou dans un châssis froid.
On réalise au printemps, vers mai-juin, des boutures dites herbacées (avec des tiges jeunes). Cela concerne par exemple : aster, campanule, géranium, hélianthème, héliopsis, lupin, plumbago, véronique, surfinia...
Les boutures de feuilles sont particulièrement appropriées pour multiplier les plantes grasses telles que Kalanchoe, Sedum, Opuntia, Sempervivum, Echeveria, Crassula… Bien d'autres végétaux réussissent bien avec cette technique.