- On s'assoit droit face à son assiette , les mains posées sur la table, sans s'avachir. - On attend que la maîtresse de maison commence à manger pour commencer soi-même, quel que soit le plat. Si elle tarde vraiment à commencer, on peut demander la permission. - On dit « déjeuner » ou « dîner » et non pas « manger ».
Faut-il parler de tout à table, y compris des sujets qui fâchent ? Laurence Haurat : Tous les sujets ne sont pas forcément bons à aborder. Bien sûr, il peut y avoir conflit autour de la table mais mieux vaut les éviter.
Dans notre culture catholique occidentale, il est considéré comme très impoli d'utiliser un couteau pour couper son pain à table car ce dernier est sacré. Cela vient de la culture catholique qui définit le pain comme le corps du Christ qu'il faut donc traiter spécialement.
Selon les règles du savoir-vivre, saucer un morceau de pain dans son assiette va à l'encontre des règles élémentaires du «code de la table». Dans son livre, L'art de saucer (Editions de l'Epure), Mayalen Zubillaga constate clairement que ce «n'est pas une pratique socialement acceptable».
On peut faire tourner une corbeille à pain ou placer des petits pains individuels à gauche de chaque convive. Le fait de mettre le pain à gauche dans une petite assiette se fait lorsque les repas sont importants et que la maitresse de maison a décidé de faire dresser une table dans la pure tradition du savoir vivre.
Nous venons de voir qu'il faut toujours laisser la femme passer en premier. En revanche, lorsqu'un couple entre dans un lieu public (restaurant, cinéma etc.) l'homme doit toujours précéder la femme en entrant.
Autrefois, les personnes aisées se servaient régulièrement de couverts en argent, sujets à l'oxydation. En coupant les feuilles, la lame du couteau était ternie par la vinaigrette, acide, utilisée pour l'assaisonnement. Cela pouvait aussi provoquer l'apparition d'un «jus» grisâtre peu appétissant.
Si l'origine de cette croyance populaire reste plutôt inconnue, croiser les couteaux attiserait les querelles et les disputes. Et pour cause, cette superstition est équivalente à celle de "croiser le fer".
Dans le cas ou la salade se mange après le plat principal, le couvert pour celle-ci, une fourchette donc, se place idéalement du côté gauche de l'assiette, à droite de la fourchette servant pour le plat principal.
En laissant refroidir le pain, la structure de la mie résistera mieux à un couteau aiguisé. Dans le même temps, elle perdra son aspect collant. Ensuite, le pain fraîchement cuit contient encore de l'humidité. Mieux vaut donc le couper lorsqu'il a refroidi.
À cette époque, nombreuses étaient les personnes qui se réunissaient autour de la table pour partager le repas. On était donc plus serré, avec peu d'espace pour chacun. Alors, pour ne pas gêner ses voisins, il n'était pas convenable de poser les coudes sur la table.
Pour chacun des services, la première personne qu'il faut servir est celle qui se trouve à la droite immédiate de l'hôte. Ensuite, on sert le convive à gauche de l'hôte et ainsi de suite jusqu'au bout de la table.
Il y a d'abord les priorités ; un homme salue une femme en premier. Une seconde règle donne la priorité à l'âge, puis une troisième, qui supplante la précédente, à la hiérarchie. Seule la personne saluée donne la main ou non.
Si le fait de finir son assiette est un signe de politesse en France, ce réflexe pourrait être très mal perçu en Chine. Là-bas, il est en effet très peu apprécié de voir ses invités finir jusqu'à la dernière miette de leur assiette.
il faut le mettre sur le coté de son assiette, en haut de l'assiette (le plus loin de vous). 7 – On ne parle pas la bouche pleine, on attend d'avoir terminé sa bouchée avant de parler, ou de répondre à quelqu'un. 8 – On ne met pas les mains sous la table, elles doivent rester visibles.
Si l'on dépose ses couverts à 16 heures 20, couteau à gauche et fourchette à droite, c'est un signal adressé au serveur pour expliquer qu'on n'a pas terminé. Mais la pire faute de goût, c'est de discuter et de déposer ses couverts à cheval entre l'assiette et la nappe, à 9 h 15, et pointant vers le plafond.
A la fin du repas, il est toujours délicat de poser ses couverts. Il ne faut pas les croiser, ni les mettre perpendiculairement dans l'assiette. On les range en parallèle dans l'assiette, la lame du couteau vers le centre et les dents de la fourchette vers le haut.
Il est répandu que si un couteau est offert, cela porte malheur. La superstition vient du fait que dans la tradition, un couteau ne s'offre pas, il s'achète. Le couteau doit résulter d'un échange monétaire.
L'assiette à pain se place à gauche au-dessus des fourchettes.
Pour découper les aliments dans votre assiette, tenez le couteau dans la main droite. L'index doit être presque droit et être posé sur la base du dessus du couteau, c'est-à-dire la partie opposée à la lame. Les quatre autres doigts sont enroulés autour du manche.
Si la nourriture doit être coupée, tenez la fourchette dans votre main gauche et le couteau dans votre main droite. Coupez la viande en petites portions. Mangez un morceau à la fois et accompagnez-le d'un morceau de garniture, il ne faut jamais couper toute la viande en une fois.
L'homme se place devant la femme lorsqu'ils montent un escalier pour ne pas avoir la tête dans ses jupons et lorsqu'il descendent pour la rattraper en cas de chute. Lorsqu'ils rentrent dans un restaurant, l'homme doit passer devant pour s'assurer que l'endroit est fréquentable.
Arrive enfin la fin du repas, beaucoup moins agréable car il va falloir demander la « douloureuse » expression argotique qui signifie « l'addition » : « Puis j'avoir la note s'il vous plaît ! L'addition s'il vous plaît ! » Dans le cas où vous souhaiteriez inviter la personne qui vous accompagne.
En France, la grande majorité des hommes paye lors du premier dîner au restaurant, certains partagent l'addition, et une très faible minorité (goujats, radins ou féministes convaincus) se laisse inviter. Ceux qui payent et celles qui se laissent inviter ne le font pas tous de gaieté de cœur.