Ainsi, l'esclave est la chose du maître ; tandis que le serf a, avec son maître, des devoirs réciproques, le maître s'engageant pour sa part à le protéger.
La différence entre le servage et l'esclavage n'est pas évidente. Selon le Larousse, la différence se situe au niveau du statut juridique du serf, qui n'est pas assimilé à une chose comme l'était l'esclave et dispose d'une personnalité juridique.
ÂGE. Personne attachée à une terre, dont les biens et le travail appartiennent au propriétaire de cette terre (seigneur, roi, communauté religieuse) envers qui elle a des obligations.
Lorsqu'un seigneur vend une partie de ses terres, les serfs qui y vivent sont vendus avec. Les vilains, par contre, ne sont pas rattachés à la terre mais doivent travailler et payer des impôts au seigneur pour l'exploitation d'une terre qu'ils lui louent.
Le terme français « esclavage » vient du latin médiéval sclavus : le mot « esclave » serait apparu au Haut Moyen Âge à Venise, où la plupart des esclaves étaient des Slaves des Balkans (alors appelés Esclavons, du grec Σκλαβένοι), dont certains furent vendus jusqu'en Espagne musulmane où ils sont connus sous le nom de ...
Les serfs étaient complètement assujettis à leur seigneur. Ils appartenaient à leur maître, qui pouvait les donner ou les vendre. Ils étaient obligés de lui obéir en toutes circonstances. Leurs enfants et tout ce qu'ils possédaient étaient aussi la propriété de leur seigneur.
Ils vivaient dans des maisons construites en pierre ou en torchis, et recouvertes d'un toit de chaume. Celles-ci étaient situées dans des villages à proximité du château de leur seigneur. Leurs habitations avaient une pièce unique, avec un sol en terre battue. Sans confort, elles étaient mal éclairées et mal isolées.
( XI e siècle) Du latin servus (« serviteur, esclave »).
L'eau la plus saine est donc réservée aux malades et il existe des porteurs chargés de sa distribution. Avant d'être ajoutée au vin, l'eau est bouillie ce qui la rend salubre. C'est la boisson par excellence au Moyen Âge.
On distingue deux catégories de paysans dans l'Europe médiévale : les serfs, qui sont assujettis au pouvoir d'un seigneur sur ses terres, et les vilains, qui sont libres, mais doivent néanmoins s'acquitter de certains impôts auprès du seigneur.
serve. Personne qui était attachée à une terre et dépendait d'un seigneur, au Moyen Age.
L'évolution vers le servage
Le servage se forme progressivement à partir du viiie s., parallèlement peut-être à la vassalité. Parmi les serfs, on retrouve d'anciens esclaves qui ont vu leur condition s'améliorer, parce qu'ils ont été chasés, c'est-à-dire installés sur une tenure (une terre).
Le seigneur d'un domaine donnait le droit de vivre et de travailler sur ses terres à la paysannerie en échange de leur service. Les paysans étaient soit libres, soit non libres, les seconds étant appelés des serfs. Le servage se développa en partie à partir du système d'esclavage de l'ancien Empire romain.
Louis XVI réduisit les contraintes liées aux personnes ; c'est en effet par un édit du mois d'août 1779 que, sous les conseils de Necker, Louis XVI abolit la servitude personnelle et du droit de mainmorte dans ses domaines. Il est probable que dès 1779 beaucoup de gens cessèrent d'être serfs.
Il s'agit en réalité d'un processus long et complexe qui remonte au XIVème siècle, lorsque Louis X Le Hutin promulgue l'édit du 3 juillet 1315. Ce texte met fin au servage en proclamant que « selon le droit de nature, chacun doit naître franc » : désormais, le sol français affranchit l'esclave qui le touche.
Le 19 février 1861, selon le calendrier julien en vigueur dans l'empire, il promulgue l'abolition du servage pour la masse immense - 22 millions de personnes, soit la moitié de la population de statut paysan - qui se trouvait au pouvoir des seigneurs (ou pomechtchiki), les nobles propriétaires de domaines fonciers.
La cervoise est l'ancêtre de la bière. Rarement houblonnée, elle est obtenue à partir d'orge ou d'autres céréales comme le méteil. Elle peut être parfumée avec des herbes aromatiques comme la menthe.
Adjectif féminin de serf, relatif à la servitude ou à l'esclavagisme. Exemple : Cette jeune femme paraît serve chez elle car elle est sans cesse en train de travailler aux champs et de réaliser des tâches ingrates.
Une activité de services se caractérise essentiellement par la mise à disposition d'une prestation technique ou intellectuelle. À la différence d'une activité industrielle, elle ne peut pas être décrite par les seules caractéristiques d'un bien tangible acquis par le client.
Au Moyen Âge, un serf est un paysan qui a une situation particulière vis-à-vis d'un maître ou seigneur.
Au Moyen Âge, on appelait vilain un paysan qui était libre par rapport au seigneur. Le vilain cultivait la terre de la tenure que lui désignait le seigneur. Il payait les impôts seigneuriaux, mais il pouvait partir quand il le voulait (contrairement au serf qui était lié à la terre et à la seigneurie).
Elle est divisée en trois ordres : bellatores (ceux qui combattent) : les nobles (princes, seigneurs, chevaliers) ; oratores (ceux qui prient) : les hommes d'Église ; laboratores (ceux qui travaillent) : les paysans (80 à 90 % de la population).
Autre raison d'effectuer un traitement phytosanitaire la nuit dans les champs : la protection des insectes pollinisateurs. Les agriculteurs effectuent parfois des traitements contre certains ravageurs de leurs cultures, par exemple, en pleine période de floraison, comme les pucerons verts sur pois protéagineux.
Une maison à colombages ou maison à pans de bois (expression plus adaptée lorsque la maison est à plusieurs étages), ou encore maison en corondages, est une maison constituée de deux éléments principaux : le colombage, ensemble des poutres formant la charpente d'un mur.