Concrètement, «il faudrait s'orienter vers un régime plus végétalisé, avec moins de gaspillage, plus de bio, plus de fruits et légumes de saison et en évitant autant que possible des aliments qui viennent du bout du monde, résume Michel Duru, directeur de recherches et actuellement chargé de mission à l'Institut ...
D'ici à 2050, les experts de l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) estiment que la production alimentaire devra augmenter de 60% pour nourrir une population mondiale de plus de 9 milliards d'individus, et ce alors que les effets du changement climatique se font déjà sentir sur notre alimentation.
Pour que tout le monde puisse manger en 2050, il faudra doubler la production agricole mondiale, voire la tripler en Afrique. Mais face à de nouvelles contraintes, les solutions qui ont permis d'augmenter la productivité de l'agriculture au XXe siècle montrent actuellement leurs limites.
Les chercheurs considèrent d'ailleurs que l'assiette de demain se composera d'uniquement 94 grammes de viande par jour, contre 185 aujourd'hui. Les protéines végétales constitueront les deux tiers de nos apports en protéines, et nous consommeront beaucoup plus de fruits, de légumes et de graines.
Selon Farrimond, cette population abandonnera l'industrie de la viande à forte intensité de carbone et optera pour des mélanges en poudre de viande à haute teneur en protéines et à faible impact : les insectes.
Dans la pratique, les régimes alimentaires suivent les envies des consommateurs. On observe ainsi une baisse de 24% de la consommation de la viande, en 10 ans, et dans le même temps une hausse des fruits et légumes frais, en particulier des graines et légumineuses telles que les lentilles.
La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].
L'agriculture bio et locale pourra nourrir l'Europe en 2050, selon une étude scientifique. L'Europe pourra nourrir sa population par l'agriculture biologique et locale en 2050, selon une étude scientifique. Il faudra pour cela consommer moins de produits carnés et mieux agencer culture et élevage.
En 2050, il sera impossible de nourrir neuf milliards de personnes exigeant un régime riche en protéines animales. Il faut 1,5 litre d'eau pour produire un kilo de céréales et 15 000 pour produire un kilo de viande.
En 2100, nous mangerons des scarabées et des vers de terre. On pourra même manger des gâteaux de fourmis. En 2100, nous nous déplacerons en voiture volante, en avion supersoniques, avec des vaisseaux spatiaux pour aller sur n' importe quelle planète et avec des fusées qui iront a la vitesse de la lumière.
Nourrir 9,5 milliards de personnes en 2050 : les solutions du ministère de l'Agriculture. Oui, il sera possible de nourrir 9,5 milliards de personnes en 2050, estime le ministère de l'Agriculture dans un rapport. Mais pour y parvenir, il faudra notamment mieux gérer les terres et l'eau et probablement recourir aux OGM.
Un menu type de 2030 : hareng et betterave en jus d'hibiscus
Moins de viande, moins de poisson, et plus de végétal : voilà comment on devrait manger au quotidien d'ici quinze ans. Parmi les chefs invités à participer aux ateliers de cuisine de ce week-end, Geoffrey Rembert, chef du restaurant La Table du Flow, à Paris.
Le goût de l'alimentation de demain
D'ici 2050, afin de répondre à la croissance démographique, le besoin en protéines va augmenter de 70%. Plus l'on va avancer dans le temps, et plus les ressources en protéines animales vont se transformer en denrées rares.
Résumé : D'ici 2050, l'alimentation que nous connaissons aujourd'hui aura grandement changé. La nourriture de demain combinera à la fois innovation et sobriété carbone : parmi les solutions proposées, la consommation d'insectes et la viande de synthèse sont les plus crédibles.
Une e-alimentation sur mesure
Un angle connecté pour être précis. Contrairement aux milléniaux, elle n'est pas rêveuse, mais créatrice. Elle se tourne pleinement vers l'innovation et la technologie. Tout comme nos entreprises alimentaires d'ailleurs, qui évoluent vers des environnements high-tech.
Les produits alimentaires les plus populaires, tels que les conserves, les produits laitiers et les féculents, subiront une forte hausse en mars 2023. Cette inflation aura des conséquences considérables sur le coût moyen du panier d'achats. Les ménages verront ainsi leur pouvoir d'achat diminuer.
Ce sera le cas du sud de l'Asie, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), et des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen) dès 2050. L'est de la Chine, une partie de l'Asie du Sud et du Brésil devraient également dépasser régulièrement un indice wet bulb de 35 °C d'ici 2070.
Il faut noter qu'au Moyen Âge, la variété de légumes n'était pas très grande en Europe. Ceux-ci n'incluaient pas les plantes natives d'Amérique du Nord et du Sud, ce qui signifie qu'il n'y avait ni pommes de terre, ni maïs, ni tomates, ni avocats, ni poivrons, ni pois (à l'exception des fèves).
La Bretagne et la Normandie seront les régions les moins touchées par le changement climatique, mais vous devrez toujours être vigilant. En effet, les ouragans peuvent se multiplier et entraîner souvent des vagues destructrices, avec glissements de terrain et crues fulgurantes.
L'agriculture de demain sera sans doute plus intensive mais captera de plus en plus de carbone. C'est un paradoxe qu'on appelle l'agriculture intensive écologique. Cela est possible grâce au numérique qui permet d'utiliser des données et des paramètres que le bon sens paysan ne peut pas toujours appréhender.