Les nappes phréatiques subissent la pollution de diverses activités anthropiques, à cause des forages ou de l'entraînement de polluant par infiltration (cf. Que faire en cas de pollution de l'eau ?) : pollution agricole : utilisation d'engrais, pesticides et herbicides, pompages multipliés, puits mal construits, etc.
La qualité de la nappe phréatique se dégrade lorsqu'elle reçoit de l'eau contaminée qui s'infiltre dans le sol et qui n'est pas suffisamment filtrée ou qui n'a subi aucune épuration naturelle. Une fois que le réservoir aquifère est contaminé, tous les puits qu'il alimente risquent d'être pollués.
La pollution agricole : avec les déjections animales mais aussi les produits phytosanitaires/pesticides (herbicides, insecticides, fongicides) contenus dans les engrais et utilisés dans l'agriculture. Ils pénètrent alors dans les sols jusqu'à atteindre les eaux souterraines.
Les contaminants de l'eau souterraine proviennent de deux catégories de sources : les sources ponctuelles et les sources diffuses ou non ponctuelles. Les décharges, les fuites de réservoirs d'essence, les pertes de fosses septiques et les déversements accidentels sont des exemples de sources ponctuelles.
Les principales causes de la pollution identifiées sont la production et l'utilisation d'énergie, les activités industrielles et l'agriculture.
La principale source de pollution ponctuelle de l'eau provient du traitement des eaux usées et des eaux d'égout, tandis que la pollution diffuse a pour sources principales l'agriculture et les centrales à combustible fossile (via la pollution de l'air).
Certaines roches qui constituent le sous-sol sont suffisamment poreuses et/ou fissurées pour que l'eau puisse y circuler. Cette eau est stockée dans les zones appelées aquifères. L'eau peut progressivement s'accumuler dans ces espaces vides pour former des nappes phréatiques qui occupent tout ou partie de cette zone.
Les bactéries qui contaminent l'eau d'un puits sont généralement d'origine fécale, c'est-à-dire qu'elles proviennent des excréments des humains ou des animaux. L'E. coli en est un exemple.
Parmi les principaux polluants de l'eau, citons l'azote (nitrates et phosphates), les pesticides (cf fiche), les hydrocarbures du fait de marées noires notamment, les bactéries provenant des excréments animaux ou humains, les métaux lourds, les déchets plastiques et les résidus médicamenteux.
La pollution est la contamination qui en résulte et qui peut entraîner des effets biologiques néfastes sur les populations et/ou les écosystèmes (sans distinction d'échelle). Tous les polluants sont des contaminants, mais tous les contaminants ne sont pas des polluants.
Ces nappes se trouvent juste sous la surface du sol et sont en interaction permanente avec les cours d'eau. En Outre-mer, seule la Guadeloupe et les Îles du Nord présentent des roches de nature sédimentaire, capables d'accueillir de grandes nappes.
En décembre 2023, la recharge des nappes se poursuit avec 69% des points d'observation en hausse. Seules les nappes du pourtour méditerranéen et de Corse ont des niveaux stables ou en baisse. La situation continue de s'améliorer : 56% des niveaux sont au-dessus des normales mensuelles en décembre (48% en novembre).
L'eau, qui descend à travers une couche poreuse, s'accumule sur la couche imperméable et forme une nappe qui s'écoule horizontalement. Lorsque l'eau passe sous une formation argileuse imperméable, la nappe devient captive. Elle va s'écouler beaucoup plus lentement, mais, surtout, son niveau ne peut plus monter.
En général, l'eau souterraine est naturellement propre et peut être bue sans danger. Parce que le sol qui la recouvre sert de filtre, l'eau souterraine est normalement dépourvue de micro-organismes pouvant causer des maladies. Toutefois, elle peut devenir contaminée si la cuve ou le couvercle du puits est mal installé.
L'eau de pluie collectée n'est pas potable, car elle est contaminée chimiquement (pesticides dans la pluie, métaux ou amiante présents sur le toit). Pour cette raison, l'eau collectée peut être utilisée pour l'intérieur ou l'extérieur de votre logement, mais uniquement sous certaines conditions.
L'eau contaminée et le manque d'assainissement entraînent la transmission de maladies comme le choléra, la diarrhée, la dysenterie, l'hépatite A, la fièvre typhoïde et la poliomyélite.
C'est la pleine activité pour la végétation qui capte la grande majorité de l'eau. La végétation naturelle et agricole ne laisse même pas des miettes aux nappes phréatiques. En conséquence, les précipitations de ces dernières semaines ne pénètrent donc pas assez dans le sol.
Avec la hausse des épisodes de chaleur tardive à l'automne, sous l'influence du changement climatique, ainsi qu'avec l'avancée du printemps de plus en plus précoce, la végétation reste active de plus en plus longtemps, et réduit de manière délétère la période de recharge des nappes.
On parle de vidange de la nappe. A partir du printemps et jusqu'à l'automne, même s'il pleut, l'évaporation par la chaleur et par les plantes va utiliser toute l'eau qui pénètre dans la terre végétale. Cette eau ne descend plus vers la nappe. Au point le plus bas, elle continue à s'écouler dans la rivière.
Tous les secteurs d'activité humaine sont susceptibles d'émettre des polluants atmosphériques : les activités industrielles, le traitement des déchets et les chantiers, le transport (routier, aérien, fluvial), les activités domestiques (chauffage en particulier), l'agriculture ou encore la sylviculture.
En 2019, la production d'électricité reste le premier secteur émetteur de CO2 dans le monde, avec 41 % du total des émissions dues à la combustion d'énergie. Elle est suivie par les transports (24 %) et l'industrie (19 %, y compris la construction).