Un faux anévrisme (aneurysma spurium) est une petite dilatation en forme de poche de la paroi d'une artère; cette poche est remplie de sang artériel.
Technique endovasculaire
Cette technique consiste à introduire une prothèse (une endoprothèse) dans l'anévrisme poplité en passant par l'artère fémorale. Elle a comme avantages de ne pas nécessiter d'incisions et de pouvoir être effectuée sous anesthésie locale.
Un anévrisme cérébral est un renflement ou une dilation d'une artère du cerveau résultant d'une faiblesse de la paroi des vaisseaux sanguins. Les anévrismes cérébraux non traités présentent un risque de rupture, ce qui se traduit par un Accident Vasculaire Cérébrale (AVC) hémorragique.
Reconnaître une rupture d'anévrisme cérébral
La rupture se manifeste par des maux de tête intenses, des troubles de la vision, des paralysies partielles, des troubles de l'élocution, des nausées, des vomissements, parfois une perte de connaissance. Une raideur de la nuque est souvent présente.
Les anévrismes des artères du cerveau
Le plus souvent, ils sont localisés à la base du cerveau et sont en forme de poche. Une rupture d'anévrisme dans le cerveau provoque une hémorragie qui va exercer une pression sur les zones voisines et entraîner des lésions du cerveau.
«Toute situation de stress entraîne des modifications de la tension artérielle et peut provoquer une rupture», répond sans ambages le professeur Aimée Redondo, de l'hôpital Beaujon.
Au contraire lorsqu'on découvre un anévrisme qui n'a jamais saigné chez quelqu'un, c'est une chance. Il est sûr d'en guérir», explique le Pr Jacques Foret. La Société de neurologie rappelle que la plupart des gens qui ont un anévrisme ne le sauront jamais.
L'anévrisme est une dilatation localisée d'une partie d'une artère. Cette petite déformation touche de 1 à 5 % des adultes. Son risque majeur est la rupture qui engendre une hémorragie.
Il n'existe actuellement aucun élément dans la littérature pour déconseiller ou contre-indiquer l'activité sportive chez les patients porteurs d'anévrismes intracrâniens ou de cavernomes cérébraux (niveau de preuve 4).
Quelle différence entre l'AVC et la rupture d'anévrisme ? L'accident vasculaire cérébral ou AVC est provoqué par l'obturation d'un vaisseau sanguin dans le cerveau à cause d'un caillot ou par la rupture d'un vaisseau. Dans ce second cas, il peut être lié à une rupture d'anévrisme et entraîne une hémorragie cérébrale.
L'échographie de l'aorte est l'examen le plus simple pour faire le diagnostic d'anévrisme de l'aorte abdominale. Le scanner de l'aorte étudie plus précisément l'anévrisme, ses dimensions et son extension.
Région du membre inférieur située en arrière de l'articulation du genou. (P.N.A. fossa poplitea.) En forme de losange, le creux poplité est limité par l'écartement des muscles ischiojambiers en haut et celui des jumeaux en bas.
L'artère fémorale est le principal vaisseau de la cuisse. Elle fait suite à l'artère iliaque externe au dessous du ligament inguinal. L'artère fémorale est le principal vaisseau de la cuisse.
Anévrisme de l'artère poplitée. L'artère poplitée est l'artère qui fait suite à l'artère fémorale, elle est située derrière le genou. L'anévrisme de l'artère poplitée est une dilatation ou une augmentation de calibre anormale de l'artère poplitée de plus de 50% de sa taille normale.
Un anévrisme est une dilatation localisée sur la paroi d'une artère. Il se caractérise par une bosse ou un gonflement dans une partie affaiblie de la paroi du vaisseau. Au fil des années, sous l'influence de la pression sanguine, l'anévrisme prend du volume et grossit comme un ballon.
Vivre avec un anévrisme intracrânien
Un patient porteur d'un anévrisme cérébral non traité nécessitera une surveillance régulière, son cadre de vie demeurera normal. La plupart des anévrismes restent stables, en effet 50 à 80 % des anévrismes de petite taille ne se rompront pas1.
Si l'anévrisme mesure plus de 5 mm, le risque de rupture est plus élevé. Les chirurgiens auront donc tendance à proposer une intervention.
La plupart des anévrismes cérébraux sont très petits et ne causent aucun symptôme. Il peut être découvert par hasard lors d'un examen diagnostique pour un autre problème de santé, par exemple. Les maux de tête fréquents ou chroniques ne sont pas liés à la présence d'un anévrisme cérébral.
"Dans la vraie rupture anévrismale qui occasionne une hémorragie méningée ou sous arachnoïdienne (espaces qui entourent le cerveau), l'accident est très grave. On estime que 50 % des gens décèdent. Et dans les survivants, au moins 20 % vont garder des séquelles neurologiques. On peut donc s'en sortir.
L'incidence des anévrismes dans la population générale est d'environ 2 %, tandis que ce risque s'élève à 4 % si un membre de la famille au premier degré (père, mère, enfants, frères et sœurs) présente déjà un anévrisme, et à 8 % si deux membres de la famille au premier degré sont atteints d'un anévrisme.
Peut-on prévenir les anévrismes du cerveau ? La prévention vise essentiellement à limiter la progression des anévrismes pour éviter la rupture. Les mesures habituelles destinées à réduire le risque de maladie cardiovasculaire sont recommandées : alimentation équilibrée, activité physique régulière et arrêt du tabac.
Une surveillance échographique régulière est mise en place par un spécialiste (cardiologue, médecin de médecine vasculaire, chirurgien vasculaire) et la chirurgie est prescrite si : le diamètre de l'anévrisme est supérieur à 5 cm ; ce diamètre croît de plus de 1 cm par an.
L'AVC silencieux, ou l'absence de symptômes. Sourire asymétrique, faiblesse d'un côté du visage ou du corps, difficultés à s'exprimer… En règle générale, les signes de l'AVC sont relativement faciles à reconnaître. Mais il arrive que cette pathologie ne provoque aucun symptôme : on parle alors d'AVC silencieux.