Définition. Un deuil non reconnu / interdit est un deuil dont l'ambivalence des liens, l'absence de rites et la faiblesse du soutien social induit un sentiment de honte -issu de la relation ou de la tristesse que l'on éprouve- voire de secret.
L'absence de deuil ou le deuil-non-fait en est une complication grave à l'origine de désordres somatiques et psychologiques et d'une entrave au bon développement psychique chez l'endeuillé et même sa descendance.
Parler, nous exprimer et nous souvenir soulage et réconforte tout en favorisant un soulagement émotionnel. Si plusieurs mois ou années se sont écoulés et si nous ne pouvons toujours pas parler de cette personne, cela signifie que le deuil n'est pas encore terminé.
"Faire le deuil est une expression qui ne veut rien dire. Faire son deuil suppose que c'est quelque chose qui démarre et qui se termine. Quand on perd quelqu'un qu'on aime, à tout jamais on sera différent. Même si on arrive à se reconstruire et à trouver une paix intérieurement.
Globalement, les différents deuils pathologiques se caractérisent selon l'exacerbation d'affects tels que la culpabilité, la dépression, l'altération de l'estime de soi, l'identification au défunt, etc., prenant parfois une allure délirante.
Il y a bien des deuils plus « difficiles » à vivre que d'autres. La perte d'un enfant reste la souffrance et la perte la plus terrible qu'on rencontre dans notre existence car elle va à l'encontre du sens même de la vie. Cette épreuve est le deuil à vivre le plus difficile où il faut redoubler de vigilance.
Ces complications sont de quatre types : des difficultés personnelles, des difficultés relationnelles avec autrui, une relation inadaptée avec la personne disparue et une identité cristallisée sur le statut de « personne en deuil ».
Le défunt peut se manifester à travers une odeur (le parfum qu'il portait par exemple), un son ou une voix qui va subitement se faire entendre pour délivrer un message ou encore, le toucher. Soudain, la personne va ressentir un contact sur sa peau, une caresse dans le dos alors qu'elle est seule dans la pièce.
Le syndrome des coeurs brisés met parfois la vie en péril lorsque le coeur est soumis à trop rude épreuve via une hypotension sévère, des troubles du rythme, une défaillance cardiaque appelée choc cardiogénique. Un autre nom du syndrome des coeurs brisés explique mieux la réalité médicale : le syndrome de stress.
Écrire peut être un moyen efficace de surmonter un deuil. Tenir un journal peut aider à mettre de l'ordre dans ses pensées et à trouver comment exprimer ses émotions. Il faut aussi absolument noter les expériences positives et mettre par écrit les jolis souvenirs.
Des médicaments antidépresseurs ou anxiolytiques
Ces médicaments peuvent aider à réguler les niveaux de neurotransmetteurs dans le cerveau et à soulager les symptômes dépressifs. Les anxiolytiques, tels que les benzodiazépines, peuvent aussi être utilisés pour réduire l'anxiété sévère associée au deuil pathologique.
Agnès Ledig : « Quand le chagrin est trop fort, il faut le jeter dehors. Les larmes sont là pour ça. » À découvrir : Rendez hommage à un défunt en plantant un arbre à son honneur.
A la fatigue s'ajoute parfois l'épuisement des années d'accompagnement du proche malade. Que la mort soit annoncée ou pas, un état de stress chronique peut s'installer, entraînant des perturbations biologiques, dont une baisse transitoire des défenses immunitaires, qui peuvent faire le lit d'une maladie.
Une vérification simple. Pour savoir si une personne est toujours en vie, il suffit de demander un extrait d'acte de naissance à la mairie de son lieu de naissance. Si la personne est décédée, la mention figurera normalement en marge de son acte de naissance.
Les êtres chers décédés nous entendent-ils ou nous voient-ils ? Non. Quand on est mort, on entend et on ne voit rien.
Les âmes errantes, ce sont celles des morts privés de sépulture, entre deux rives.
Cela peut aussi vous blesser moralement, si cela vient de quelqu'un pour qui vous avez de l'affection. C'est une question de moralité, je crois. il ne faut souhaiter la mort à personne, du moment que la vie est le seul véritable bien que nous ayons sur cette terre.
Dans ce cas, en parler à un psychologue, ou s'inscrire dans une association ou un groupe de parole pour les personnes endeuillées peut être très bénéfique. Vous vous offrirez ainsi un cadre pour laisser s'exprimer votre peine sans crainte d'être jugé, une aide précieuse dans le travail de résilience.
« Je t'aime. » Si vous êtes assez proche, rappeler à une personne en deuil que vous l'aimez peut être puissant. Le deuil peut laisser aux gens un sentiment de solitude, et en leur rappelant que vous les aimez et que vous êtes là pour eux, vous pouvez leur rappeler qu'ils ne sont pas seuls.
Accepter ses manifestations, laisser s'exprimer sa peine ou sa colère, par exemple, vous permettra d'évacuer vos émotions pour accepter la perte. En parallèle, il est nécessaire de prendre soin de soi. Pour ce faire, veillez à respecter vos besoins élémentaires.
Les fonctions du corps diminuent et se préparent à arrêter : le patient n'a plus faim ni soif, se fatigue rapidement, dort de plus en plus et s'isole. Il est difficile de prévoir le moment exact du décès, car chacun est différent. Les extrémités du corps deviennent froides, bleues et marbrées.
Dans les deuils difficiles, on préfèrera les antidépresseurs sédatifs pour éviter la prescription associée d'anxiolytiques, notamment de benzodiazépines.