Le tabac, puis l'héroïne, la cocaïne ou l'alcool sont ainsi les produits les plus à risque et dont la consommation problématique est la plus fréquente. Concernant les jeux vidéo, ceux « en réseau », notamment en mode multi-joueurs, sont réputés plus addictogènes que les autres.
L'alcool et le tabac, tous deux légaux, sont des substances qui rendent très rapidement accros. Le cannabis, illégal en France, présente un moindre potentiel addictif. Les drogues illicites dites 'dures', comme la cocaïne, l'héroïne ou l'ecstasy sont quant à elles extrêmement génératrices d'addiction.
Les paramètres influençant la consommation sont le sexe, l'âge, le niveau d'éducation, la classe socio-économique, l'absence d'activité. Si l'addiction n'épargne aucune catégorie sociale, elle répond initialement à des motifs différents et peut prendre des visages variables selon les groupes sociaux.
Lorsque la dépendance prend le pas sur le plaisir, on parle alors d'addictions. Tabac, alcool, drogue, aliments... Quelles sont les substances addictives ?
Pratique addictive
Il s'agit de l'ensemble des pratiques de consommation d'une substance psychoactive. Trois modes sont distingués : usage simple, usage nocif, dépendance…
L'héroïne
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
La prise en charge psychologique se base sur la psychothérapie individuelle centrée sur les vulnérabilités psychologiques. La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) Les entretiens motivationnels pour la motivation au changement et la psychothérapie collective avec les groupes de patients.
Le manque d'estime de soi est souvent à l'origine de la dépendance affective. Il peut se traduire par un sentiment d'inutilité, d'échec, par un manque de confiance en soi et par des relations déséquilibrées. Les états anxieux, le repli sur soi, la dévalorisation sont alors symptomatiques du manque d'estime de soi.
Sur le plan somatique, les complications sont en lien avec la substance consommée : Pour le tabac et le cannabis par exemple, la dépendance multiplie le risque de cancers et de maladies cardiovasculaires. Concernant l'alcool, ce sont des troubles cognitifs et un risque de tumeurs qui sont fréquents.
Certaines addictions peuvent être créées par des comportements (jeux, shopping, smartphones, sexe), qui produisent les mêmes effets dans le cerveau. Dans le cas d'une addiction aux jeux, on a pu observer que l'excitation provoquée chez le joueur par le hasard active aussi les neurones à dopamine.
➣ L'addiction est une incapacité à contrôler sa consommation en ayant conscience des effets néfastes (trouble du comportement). ➣ La dépendance est un phénomène physiologique qui conduit à consommer à nouveau pour ne pas subir les effets désagréables du manque (trouble physiologique).
L'association la plus fréquente est celle de l'alcool et du tabac qui concerne environ 6 % de la population générale. D'autres polyconsommations existent : alcool – tabac – cannabis, ecstasy-cannabis, alcool-cocaïne…
L'addiction est une maladie multifactorielle qui associe troubles biologiques et psychiques entrainant des problèmes sociaux. Sa prise en charge doit donc prendre en compte toutes ces composantes. Ainsi, la thérapie vise à l'abstinence et passe par un accompagnement psychologique.
Des produits/pratiques au potentiel addictif variable
Le tabac, puis l'héroïne, la cocaïne ou l'alcool sont ainsi les produits les plus à risque et dont la consommation problématique est la plus fréquente.
Tabac et cigarette électronique
Le tabac est la première substance psychoactive consommée en France. Chaque jour, 27 % de la population des 18 à 75 ans en consomment.
Il existe deux types d'addictions : Des addictions liées à des produits : tabac, alcool, médicaments ou drogues. Des dépendances non liées à des produits : dépendance au travail dite « workaholisme », aux jeux, à Internet, au téléphone…
Troubles sociaux
Les personnes souffrant d'une addiction comportementale transforment peu à peu leurs relations sociales, qu'elles mettent de côté ou réduisent pour pouvoir pratiquer leur activité en priorité.
Après un délai d'un à dix jours après la dernière prise, le sevrage est acquis, la durée et l'intensité varient en fonction de la molécule concernée. Les symptômes du sevrage sont une anxiété, de l'irritabilité, des troubles du sommeil, des douleurs diffuses, des troubles sensoriels et digestifs.
La dopamine, c'est l'envie d'agir, de créer, d'aimer, de faire l'amour, de découvrir, d'en savoir plus, d'aller plus loin. Toute dépendance résulte d'une stimulation particulièrement forte et répétée du débit de dopamine.» Durant l'acte sexuel par exemple, le désir est lié à l'augmentation de la sécrétion de dopamine.
L'amour fou se distinguerait de l'amour tout court par son intensité et par la profondeur des sentiments qu'il fait naître chez les deux partenaires. Car c'est un fait : pour être fou, l'amour doit être partagé !
Parfois, les comprimé d'ecstasy peuvent contenir d'autres drogues et substances. Effets: Sous l'influence de l'ecstasy, on peut se sentir plus alerte et plus en harmonie avec son environnement. On se sent heureux, calme et l'on éprouve des sentiments chaleureux envers les autres.
"Le cannabis est la drogue considérée par l'opinion comme "douce", parce qu'elle détend. Mais le cannabis est beaucoup plus dosé qu'autrefois. Selon son pays d'origine, sa concentration peut être conséquente", alerte-t-elle.