L'hétérosondage est un sondage intermittent réalisé par une tierce personne ayant acquis la maitrise du geste par apprentissage auprès d'une équipe soignante habilitée (sage-femme, médecin, infirmier(ère)).
Pourquoi proposer les autosondages ? L'objectif du changement de mode mictionnel (façon d'uriner) au profit des autosondages est de vider correctement et totalement votre vessie. Le fonctionnement de votre vessie a été évalué à travers les différents examens que votre médecin vous a fait pratiquer.
Lorsque la vessie ne se vide plus naturellement, il est possible de pratiquer l'auto-sondage. Cette technique consiste à évacuer vous-même l'urine de votre vessie, en introduisant une sonde urinaire par l'urètre.
Cette technique consiste à introduire par vous-même ou par quelqu'un de votre entourage, une sonde (petit tuyau) par l'orifice urinaire (méat urétral), dans l'urètre jusque dans la vessie et ceci plusieurs fois par jour. Pourquoi devez-vous vous sonder ?
Il en existe deux types : les sondes urinaires à demeure, introduites dans la vessie par l'urètre, et les cathéters sus-pubiens, insérés par l'estomac directement dans la vessie. Les sondes à demeure sont posées par des professionnels de santé et restent en place aussi longtemps que nécessaire.
L'urètre féminin est un conduit excréteur de l'urine exclusivement. Il prend naissance au niveau de l'ostium interne de l'urètre situé au niveau du col de la vessie, entourée d'un sphincter lisse, pour se terminer au niveau de la vulve, où il s'ouvre par l'ostium externe de l'urètre.
Suspicion d'infection urinaire
Si le test est positif et dans certains cas, il prescrit un examen cytobactériologique des urines (ECBU), à réaliser dans un laboratoire. Les résultats lui permettront d'adapter le traitement en cas d'infection urinaire : cystite aiguë, pyélonéphrite aiguë.
Buvez 2 ou 3 verres d'eau. Vous devriez uriner dans les heures qui suivent le retrait de la sonde urinaire. N'attendez pas plus de 6 heures avant d'uriner.
D'une main, dégagez le méat urinaire. De l'autre main, insérez doucement la sonde dans l'urètre jusqu'à ce que l'urine se mette à couler. Laissez-la s'écouler jusqu'à évacuation complète. Quand l'urine s'arrête de couler, effectuez une pression sur le bas-ventre pour assurer une vidange complète.
La pose d'une sonde urinaire se fait sous anesthésie et n'engendre généralement pas de douleurs. En revanche, elle peut entraîner des infections urinaires et des lésions tissulaires au niveau de l'urètre et du méat urinaire, des calculs vésicaux ou encore des spasmes de la vessie.
Le sondage urinaire a des risques. Le principal risque est la survenue d'infections urinaires. Celles-ci sont le plus fréquemment des infections nosocomiales.
Au début, vous pourrez ressentir une gêne lors du passage de la sonde urinaire. Détendez-vous, respirez profondément et réessayez d'introduire la sonde. Ne forcez pas. Si la gêne persiste ou si une douleur apparaît, informez immédiatement votre médecin ou l'infirmier/ère qui vous suit.
Boire beaucoup d'eau permet de laver la vessie et de nettoyer l'urètre. Entretenir une bonne hygiène assure l'élimination des microbes. S'essuyer vers l'arrière après la selle est très important : cela évite de transporter les germes vers l'urètre. L'hygiène intime, si elle doit être régulière, doit aussi rester douce.
La présence de protéines dans l'urine (protéinurie) peut indiquerdes troubles aux reins, une maladie rénale, une pression artérielle élevée, l'inflammation des voies urinaires ou un cancer des voies urinaires. La présence de sucre dans l'urine peut révélerun diabète ou une maladie du foie ou du pancréas.
Il est possible de se baigner avec une stomie. Mer, piscine, douches et bains sont autorisés. Pour les patients colostomisés et selon la localisation de la stomie, il est possible d'utiliser une mini-poche qui permet de se baigner en toute sécurité.
Chez la femme enceinte, un test par bandelette, un ECBU et un antibiogramme sont réalisés avant de prescrire tout traitement. Dans les huit à dix jours qui suivent l'arrêt des médicaments, un ECBU de contrôle est réalisé pour s'assurer que l'infection est bien guérie.
Le terme méat s'applique le plus souvent à l'uretère ou à l'urètre. Le méat urétéral est situé à la jonction de l'uretère et de la vessie ; il permet l'écoulement dans la vessie de l'urine venant du rein.
Quand l'urine produite par un rein ne peut plus s'écouler dans l'uretère (canal qui va du rein à la vessie), à cause de calculs bloqués par exemple, le chirurgien peut placer une sonde en « double J » qui va permettre à l'urine de s'écouler.
Le globe vésical se définit par le gonflement de la vessie associé à une rétention d'urine. "Il se caractérise par l'impossibilité d'uriner malgré la réplétion vésicale. Cette rétention d'urines pouvant être aiguë et apparaître de manière brutale, ou chronique" ajoute le Dr Vardi.
En temps normal, les intervalles entre deux mictions sont supérieurs à deux heures. Si on urine fréquemment avec des intervalles plus courts, cela est considéré comme pathologique", explique le docteur Ala Chebbi, urologue qui précise que "la pollakiurie est fréquente chez les femmes".
La diurèse normale est d'environ 1,5 L d'urine par 24 h (maximum 2 L), ce qui correspond à 5-7 mictions par jour d'un volume de 200-250 mL. En cas d'hyperactivité vésicale, ce système est déréglé : la vessie se contracte trop souvent, avant qu'elle ne soit pleine.
"Or l'anurie (c'est-à dire l'absence totale d'urine pendant plus de 24h) traduit généralement une insuffisance rénale aiguë (IRA) à l'origine d'un taux élevé d'urée dans les urines (urémie) et des troubles électrolytiques qui mettent en jeu le pronostic vital à court terme", pour le docteur Thomas Serrato, néphrologue ...
Le symptôme le plus évocateur du cancer de la vessie est la présence de sang dans les urines ou hématurie, qui peut toutefois être présente dans d'autres maladies. Le cancer est détecté par des analyses d'urine et des examens d'imagerie médicale.
"Le terme scientifique d'urines blanches et laiteuses est pyurie, ce qui désigne la présence de pus dans les urines" indique le Dr Maxime Vallée. "Cela signifie qu'il y a une quantité trop importante de globules blancs dans les urines liée à une réaction inflammatoire sans forcément un processus infectieux.
Il faut recueillir l'urine après avoir laissé passer le premier jet, et de remplir le flacon en milieu de jet . Le premier jet est essentiellement contaminé par des souillures provenant de l'urètre et pourrait fausser les résultats. Il est donc plus prudent de ne pas le recueillir.