Les dossiers transfusionnels sont des éléments vitaux de la gestion de la transfusion sanguine dans les hôpitaux. Ils fournissent un suivi complet des transfusions, garantissant une administration précise et sécurisée du sang.
« Ensemble des informations et des documents relatifs à la transfusion de produits sanguins (produits sanguins labiles et médicaments dérivés du sang) devant être conservés par les établissements de santé au sein du dossier médical du patient. »
La transfusion du PSL, la surveillance et la traçabilité de la transfusion de tout PSL homologue ou autologue constituent les dernières étapes de l'acte transfusionnel. La transfusion est réalisée par les médecins, et sur prescription médicale, par les sages-femmes ou les IDE.
Vérification de l'identité du patient : la concordance d'identité du patient est à contrôler sur l'ensemble des documents (fiche de délivrance, prescription médicale, carte de groupe sanguin) et sur les produits s'il y a lieu (compatibilité, PSL autologue…). >
Deux résultats de groupe sanguin (dont un phénotype), une R.A.I. et une prescription médicale signée sont indispensables pour transfuser un patient.
✓ L'acte transfusionnel concerne tous les types de produits sanguins labiles (PSL) homologues ou autologues (sang total ; concentré de globules rouges (CGR) ; concentré de plaquettes ; concentré de granulocytes ; plasma frais congelé, plasma lyophilisé du centre de transfusion sanguine des armées) à l'exclusion du ...
Bilan à effectuer dans les 3 mois après la transfusion : Recherche d'anticorps irrégulier (RAI)
Lorsque le taux d'hémoglobine est en dessous de 8 g/100 ml, l'anémie doit être traitée assez rapidement. En effet, elle peut entraîner des conséquences importantes. Le plus souvent, une transfusion de sang est envisagée.
La recherche d'agglutinines irrégulières (RAI) est un examen biologique très fréquent, réalisé principalement dans 3 contextes différents : Le bilan préopératoire, le suivi post-transfusionnel et la grossesse. Le but de cet examen est de détecter des anticorps du patient dirigés contre des groupes sanguins étrangers.
La durée moyenne de transfusion des globules rouges varie entre deux heures et quatre heures. La durée moyenne de transfusion des plaquettes varie entre 30 minutes et deux heures. La durée moyenne d'une transfusion de plasma varie entre une et deux heures.
De façon générale, les réactions transfusionnelles non immunes n'entraînent que des manifestations cliniques mineures, dont l'hémoglobinurie, l'hyperkaliémie, l'hypocalcémie, l'hypothermie et la surcharge ferrique. Toutefois, l'embolie gazeuse et la surcharge circulatoire peuvent également mettre la vie en danger.
Un double contrôle des étiquettes des poches de sang permet de s'assurer que les produits sur le point d'être transfusés à la personne lui sont effectivement destinés. Ensuite le sang est transfusé lentement, en 1 à 4 heures en général, pour chaque poche de sang.
Après un épisode transfusionnel et à distance de celui-ci (3 semaines à 3 mois), il est nécessaire de pratiquer un contrôle sanguin (RAI) pour rechercher la présence éventuelle d'anticorps irréguliers consécutifs aux transfusions précédentes.
Le patient peut présenter une dyspnée, une fièvre, des frissons, des rougeurs du visage (bouffées vasomotrices), une douleur sévère, en particulier de la région lombaire. Un choc peut apparaître, avec un pouls faible et rapide; une peau froide et moite; une pression artérielle basse; et des nausées et des vomissements.
La transfusion sanguine consiste en l'administration par voie intra veineuse d'un produit sanguin labile (PSL). On distingue la transfusion homologue et la transfusion autologue. La transfusion autologue programmée consiste à prélever du sang chez le patient afin de le lui transfuser par la suite.
Cette analyse de sang permet de poser le diagnostic d'anémie, lorsque le taux d'hémoglobine est inférieur aux valeurs normales : 13 grammes par décilitre (g/dl) chez l'homme ; 12 g/dl chez la femme ; 10,5 g/dl chez la femme enceinte à partir du 2ème trimestre de grossesse.
Anémie hémolytique auto-immune, drépanocytose et et thalassémie : des maladies rares. L'anémie hémolytique auto-immune, la thalassémie et la drépanocytose sont des maladies rares en France.
Une personne est atteinte d'anémie, ou est considérée comme anémique, lorsque son taux d'hémoglobine chute environ à 100 g/L ou moins. Un enfant fait de l'anémie quand son taux d'hémoglobine est de 75 g/L ou moins. Les symptômes d'anémie peuvent apparaître même si le taux d'hémoglobine est supérieur à ces valeurs.
Bien qu'il ait été démontré que la transfusion diminue la fatigue, celle-ci n'est pas complètement éliminée chez tous les patients. La raison pour laquelle la fatigue ne disparaît pas totalement malgré la restauration du taux de globules rouges n'est pas expliquée à ce jour.
La cause principale : une carence en fer
Une alimentation pauvre en fer, la cause la plus fréquente.
Plus précisément, il a été suggéré que le fait de retenir l'alimentation au moment de la transfusion pourrait réduire le risque d'ECN subséquente. Il est important de déterminer si le fait de ne pas donner d'aliments pendant la transfusion réduit le risque d'ECN ultérieure et de mortalité associée.
Une transfusion sanguine est proposée en cas d'anémie, c'est-à-dire un manque de globules rouges. Beaucoup de situations peuvent entraîner une anémie : hémorragies aigües, saignements de faible quantité mais réguliers, leucémies, certains traitements lourds (chimiothérapies), alimentation ne contenant pas assez de fer…
Le plus souvent, une transfusion de sang est envisagée. Le médecin prescrit pour traiter l'anémie par carence en ferun médicament à base de fer à prendre par la bouche et en dehors des repas.
Après une transfusion, il est remis, avant la sortie de l'hôpital, un document écrit comportant la date des transfusions, l'établissement et le service où elles ont été réalisées, le type et le nombre des produits sanguins labiles reçus.