Un incipit dont l'action est retardée et qui donne peu d'informations est appelé dynamique statique suspensif. 3. Lorsque la fin d'un récit ne fixe pas définitivement le sort des personnages, on dit qu'elle est libre ouverte haletante.
Les grandes fonctions de l'incipit
En général, dans un incipit, le lecteur doit savoir où se déroule l'action, à quelle époque, qui raconte l'histoire, de quel genre littéraire elle relève, quel est le personnage de fiction principal, et quel est le lien avec le titre du livre.
L'INCIPIT PROGRESSIF
Tout comme le précédent, celui-ci présente les personnages et le contexte, avant l'entrée en action, mais il se distingue en ne livrant quant à lui l'information qu'au compte-gouttes, en créant certaines zones d'ombres propres à intriguer le lecteur.
L'incipit statique
Il y a peu d'action dans cet incipit, qui favorise plutôt la description. Il commence donc par peindre un décor avec précision, par décrire un contexte historique ou social ou encore par faire le portrait d'un personnage. Il est assez courant dans les récits réalistes.
On appelle « incipit » les premières lignes d'un récit, roman ou nouvelle. Le mot vient de la formule latine « incipit liber », « ici commence le livre ». L'incipit, dont la longueur est variable (on peut parler de la première phrase d'un récit, ou alors d'un ou plusieurs paragraphes) constitue un enjeu majeur.
L'incipit schématise les éléments caractéristiques du discours et reflète ainsi ce que le lecteur doit attendre du récit. C'est en effet dans l'incipit que se manifeste l'art d'écriture de Gautier et se déploie son souci d'un art pur, d'une écriture soigneusement ciselée et d'une œuvre solidement structurée.
In medias res (du latin signifiant littéralement « au milieu des choses ») est un procédé littéraire qui consiste à placer le lecteur, ou le spectateur, sans beaucoup de préalables au milieu de l'action, les évènements qui précèdent n'étant relatés qu'après coup.
Or, s'il y a bien deux moments clés dans un récit, ce sont : son début, appelé incipit, en référence à l'expression que l'on trouve au début des manuscrits latins du Moyen Âge, incipit liber, c'est‑à‑dire « ici commence le livre » et sa fin, appelée excipit (ou explicit).
La fonction essentielle d'un excipit est de donner un sentiment d'achèvement, en scellant le sort des personnages, parfois aussi en proposant une conclusion d'ordre idéologique (politique, morale ou philosophique). → Il faut cultiver notre jardin. (Voltaire, Candide, 1759).
1. Premiers mots d'un manuscrit, d'un ouvrage. 2. Premiers mots ou premières notes d'un ouvrage vocal ou instrumental.
L'incipit est constitué des premiers mots d'une œuvre. Ils ont le pouvoir de susciter l'intérêt des lecteurs ou au contraire de faire sombrer l'ouvrage dans l'indifférence. Le désir de lire tient à ces quelques mots.
L'explicit : ce terme désigne l'exact contraire de l'incipit : un explicit romanesque renvoie ainsi aux dernières pages d'un récit.
Les différents types d'incipit
1) L'incipit statique ou dit descriptif. 2) L'incipit dynamique ou dit d'action.
Qu'est-ce que l'incipit d'un roman ? L'incipit d'un roman, ce sont les mots par lesquels il s'ouvre. Autrement dit, c'est le début du livre. Le mot incipit est un terme latin, c'est une forme du verbe incipio, is, ere qui signifie « débuter, commencer ».
La longueur de l'incipit
Cet incipit, ce début, peut être compris au sens de plusieurs mots, plusieurs phrases ou même, plusieurs paragraphes. Selon la définition du distingué David Lodge, il comprendra le nombre de mots nécessaires pour faire basculer le lecteur dans le monde de l'auteur.
Comme vous l'avez sans doute remarqué, le premier chapitre est parfois précédé d'un aphorisme ou d'une citation que l'auteur juge particulièrement pertinente. C'est ce qu'on appelle l'épigraphe. Avant le premier chapitre, un livre peut comporter plusieurs sections, toutes légèrement différentes.
L'épilogue (du grec "ἐπίλογος", lui-même étant issu des mots ἐπί (epi) : sur, au-dessus et λόγος (logos) : discours) est la dernière partie, la conclusion d'une œuvre (discours, roman, film, pièce théâtrale, etc.). Il désigne plus particulièrement au théâtre classique un discours récapitulatif à la fin de la pièce.
(Néologisme) Fin d'un chapitre ou d'un livre (par exemple, le dernier chapitre, ou les dernières phrases, etc).
Le pacte que l'auteur conclut avec son lecteur consiste donc à penser le rapport entre production effective et production fictive comme compatibles. Autrement dit : tout en sachant que l'œuvre est une fiction et le produit d'un auteur, le lecteur accepte de la lire comme si elle ne l'était pas.
Cette locution latine trouve son origine dans l'écriture narrative. Elle désigne une situation où le lecteur est directement placé au milieu des choses, c'est-à-dire au coeur de l'action, un concept créé par Horace dans "L'art poétique".
Le prologue ne narre pas l'intrigue principale. Il contextualise. Au contraire du premier chapitre ou du premier acte, qui lui même traite des peripéties, le prologue se situe hors de l'action principale il ne doit pas mettre en scène les héros Pour un prologue, un narrateur omniscient peut prendre le relai.
1- LA SITUATION INITIALE :
La situation initiale d'un récit constitue le moment où le narrateur introduit son sujet. Dans cette première partie du texte, on présente le personnage principal et le contexte dans lequel évolue celui-ci AVANT que l'action ne débute.
L'épanadiplose est également une figure de narration utilisée dans de nombreux genres littéraires ; elle est alors nommée « épanadiplose narrative ». Il s'agit de la reprise d'une scène initiale ou d'un motif initial (dans l'incipit) à la fin (ou clausule) de l'intrigue.
Dénouement ou élément de résolution : il met un terme aux actions et conduit à la situation finale. Situation finale ou explicit : c'est le résultat, la fin du récit qui redevient stable.