1. Récit mettant en scène des êtres surnaturels, des actions imaginaires, des fantasmes collectifs, etc. 2. Allégorie philosophique (par exemple le mythe de la caverne).
Médée, Pénélope, Cassandre, Circée, Antigone, Le Minotaure, Ariane, Ulysse, Abel et Caïn, Œdipe... Tous ces noms sont bien connus du fait de multiples reprises et de réécritures dont ils ont fait l'objet. Lorsqu'on évoque ces quelques mythes, on a à l'esprit leur origine : ils proviennent de l'Antiquité gréco-latine.
Le mythe historique le plus célèbre en Occident est l'Iliade, récit épique d'Homère datant du 8e siècle avant notre ère, qui raconte le siège et la chute de la ville de Troie.
Un mythe est une construction imaginaire qui se veut explicative des phénomènes cosmiques, psychologiques et sociaux, à l'image de dieux et déesses qui proposent une explication pour certains aspects fondamentaux du monde, et de la société qui l'a forgée ou qui la véhicule.
− Récit relatant des faits imaginaires non consignés par l'histoire, transmis par la tradition et mettant en scène des êtres représentant symboliquement des forces physiques, des généralités d'ordre philosophique, métaphysique ou social.
On oppose spontanément mythe et histoire : le mythe est de l' ordre de la légende, tandis que l' histoire est de l' ordre de l' enquête. Les deux termes sont toutefois de l' ordre du discours, du récit, de la mise en mots ; par là même ils élaborent une réalité. Le mythe raconte une histoire autant que l' histoire.
Un mythe est un récit qui propose une explication relative à des aspects fondamentaux du monde : sa création, les phénomènes naturels, le statut de l'être humain …etc. → C'est une croyance répandue, mais non fondée.
Le mythe est donc avant tout une histoire inventée. Elle sert à expliquer différentes choses. D'abord, elle cherche à expliquer le monde et son origine. Elle sert également à donner du sens à des phénomènes naturels que l'homme ne saurait expliquer.
Dans sa fonction sociale le Mythe n'est plus un instrument de justification des sociétés car il devient le moyen de contestation et de mobilisation dans les luttes pour le pouvoir. Les récits mythiques furent aussi une arme puissante pour les révoltes et les subversions.
Quand le personnage devient un mythe littéraire
Leur renommée est telle qu'ils traversent les siècles, sont régulièrement repris et réinterprétés. Le récit de leur parcours devient exemplaire et ils incarnent une ou des valeurs fortes.
Le premier et le plus marquant d'un point de vue historique, est qu'aucun mythe n'existe. Cela ne signifie pas que rien n'existe, mais qu'il n'y a aucune évidence montrant que quelque chose de divin pourrait expliquer l'origine du monde.
Trois mille vers courant sur 12 tablettes et retraçant les aventures d'un roi mésopotamien : l' Épopée de Gilgamesh est la première oeuvre littéraire jamais écrite. Elle est née, il y a 4 500 ans, à Sumer, au bord de l'Euphrate.
La création du monde dans la Bible. Dans la Genèse, Dieu crée le monde en six jours. Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. La terre était informe et vide : il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.
Dérivé du grec muthein (μυθειν, converser), le mythe est à l'origine un récit fabuleux et populaire qui raconte les actions et les aventures d'êtres personnifiant des forces naturelles. Le passage du muthos (μῦθος) au logos (λόγος) marque, selon Karl Jaspers, l'avènement de la démarche proprement philosophique.
Le mythe est un récit d'origine populaire narrant les exploits des héros ou des dieux. Il a plusieurs fonctions : conter, expliquer et sacraliser. La mythologie regroupe l'ensemble des mythes d'une civilisation ou d'un peuple.
Elle nous permet de nous démultiplier par l'imaginaire, par l'empathie: se mettre à la place de l'autre alors que je ne vis pas la même chose que lui. Il faut déconfiner les esprits." Prendre de la distance avec nous-mêmes, mais aussi avec le présent et la réalité: tel est précisément le pouvoir du mythe.
Un rapport d'opposition : le mythe, ou mythos, appartient au récit et se distingue de la philosophie qui appartient au logos, le discours.. Ils étaient contemporains dans l'antiquité grecque.
Le mythe se définit d'abord par sa valeur instrumentale, sa capacité à mobiliser des partisans, à diaboliser l'adversaire, à donner une explication apparemment cohérente et vraisemblable des événements, passés, présents et même futurs.
Ils fournissent une explication, ils font partie intégrante d'une société, de sa représentation, de son histoire. le mythe est une parole performative et agentive pour celui qui appartient à la culture qui l'a créé.
Synonyme : allégorie, fable, histoire, illusion, invention, légende, rêve, roman. – Littéraire : mensonge.
Le mythe explique le monde
Il remonte à la Création, à l'établissement d'un pouvoir politique, ou encore, parcourant le monde de l'au-delà, imaginant la fin du nôtre, il explique à l'homme les principes qui doivent guider sa vie terrestre.
Ce caractère sacré du mythe offre à la littérature un modèle exceptionnel de pouvoir de la parole. Le discours mythique est doté d'une efficacité magique, qui suscite l'identification, la reconnaissance et l'affect.
À travers le conte ou le récit mythique, les religions ont donc utilisé la fantaisie humaine pour créer des personnages, des événements ou des situations imaginaires, à caractère symbolique, porteuses d'enseignements, d'orientations éthiques, de valeurs et de sens pour la vie des humains qui se trouvent encore à un ...
Les deux sources les plus importantes pour la connaissance de la mythologie grecque sont Hésiode et Homère. Hésiode (7eme s. av. J.C.) dans son livre « La Théogonie », décrit comment ont été créés les dieux.