La lecture autonome permet aux élèves de mettre en pratique les stratégies de décodage et de compréhension qu'ils ont apprises en classe et de développer leurs habiletés par la lecture de textes qu'ils ont eux-mêmes choisis.
La lecture cursive est une forme de lecture libre et courante qui vise à saisir le sens du texte dans sa globalité. C'est une lecture personnelle qui permet d'identifier les caractéristiques générales de l'œuvre lue : sa forme, son genre ainsi que son registre majeur.
C'est en lisant et faisant lire souvent, que l'enseignant habitue ses élèves à interroger les textes, à chercher du sens, qu'il leur apporte une première culture littéraire nécessaire pour nourrir leur imaginaire, enrichir leurs connaissances sur la langue.
Prévenez-les une à deux semaines avant les vacances, pour qu'ils aient le temps de se procurer l'ouvrage demandé, et demandez-leur de le lire pour la reprise des cours. Avant les vacances, organisez une séance de lancement pour susciter l'envie de lire l'œuvre. L'objectif est d'attiser la curiosité des élèves.
La lecture réflexive dirigée ou réflexion à haute voix consiste en deux phases: 1. Inviter les élèves, de manière cyclique, àprédire le contenu du texte, à poursuivre la lecture et à réfléchir à la lecture. Cette phase les amène à activer leurs connaissances antérieures.
Dans Le Rouge et le Noir, Stendhal dénonce la médiocrité hautaine de la Restauration, les privilèges de la noblesse et la toute-puissance de l'Église. L'auteur se sert par exemple du passage où Julien se trouve au séminaire afin d'en faire un microcosme : un lieu d'hypocrisie et de calculs.
La lecture cursive est proche de la lecture découverte fondée sur le plaisir de lire, la curiosité et l'intérêt pour un sujet. Relever des citations : Il est également possible de recopier quelques citations illustrant les principaux thèmes de l'œuvre.
L'argument qui tue sur Les Fleurs du mal : "Le recueil fait preuve de modernité en exaltant la beauté liée au mal." Le titre même du recueil, par le rapprochement qu'il fait des termes « fleurs » et « mal », à connotation opposée, suggère l'idée que l'on peut faire du beau à partir de quelque chose de mal.
L'explication linéaire consiste dans la présentation à l'oral d'un texte de littérature étudié en classe dans l'année.
Quelle morale ? Le bonheur réside dans la simplicité, serait-ce là le message que tente de nous faire passer Stendhal dans son œuvre ? En effet, les dernières pages du roman laissent une grande place à Fouqué, un « esprit sage », qui s'avère être le seul véritable ami de Julien.
Pour bien présenter l'œuvre, il faut donc comprendre "pourquoi on ne supporte pas ces textes à l'époque". "Ces poèmes sont jugés offensants pour la morale, résume Sonia Arbaretaz. Baudelaire choisit des thèmes qui n'avaient jamais été abordés en poésie". La notion de laideur est beaucoup utilisée par la professeure.
Emprisonné, rendu à sa solitude, Julien se rend compte qu'il n'a jamais cessé d'aimer Mme de Rênal. Il médite sur sa destinée et mesure l'étendue de la vanité de ses efforts de réussite sociale. Jugé, il est condamné à mort.
1 heure. 100 pages A4 arial 12 ; marges 2,5 ; interligne simple: env. 2 heures.
Dans un premier temps lisez doucement en faisant 2 sauts par lignes. Essayez de regarder chaque groupe de mots sans les prononcer dans votre tête. Puis progressivement augmentez la vitesse des sauts. Vous verrez qu'il est plus facile de lire sans subvocaliser lorsque vous lisez assez vite.
« Les Fleurs du mal » est un mélange détonant : cadeau empoisonné. Les fleurs viennent du mal. Cela signifie qu'il va parler du mal alors que le mot fleur signifie qu'à partir du mal, il va rechercher, cultiver quelque chose de bon. Baudelaire fait le constat que l'homme est enfoncé dans le mal.
Publiés en 1857, il a pour but de faire ressentir aux lecteurs le mal que l'auteur ressent. Selon lui c'est fleur dites « maladives » naissent de ses souffrances et, il juge l'ennui comme le premier responsable du mal.
La maladie. Elle est omniprésente dans le livre, à commencer par son titre. En effet, « mal » peut signifier « maladie », puisque Baudelaire dédie à Gautier « ces fleurs maladives ». On trouve le poème « la muse malade », qui indique bien que Baudelaire reconnait au morbide quelque beauté.
Au début il ne s'agit pour lui que d'un jeu où la manipulation est de mise. Il n'éprouve que de l'aversion, de la haine pour une caste qui n'est pas la sienne et contre laquelle il souhaite se venger car il ressent tout comme une injustice.
Première partie de l'œuvre : le noir
Grâce à ses capacités, Julien Sorel a pu poursuivre des études malgré sa classe sociale. Cela a fait de lui une cible pour M. de Rênal, le maire de Verrières, qui voit en lui un précepteur pour ses enfants. Il se préparait alors à mener une carrière ecclésiastique.
Animé par des valeurs d'un autre temps, doté d'esprit et de beauté, Julien Sorel est parvenu à prendre de plus en plus de pouvoir dans la haute société. Cependant, sa passion pour Mme de Rênal a raison de son ascension sociale.
La problématique se présente généralement sous la forme d'une question qui peut commencer par « dans quelle mesure », « en quoi », « comment ». Souvent, on n'arrive à la formuler qu'après avoir fait le plan : c'est normal, pas de panique ! Le nom n'est pas un hasard : une bonne problématique doit poser un problème.
L'introduction se divise en trois parties : sujet AMENÉ, sujet POSÉ, sujet DIVISÉ. Les premières lignes de l'introduction doivent présenter, dans un contexte général, la nature du sujet qui sera traité. Le lecteur est ainsi fixé, dès le départ, en voyant que tu as choisi d'aborder tel thème.