L'émotion est le résultat d'une interaction entre l'environnement et le monde interne. Elles impliquent des phénomènes neurologiques (système limbique), biologiques (sensations physiques), psychologiques (perceptions) et peuvent être plusieurs à se chevaucher au même moment.
L'émotion est donc aussi une conséquence de ce que nous croyons, ce que nous projetons, ce que nous envisageons et donc peut être le fruit d'une construction mentale. Nos perceptions du monde, de nous-même, des situations génèrent des réactions et donc des émotions.
Expression émotionnelle et besoins
La peur exprime par exemple un besoin de sécurité, la colère un besoin de respect et de considération, la tristesse un besoin de réconfort et la joie un besoin de partage.
le dégoût : cause -> nocivité, viol ; besoin -> sécurité, respect, accueil des émotions, justice ; la honte : cause -> non alignement avec les valeurs, moquerie, jugement ; besoin – > restauration de l'estime de soi et de la valeur personnelle, acceptation, amour inconditionnel.
L'émotion la mieux documentée est la peur. La sensibilité individuelle représente une partie importante de notre personnalité.
La peur et l'angoisse sont deux émotions présentes aux sources de notre culture. Elles ont été spécialement analysées par les philosophes existentialistes: Kierkegaard, Heidegger et Sartre, et également par Freud.
Le besoin derrière la tristesse, c'est de valoriser la perte et le manque, accepter le monde tel qu'il est désormais, être réconforté par un proche, partager l'intensité du deuil, être en lien et en proximité.
Ainsi, le dégoût moral tout comme le dégoût physique activerait le système nerveux parasympathique. En outre, Chapman et collègues (2009) ont montré que le dégoût induit par des stimuli physiques (ex. une boisson amère, la saleté), et des stimuli d'ordre moral (ex.
une personne (du fait de sa saleté, ou des propos qu'il tient ou parce qu'elle est malade ou très âgée) ; situation interpersonnelle (inceste par exemple ou certaines formes de psychoses conduisant au dégoût de l'autre) ; la situation d'une personne qui se voit imposer de faire quelque chose contre son gré , etc.
Joseph LeDoux, neurologue américain, a été le premier à montrer le rôle central de l'amygdale dans le circuit émotionnel de notre cerveau. Ce petit organe explique que l'Homme est capable d'agir suite à une émotion avant même que son système de pensée ait pu prendre une décision.
Le cœur (discernement) et les reins (nature profonde) sont les racines des 5 souffles de nos organes. Nos émotions en médecine traditionnelle chinoise sont liées à nos organes internes comme la colère est liée au foie ; la joie au cœur ; les soucis à la rate ; la tristesse au poumon et la peur aux reins.
Aller courir, faire de la boxe ou une séance de fitness aide à gérer ses émotions et à se sentir mieux dans son corps et dans sa tête. L'activité physique n'a que des bienfaits. Recommandée à tous, le sport est également bénéfique pour stabiliser l'humeur, lutter contre les états dépressifs et la baisse de moral.
Le besoin de contrôle : l'émotion peut se ressentir lorsque nous perdons le contrôle d'une situation ou lorsque nous avons l'impression que quelque chose nous échappe. La colère peut nous donner une sensation de pouvoir et de contrôle sur une situation.
Le cerveau est le siège des émotions
C'est une petite structure située en profondeur dans les lobes droit et gauche. Les amygdales sont connectées aux aires sensorielles (perceptions) du cortex, à l'hippocampe (mémoire à long terme), à l'hypothalamus (régulation des réflexes viscéraux) et au réseau de l'attention.
L'hyper-émotivité est définie comme une particularité d'un individu à ressentir et donc à réagir aux émotions de manière excessive que ce soit de manière positive ou négative. La personne hyperémotive en souffre et fait souffrir son entourage du fait de ses comportements destructeurs et envahissants.
La dimension éthique, dans le cas du dégoût, est plus évidente que pour la colère ou la peur. Cette émotion conduira donc toujours au rejet. Communiquer, mettre de la distance rapidement pour mieux analyser la situation, garantira un comportement efficace, sans conséquences regrettables.
D'un point de vue comportemental, le dégoût se traduit généralement par une mise à distance des objets ou des situations perçus comme nocifs. Ainsi, cette émotion permettrait de ne pas ingérer certains aliments toxiques ou, de manière générale, d'éviter certaines situations menaçant la santé.
La perte d'appétit peut être la conséquence de multiples situations. En effet, les mécanismes de la faim et de la satiété empruntent des voies complexes. Toute situation perturbant un élément à un niveau de ces voies est susceptible d'engendrer une perte d'appétit.
Excès de stress : Un sentiment de mal-être peut également survenir lorsque vous faites face à un problème spécifique dans votre vie qui vous stresse plus que vous ne le pensez. Dans ces cas, le fait de subir des niveaux élevés de stress peut entraîner une dérégulation émotionnelle ainsi que des sautes d'humeur.
La tristesse est souvent liée à un sentiment de perte d'une chose qui nous est chère. Nous pouvons, par exemple, pleurer le décès d'une personne qui compte pour nous ou la perte de capacités physiques à mesure que nous vieillissons.
Peur, tristesse, anxiété, colère, déception, culpabilité... Autant d'émotions négatives qui peuvent nous gâcher la vie. On aimerait pouvoir s'en débarrasser et ne ressentir que de la joie et de la sérénité.
Les émotions secondaires sont l'aboutissement de l'apprentissage des émotions primaires, c'est à dire de l'élaboration par la pensée, de la conscientisation des réactions instinctives.
The face of man : Expressions of universal…. Celles-ci surgissent brusquement et ne sont ni volontaires, ni raisonnées. Les émotions secondaires (ou émotions mixtes) constituent, quant à elles, des mélanges d'émotions de base. C'est par exemple le cas de la honte qui réunit de la peur et de la colère (envers soi-même).