Les facteurs de risque des anévrismes aortiques thoraciques sont semblables à ceux qui contribuent à l'obstruction des artères : tabagisme ou antécédents de tabagisme ; hypertension ; taux de cholestérol élevé (hypercholestérolémie).
On appelle cette urgence majeure une dissection aortique. L'aorte quitte le cœur vers le haut (portion ascendante), forme une arche (d'où se détachent les artères des bras et les carotides) et ensuite redescend dans le thorax, l'abdomen, puis les jambes.
Les élévations subites de la pression en cas de stress, d'orgasme ou d'exercice physique intense peuvent servir de déclencheur. Entre 2 et 4% de la population serait porteuse d'un anévrisme cérébral, selon plusieurs études.
Un anévrisme de l'aorte abdominale est un gonflement du vaisseau sanguin qui touche la portion abdominale de l'aorte. Il se produit lorsque la paroi de l'aorte est endommagée et affaiblie. On peut agir sur certains facteurs de risque ou les contrôler : Fumer.
Un mal de tête soudain et sévère est le symptôme clé d'une rupture d'anévrisme. Ce mal de tête est souvent décrit comme le « pire mal de tête » jamais connu.
Le taux de mortalité post-opératoire est en moyenne de 4 à 5 % pour la chirurgie conventionnelle. Il s'élève par contre de 1 à 2 % pour le traitement endovasculaire. Ce bénéfice du traitement endovasculaire sur le taux de mortalité précoce se réduit si l'on étudie la mortalité à distance de l'intervention.
On découvre le plus souvent la présence d'un anévrisme de manière brutale lorsque celui-ci se rompt. A force d'à-coups de la pression sanguine générés par les battements du cœur, la paroi très fine et fragile du sac de l'anévrisme finit par se rompre. Cet événement entraîne une hémorragie intracrânienne.
Il survient, le plus souvent, après 65 ans. Les autres facteurs de risque sont principalement le tabagisme (fumeurs et anciens fumeurs) et les antécédents familiaux d'anévrisme de l'aorte abdominale.
Ces signes cliniques témoignent de l'hémorragie cérébrale provoquée par la rupture d'anévrisme. On parle d'accident vasculaire cérébral de type hémorragique. Trop importante, l'hémorragie risque d'entraîner le décès du patient par mort subite.
La méthode chirurgicale consiste à remplacer par un greffon synthétique la partie de l'aorte touchée par l'anévrisme thoracique. La réparation, qui est moins effractive, consiste à insérer une endoprothèse thoracique dans l'anévrisme par de petites incisions pratiquées dans l'aine.
Un anévrisme cérébral est un renflement ou une dilation d'une artère du cerveau résultant d'une faiblesse de la paroi des vaisseaux sanguins. Les anévrismes cérébraux non traités présentent un risque de rupture, ce qui se traduit par un Accident Vasculaire Cérébrale (AVC) hémorragique.
La DAA est une déchirure partielle de la paroi de l'aorte (à savoir le gros vaisseau partant du cœur et distribuant le sang aux organes), résultant le plus souvent d'un problème d'hypertension, ou plus rarement d'une anomalie de constitution du tissu de l'aorte (comme la maladie de Marfan).
Le médecin référent pour l'anévrysme de l'aorte abdominale est un médecin ou chirurgien vasculaire. Celui-ci est un spécialiste des problèmes des vaisseaux (artères, vesines, vaisseaux lymphatiques) et du cœur. Il est préférable de consulter un médecin vasculaire spécialiste de l'anévrisme de l'aorte abdominale.
L'anévrisme peut être détecté lors d'une radiographie thoracique ou d'une tomodensitométrie (TDM) réalisée pour une autre raison. transœsophagienne (un type d'échographie dans laquelle une sonde d'échographie est introduite dans l'œsophage par la bouche) est utilisée pour déterminer la taille précise de l'anévrisme.
RUPTURE d'anévrisme : à lui seul, ce mot fait peur parce qu'il évoque spontanément une mort brutale. Chaque année en France, environ 5 000 personnes sont victimes de cette forme d'accident cérébral. Si, dans la moitié des cas, les malades décèdent, près de 2 500 personnes survivent.
Une dissection aortique est une déchirure, une rupture de la paroi interne de l'aorte. C'est une pathologie assez rare qui provoque une forte douleur à la poitrine et qui peut être mortelle. Pour traiter une dissection aortique des médicaments et une opération chirurgicale sont nécessaires.
Tous les anévrismes symptomatiques doivent être opérés. Les anévrismes asymptomatiques présentant un diamètre de plus de 50mm chez la femme, 55mm chez l'homme ou une croissance du diamètre de plus de 1cm par année doivent être opérés.
Le patient est allongé sur le lit d'examen qui se déplace doucement dans un anneau ouvert. Dans certains cas (étude de l'aorte thoracique ascendante), des électrodes sont placées sur le thorax pour enregistrer le rythme cardiaque.
Le pronostic dépend fortement de l'âge de la personne et de la sévérité des symptômes. Un patient jeune qui n'a pas de pas de perte de connaissance au moment de la rupture d'anévrisme a environ trois chances sur quatre de guérir sans séquelles, mais seulement une chance sur dix en cas de coma.
Lorsqu'une rupture d'anévrisme se déclenche, les signes précurseurs peuvent être un violent mal de tête ou une raideur de la nuque.
Comment est diagnostiqué l'anévrisme de l'aorte abdominale ? L'anévrisme aortique, vu l'absence de symptômes cliniques chez la plupart des patients, est principalement décelé lors d'un examen médical de routine, lorsqu'un médecin remarque ou palpe des pulsations dans la partie centrale ou inférieure de l'abdomen.