Des situations et des événements de la vie, remontant parfois à l'enfance, peuvent favoriser la survenue d'une dépression : relations perturbées avec les parents, traumatisme sexuel, expériences difficiles, etc. ; décès d'une personne proche. L'état de deuil est une réaction psychologique à la perte d'un être cher.
Bon nombre des facteurs qui influent sur la dépression (comme l'inactivité physique ou l'usage nocif de l'alcool) sont également des facteurs de risque connus de pathologies telles que les maladies cardiovasculaires, le cancer, le diabète et les affections respiratoires.
une diminution de l'estime de soi; de la difficulté à se concentrer sur une tâche; de la difficulté à prendre des décisions; des pensées suicidaires.
Lors d'un épisode dépressif, la personne se plaint d'au moins 5 des symptômes suivants : une tristesse constante, une humeur dépressive qui dure presque toute la journée et qui se répète pratiquement tous les jours depuis au moins deux semaines. Elle peut s'accompagner de pleurs.
Le millepertuis est une plante antidépressive aussi efficace que les antidépresseurs de synthèse [16]. C'est probablement l'antidépresseur naturel le plus connu et le plus étudié [17, 18]. Ses bienfaits font l'objet de nombreuses études scientifiques qui affirment que millepertuis et dépression sont intimement liés.
La dépression est une maladie, et non le reflet d'une faiblesse de caractère. Elle peut durer quelques semaines, souvent plusieurs mois, parfois plusieurs années. Elle nécessite une prise en charge médicale et sa guérison n'est pas une affaire de volonté.
La dysthymie est un trouble dépressif de l'humeur prolongé. Les symptômes sont plus faibles, mais l'humeur dépressive persiste pendant des mois ou des années. Le quotidien et la vie professionnelle sont très stressants pour les personnes touchées.
L'augmentation est plus marquée chez les femmes et les moins de 44 ans, et tout particulièrement chez les 15-24 ans. 22,0 % des jeunes de cette tranche d'âge déclarent ainsi des problèmes de ce type en mai 2020, contre 10,1 % en 2019 et 4,2 % en 2014.
Se comporter avec bienveillance et empathie…
S'il arrive à parler de lui, s'il verbalise ses pensées tristes, il est recommandé d'écouter son mal-être sans le juger et sans même lui donner de conseils.
Le malade dépressif s'isole, son visage se fige et devient moins expressif. Il est ralenti, prostré et s'occupe de moins en moins de son apparence jusqu'à même négliger son hygiène. Il possède de moins en moins d'initiatives ; il parle, d'un ton monocorde et lent, de moins en moins souvent.
Faire du sport
Il est prouvé que le sport et la lumière sont les meilleurs antidépresseurs. Toutefois, lors d'un épisode dépressif, on n'a pas souvent l'énergie pour engager une activité sportive ! Vous pouvez alors vous inscrire dans un club sportif qui vous forcera à y aller régulièrement.
La perte d'intérêt est une différence supplémentaire pour distinguer déprime ou dépression. Si le fait d'être déprimé amène à manquer d'envie temporairement, dans le cas de la dépression cela se traduit de façon intense : le manque d'envie et de désir se manifeste dans tous les domaines de la vie sans exception.
Être bipolaire c'est donc alterner cette phase maniaque (d'agitation et d'humeur élevée) avec une autre phase complètement inverse : la phase dépressive caractérisée elle-même par d'autres symptômes caractéristiques du trouble bipolaire : être déprimé, ressentir une humeur triste et quasiment permanente.
Une dépression souriante, par définition, est une dépression qui est imperceptible pour votre entourage parce que vous semblez heureux. Toutefois, elle peut être très douloureuse car vous souffrez intérieurement en luttant pour cacher vos symptômes dépressifs.
Fort heureusement, la dépression se soigne, et il importe d'obtenir un diagnostic précoce et une prise en charge rapide afin de remédier à ce problème de santé.
début brutal ou en quelques semaines ; spontané ou réactionnel à un événement ou une série d'événements ; phase d'état avec un nombre de symptômes plus ou moins importants et une intensité plus ou moins forte; cette phase dure 4 à 6 mois ; fin progressive de l'épisode : spontanément ou sous l'effet des traitements.
Une hospitalisation urgente peut être décidée si la personne souffre d'un épisode dépressif très sévère répondant mal au traitement ou si elle présente un risque suicidaire.
La dépression est l'une des maladies mentales les plus répandues - et parmi celles qui se traitent le mieux. Au Canada, à un moment ou l'autre de sa vie, une personne sur quatre souffrira d'une dépression assez grave pour devoir se faire soigner.
« La dépression masquée » est caractérisée par une dysthymie (trouble de l'humeur recouverte par une symptomatologie somatique. Le patient exprime son affect dépressif par des symptômes physiques, au premier rang desquels l'insomnie et la fatigue.
Parfois, la dépression se traduit par des manifestations physiques : troubles du sommeil, fatigue, agitation, maux de dos ou maux de ventre, troubles digestifs, vertiges, maux de tête, etc.
Les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la norépinéphrine ou noradrénaline (IRSN) Telle que la venlafaxine (Effexor®), Duloxétine (Cymbalta®), Milnacipran chlorhydrate (Ixel®). Ils sont parmi les plus efficaces des antidépresseurs, car ils agissent sur deux types de neurotransmetteurs à la fois.
Aujourd'hui, une prise en charge adaptée, une psychothérapie ciblée et des antidépresseurs permettent de briser le cycle infernal pour retrouver la joie de vivre. A condition d'être bien entouré et surtout de bien suivre son traitement.