Ici, vérité s'oppose à fausseté, à hypocrisie, à dissimulation. Affirmation conforme à l'exactitude des faits (« dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité »). Ce qui est effectivement constaté ou éprouvé par un témoin. Dans ce sens, vérité s'oppose à mensonge ou à déformation.
L'erreur apparaît comme un obstacle dans la recherche de la vérité. 1) L'erreur est synonyme de fausseté : faire erreur consiste à produire un énoncé faux, c'est-à-dire qui n'est pas conforme à la réalité. Par définition, en tant qu'elle conduit à dire quelque chose de faux, l'erreur s'oppose radicalement à la vérité.
Le Scepticisme : la vérité est inatteignable. Cette doctrine repose sur l'idée que l'ensemble de nos idées et concepts sont faux. Il devient alors inutile de les utiliser, et par conséquent de penser. Pyrrhon, le premier sceptique, résumait cela ainsi : Aucune chose n'est plus ceci que cela .
Pour conclure, chacun va mettre ses limites à la vérité, tout dépend de sa croyance, de sa perception des choses ou des faits, de sa confiance aussi. Nous ne pouvons pas toujours dire la vérité par exemple, je ne dirais pas la vérité si la vie d'une personne devait être en jeu.
La vérité est la correspondance entre ce que je dis, et ce qui est : elle s'oppose donc à la fausseté – au sens d'erreur, mais aussi de mensonge. Détenir la vérité, c'est donc énoncer un discours objectif qui correspond à la réalité.
Selon Platon la vérité est donc à la portée de tous, car nos âmes l'ont contemplée avant d'arriver dans la réalité matérielle. Ainsi, découvrir la vérité est plus une affaire de réminiscence que de découverte : nos âmes se souviennent des idées parfaites qu'elles ont contemplées.
Les critères de la vérité
La première réponse est simple (« le critère de la vérité est l'évidence ») mais insatisfaisante, car une évidence (sentiment de posséder le vrai) peut être trompeuse. La seconde réponse est beaucoup plus probante : la vérité doit être soit démontrée soit démontrable.
Loin d'être absolue et éternelle, la vérité est relative et se modifie avec le temps. Elle n'est pas quelque chose de présent qu'il faudrait trouver ou une prise de conscience de quelque chose qui serait fixe ; elle est quelque chose qui doit être créé, en un processus dialectique sans fin.
« Être vrai, disait déjà Être et Temps, veut dire être-découvert », « Alêtheia, c'est l'étant dans le comment de son être-découvert ». Cela veut dire au fond que la vérité, avant tout énoncé consiste à se tenir devant la chose comme telle, en tant qu'elle-même.
1. Adéquation entre la réalité et l'homme qui la pense. 2. Idée, proposition qui emporte l'assentiment général ou s'accorde avec le sentiment que quelqu'un a de la réalité : Les vérités éternelles.
negator «renégat, apostat».
➙ faux, hypocrite. (choses, actes) Un sourire menteur. ➙ trompeur.
En psychologie comportementale, le dénialisme (denialism) est le choix de nier un fait ou un consensus, sans justification rationnelle. Le terme adéquat est « dénégation » ; mais le terme de « déni » est plus souvent employé, par abus de langage et par anglicisme.
La Vérité a permis à l'humain de sortir de l'ignorance et a été le moteur qui l'a conduit à la connaissance de soi est du monde qui l'entoure.
Loin de toute certitude dogmatique ou d'un scepticisme sclérosant, la force de la vérité réside dans sa capacité créatrice et morale. Elle construit l'homme dans le temps même où il tente de l'approcher toujours plus près.
Nietzsche ne recule devant aucune conséquence de son interprétation : « La vérité », elle aussi, est « un type d'erreur ». La vérité est une apparence, au même titre que l'œuvre d'art. Seulement, il ajoute : « sans laquelle une espèce d'êtres vivants ne saurait vivre ».
Elles se trouvent condensées dans une seule formule qui nous donne la définition aristotélicienne de la vérité, "Le vrai, c'est l'affirmation au sujet de ce qui est réellement composé ou la négation au sujet de ce qui est réellement séparé; le faux est la contradiction de cette affirmation et de cette négation" (Métaph ...
Néanmoins, le mensonge relève d'un acte moral (la bonne ou la mauvaise foi), alors que la vérité relève du fait (le vrai et le faux). Le contraire du mensonge serait donc la sincérité et celui de la vérité l'erreur. Il est d'ailleurs possible de mentir et de dire involontairement la vérité.
La vérité peut être considérée comme un jugement conforme à son objet, et possédant à ce titre une valeur universelle et absolue. C'est le cas d'une vérité scientifique.
Avant toute chose, commençons par définir la notion de vérité. La vérité est universelle, elle exprime des pensées qui ne peuvent-être contredites car basées sur la raison, l'expérience ou l'observation, elles sont une copie fidèle du réel.
Selon la Stanford Encyclopedia of Philosophy, la vérité scientifique est objective, confirmée par des preuves, et elle est (ou devrait du moins idéalement être) universellement acceptée. La vérité subjective, elle, dépend de l'opinion et de la perspective.
Le miroir : symbole de la vérité
Il renvoi uniquement une image fidèle de vous-même, ce que verront les autres qui vous regardent. Il est le symbole de la sagesse et de la connaissance. Il ne triche pas et ne ment pas sur notre image. Le miroir a également une grande importance dans la réflexion personnelle.
Le réel, c'est tout ce qui existe, de manière irréfutable. Le réel est observable dans notre monde, il ne peut donc pas s'agir de pensée ni de ce qui est tiré de l'imagination. Ainsi, quand on parle de vérité, il s'agit de qualifier les propos tenus par une personne à propos sur un objet.
Enfin, la vérité se reconnaît à la certitude qui l'accompagne : lorsque l'on énonce une vérité, on est sûr de soi. Cependant, si la certitude accompagne la vérité, elle ne la constitue pas. En effet, on pourrait simplement manquer de raisons de douter d'une illusion.