L'attachement de type insécure-évitant se développe lorsque le parent ne répond pas adéquatement aux besoins de l'enfant. En réponse à ce comportement, qui amène initialement de la détresse, l'enfant s'adapte en paraissant peu affecté par la séparation et évite la proximité avec sa mère au moment des retrouvailles.
Adjectif. (Anglicisme) (Peu usité) Qui n'est pas accompagné d'un sentiment de sécurité.
Symptômes et conséquences d'un attachement insécure
Agitation, troubles de l'attention et du comportement, retrait et isolement, les conséquences visibles d'un attachement insécure sont nombreuses et varient selon l'âge de l'enfant. Elles s'organisent principalement autour de la gestion des émotions.
Le sentiment d'insécurité est souvent insidieux et quand on pense s'en être débarrassé, il revient au pas de course. Souvent un mélange de manque de confiance en soi et de peur, il est généralement associé à des schémas qui nous ont marqués, des expériences négatives.
L'attachement anxieux/ambivalent est l'aboutissement d'un schéma relationnel marqué par l'inconstance des réponses de la figure d'attachement et par l'implication excessive de l'enfant dans l'état d'esprit du parent. Cela donne lieu à une hyperactivation du système d'attachement de l'enfant.
Il existe quatre grands profils d'attachement : l'attachement sécurisant, l'attachement insécurisant de type évitant, l'attachement ambivalent et l'attachement désorganisé.
L'enfant à l'attachement insécure désorganisé/ désorienté a un comportement chaotique et instable. L'enfant perd le lien avec ses émotions et sa vie affective. Les spécialistes de l'attachement parle de “une peur sans solution”. Il n'a pas de stratégie d'attachement repérable.
L'attachement désorganisé-désorienté, qui se caractérise par des comportements comme figer ou s'accroupir au sol devant la perception d'une menace, ainsi que par des signes de confusion, d'appréhension ou de dépression en présence d'une figure d'attachement, est considéré comme un indicateur précoce de psychopathologie ...
Le mot clé pour guérir des blessures d'attachement est : recevoir. Accepter de recevoir l'amour des autres sans saboter la relation et l'intégrer en soi peut faire (re)naître un amour de soi.
L'amour demande beaucoup de choses : du temps, la connaissance de l'autre, avoir vécu des moments forts ensemble, etc. L'attachement est une certaine emprise sur l'autre, on a peur de le perdre, on a souvent de grandes attentes par rapport au comportement de l'autre, des frustrations et des déceptions en découlent.
Si vous avez des niveaux faibles d'évitement et d'anxiété, alors vous êtes du style "attachement sécure". Vous exprimez facilement vos émotions et vos relations sont souvent durables. À l'inverse, l'attachement craintif-évitant se caractérise par un évitement et une anxiété forte.
La souffrance relationnelle peut s'accompagner de sentiments dépressifs, d'un manque d'affirmation de soi, d'une image négative de soi. Ces personnes ont du mal à créer une relation d'intimité épanouissante, ce qui n'exclut pas qu'elles puissent avoir été mariées plusieurs années.
Les huit ans, quant à eux, ont été unanimement désignés comme l'année la plus difficile à vivre.
impassible. 1. Qui ne laisse pas voir son émotion, ses sentiments, qui montre un calme imperturbable : Rester impassible devant le danger.
Qu'est-ce que l'insécurité affective ? Il s'agit d'un état de peurs latente, un sentiment de vide, de non-sens, d'instabilité qui dure dans le temps. Une peur est quelque chose de spontané, déclenché par un fait ou une pensée précise, alors que l'insécurité s'installe pour durer sans objet défini.
S'il demande du réconfort, c'est qu'il en a besoin. » Vous ne gâtez pas votre enfant lorsque vous répondez rapidement à ses besoins. Vous lui apprenez plutôt qu'il peut compter sur vous. Vous l'aidez aussi à se sentir en sécurité et à vous faire confiance, ce qui permet de créer un bon lien d'attachement.
L'idéal pour un adulte évitant c'est, comme le dit Stan Tatkin, d'avoir quelqu'un de disponible dans son entourage, quelque part dans la maison ou même plus loin, ce qui lui permet de faire l'expérience d'une forme de lien relationnel sans contact direct : c'est ce qui lui est familier et c'est ainsi qu'il se sent en ...
Trois phases sont décrites : protestation (réponse active ayant pour but de rétablir la proximité avec le parent), désespoir (réponse passive, impuissance, perte d'intérêt pour l'environnement), et détachement (l'enfant reprend contact mais avec une indifférence affective).
En ce qui concerne les déclencheurs d'attachement, Bowlby a montré que l'éloignement, la séparation ou la simple menace de séparation activaient la recherche de la figure d'attachement.
La personne évitante se plaint souvent du fait que son partenaire désire une relation plus intime que celle à laquelle il est prêt. – Il ne se livre pas facilement. – Il a la conviction que l'amour « romantique » n'est pas durable. – Pour lui, l'indépendance et l'autosuffisance sont primordiales.
Pour aider un adulte à l'attachement détaché, il est primordial de l'autoriser à exprimer son désespoir et/ou sa colère car il a vécu l'angoisse du rejet qu'il a remplacé par un faux sentiment de bien-être.
Il est caractérisé par une rigidité dans les façons d'être, de percevoir et d'agir de la personne. Ses traits de caractère sont en effet très marqués, inflexibles et souvent inadaptés aux situations. Le trouble de la personnalité nuit grandement au fonctionnement normal de la personne.
Il ne va pas parler à ses parents de ce qu'il s'est passé à l'école ou avec des amis. Il le met au fond de son cœur, l'encapsule et essaie de l'oublier ». Les personnes au comportement évitant ont ainsi peu de souvenirs de leur enfance, comme une sorte d'amnésie pour oublier ce qui a fait mal.