Le langage paradoxal est une expression qui se contredit elle-même, un langage qui contient son propre paradoxe. La notion de langage paradoxal est similaire à celle de double contrainte (double bind, en anglais), une idée apparente en systémique.
Le paradoxe a l'apparence d'une vérité, mais il renferme pourtant une contradiction ou un conflit. Un exemple de paradoxe bien connu est le paradoxe du menteur : "J'affirme que je mens." Cette phrase est éminemment paradoxale, puisque son sens littéral semble s'annuler de lui-même.
Qui est contraire à la normale : Présence paradoxale d'un adversaire dans une réunion d'amis. 3. Qui est porté au paradoxe, qui aime le paradoxe : Un esprit paradoxal.
La communication est paradoxale lorsqu'elle contient deux messages qui se qualifient l'un l'autre de manière conflictuelle.
La communication paradoxale se base sur la diversité des façons dont nous pouvons interpréter un même message. Nous doutons des intentions de l'autre personne et nous choisissons d'interpréter ce qu'elle nous dit de la façon qui nous convient le plus ou dont nous pensons qu'elle correspond à ce qu'elle veut dire.
À ces deux sortes de "vérité" correspondent deux sortes de paradoxes bien différents : le paradoxe "externe", qui contredit la réalité, et le paradoxe "interne", qui se contredit lui-même.
Un paradoxe, du grec para, « contre », et doxa, « opinion », est une idée qui va à l'encontre de l'opinion commune. Cette figure de style repose sur le rapprochement de mots opposés (antithèse) au sein d'une expression dépourvue de sens logique… Du moins en apparence !
Ainsi, un moyen de sortir d'une double contrainte consiste à trier puis à «sauter» les niveaux logiques. Quand cela survient, au lieu d'être une source de pathologie, la double contrainte peut devenir une source de créativité et même d'éveil.
Métacommuniquer comme outil revient à prendre du recul par rapport au contenu de l'échange. Cela permet de modifier la perception que l'on a d'un sujet et de repositionner les choses en clarifiant ou en redéfinissant la ponctuation d'une relation.
La grande nouveauté apportée par l'École de Palo Alto est d'avoir mis la communication interpersonnelle au centre de sa vision et d'en avoir proposé une formalisation rigoureuse élaborée autour de quelques grands principes : le primat de la relation sur l'individualité ; le fait que tout comportement humain a une ...
Une fois que l'on a mis en avant l'opinion qui semble la plus évidente, il s'agit de la mettre en question, afin de faire apparaître le paradoxe ou la contradiction. Cette opinion commune n'est pas nécessairement fausse, mais elle a besoin d'être interrogée et d'être critiquée.
De façon paradoxale, contradictoire.
PARADOXALEMENT, adv. A. − [Modifie un verbe] D'une manière paradoxale, qui défie la raison. Un berceau suspendant paradoxalement au-dessus de l'abîme des tonnes de pierres au moyen de leur propre poids (Faure,Espr.
Heureux les pauvres en esprit, car le Royaume des Cieux est à eux. Cette sentence tirée des Béatitudes paraît de prime abord paradoxale. En effet, les propositions apparemment contradictoire « Heureux » et « les pauvres en esprit » (c'est-à-dire les pauvres, les humbles) sont ici associées.
On appelle paradoxe un raisonnement qui contredit une idée généralement admise. Il produit un effet de surprise et est porteur de vérité. Cette immortalité que donne un beau trépas. » Figure de l'ironie, l'antiphrase consiste à exprimer le contraire de sa pensée, sans pour autant voiler sa véritable opinion.
En résumé On ne peut pas ne pas communiquer signifie que dans toute interaction humaine, nous disons toujours quelque-chose même si nous ne disons rien. Notre présence et notre comportement véhiculent des informations non verbales. Il en résulte que nous ne pouvons pas ne pas nous influencer les uns les autres.
On parle de communication interpersonnelle quand nous nous retrouvons dans des situations où « l'émetteur » d'un message et « le récepteur » de ce message sont en présence et interagissent directement ou via un média (ex : je parle de quelque chose à quelqu'un ou à un groupe de personnes qui reçoit mon message).
2/ Ne vous engagez jamais dans une action en étant sur d'échouer. 3/ Communiquez sur la communication : dévoiler les non-dits, repérez les demandes tacites. Pour dépasser une injonction paradoxale, autorisez-vous à communiquer sur l'absurdité de la demande elle-même. 4/ Gardez en ligne de mire l'objectif suprême.
Une injonction paradoxale, ou double-contrainte, est le résultat de deux obligations contradictoires. On ne peut en respecter une, sans trahir l'autre. De nombreuses personnes souffrent de ces situations, dans leurs relations personnelles, dans leur travail, ou même face aux injonctions de la société.
Paul Watzlawick explique qu'on ne sort d'une boucle paradoxale (double contrainte) que par un recadrage, permettant une lecture de la situation à un niveau différent. La double contrainte étant une situation insoluble directement, sa résolution passe par un changement de niveau ou d'échelle.
Le contraire de l'oxymore est le pléonasme, figure de style qui consiste à utiliser deux termes de même sens, alors que l'oxymore rapproche deux termes de sens contraire.
Figure de style qui réunit deux mots en apparence contradictoires. (Exemple : un silence éloquent.)
Le but de l'usage de l'oxymore est de créer la surprise chez le lecteur. L'oxymore permet d'exprimer ce qui n'est pas concevable et permet aussi de rendre compte de ce qui est absurde.