Âge] Jeune noble qui avait pour charge d'accompagner le chevalier à la guerre, de porter son écu, de l'aider à prendre les armes, à se désarmer en attendant que lui-même soit armé chevalier.
Vers 14 ans, le jeune homme peut devenir écuyer en entrant au service d'un chevalier. Il s'occupe du cheval et porte son bouclier. Vers 20 ans, il peut devenir chevalier grâce à la cérémonie de l'adoubement. L' adoubement est la cérémonie officielle au cours de laquelle l'écuyer est consacré chevalier.
L'écuyer (du bas latin scutarius « soldat de la garde impériale qui portait un bouclier », dérivé en -arius du latin scutum « écu ») est, à l'origine, un gentilhomme ou un anobli qui accompagne un chevalier et porte son écu.
La cérémonie de l'adoubement a lieu environ quatre ans après le début de l'apprentissage en tant qu'écuyer, au mois de septembre ou octobre. La veille de cette cérémonie, le chevalier prie toute la nuit, lors de ce qu'on appelle la veillée d'armes, en compagnie de son parrain.
La veille de l'adoubement, le jeune écuyer passe une partie de la nuit à prier dans la chapelle. Le jour de la cérémonie, il reçoit les armes des mains de son parrain : un écu, un haubert, un heaume, une épée et des éperons.
1. a) [Moy. Âge] Jeune noble qui avait pour charge d'accompagner le chevalier à la guerre, de porter son écu, de l'aider à prendre les armes, à se désarmer en attendant que lui-même soit armé chevalier. Le comte se décida à le nommer écuyer.
L'amour courtois est un idéal de sentiments et de comportement à une époque du Moyen Âge. Il influera fortement le cadre de vie de l'aristocratie. Les principes de ce courant sont : courtoisie, loyauté, fidélité, amour.
Le serment du chevalier est un serment prononcé à voix haute par le chevalier lors de son adoubement : Tu croiras à tous les enseignements de l'Église et tu observeras ses commandements. Tu protègeras l'Église. Tu respecteras tous les faibles et t'en constitueras le défenseur.
« Un chevalier ne doit pas faire par peur de la mort quelque chose qui puisse lui être imputé à déshonneur, mais il doit davantage redouter la honte que la mort. »
Ancienne monnaie française d'or ou d'argent portant des armoiries sur l'une de ses faces. (En or : de Saint Louis à Louis XIII [cet écu fut remplacé à partir de 1640 par le louis].
écuyer, écuyère | Usito.
haubert n.m. Longue cotte de mailles des hommes d'armes au Moyen Âge.
Les écuyers civils sont recrutés sur concours.
Pour pouvoir prétendre aux tests de recrutement, chaque candidat doit posséder un diplôme d'état d'enseignement de l'équitation (niveau IV minimum) et justifier de résultats significatifs en compétition.
L'écuyer en chef. Responsable du Cadre noir, issu traditionnellement du corps militaire, l'écuyer en chef est appelé « Grand Dieu« . Il est avant tout le directeur technique, adjoint du directeur de l'école.
Son parrain, le chevalier qui a organisé l'éducation militaire de l'écuyer, lui passe le baudrier. Des aides fixent des éperons d'or ou argent aux talons de l'écuyer (symbole qu'il sera un guerrier à cheval).
Ils font promesse d'obéissance et de discrétion, puis ils reprennent en chœur leur devise en latin : « non nobis, domine, non nobis, sed nomini tu da gloriam » (N.D.L.R : « c'est non pas à nous Seigneur, mais à ton nom que tu dois rapporter la gloire de nos actions »).
Pour devenir chevalier, il faut être noble ou fils de nobles et avoir suivi une longue formation. Le jour de la cérémonie d'adoubement, le futur chevalier prête serment devant un seigneur et en retour le chevalier reçoit l'accolade de son seigneur.
Le chevalier du roman courtois possède des qualités physiques ; il est fort, endurant, habile dans le maniement du cheval et de ses armes. Il montrer sa vaillance dans les joutes, les tournois, les combats en duel.
Loin sans doute de la réalité ? L'Histoire : Au XIIe siècle, un modèle inédit de relations amoureuses apparaît dans la littérature occidentale : c'est la « fin'amor », ou amour courtois.
À cette époque, les gens du peuple étaient tous unilingues et parlaient l'un ou l'autre des nombreux dialectes alors en usage en France. Seuls les «lettrés» écrivaient en «latin d'Église» appelé alors le «latin des lettrés», aujourd'hui «latin ecclésiastique», et communiquaient entre eux par cette langue.
L'amour courtois n'est ni libertinage, ni passion brutale, il est presque une ascèse pour le chevalier, qui doit, pour mériter la femme qu'il aime, se soumettre entièrement à elle. La dame est suzeraine, le chevalier est son vassal.
Le chevalier devait se faire le défenseur du Bien et le combattant du Mal. Satan est l'ennemi du chevalier.
En matière de devoirs, les chevaliers doivent protéger les orphelins, les veuves et l'Eglise. Les chevaliers doivent faire tout ce qu'ils peuvent pour que ces derniers ne soient pas attaqués ou ne meurent pas de faim. L'Eglise interdit aux chevaliers de se battre le Lundi, le Samedi et le Dimanche.