« Quand quelqu'un est un mythomane, c'est ce qu'on appelle un menteur pathologique, donc c'est quelqu'un qui ment au-delà de l'entendement habituel. [...] Les mensonges sont répétitifs, c'est presque compulsif.
Les menteurs, quant à eux, disent souvent "Je dis la vérité" ou des phrases qui tentent de souligner la véracité de ce qu'ils vous disent. En réalité, les personnes honnêtes ne ressentent pas le besoin de vous convaincre de leur honnêteté. Recherchez les incohérences : tous les mensonges comportent des incohérences.
Lorsque les gens se focalisent sur ce qu'ils veulent être vrai, ou qu'ils essaient de contrôler ce que les autres pensent être vrai, le mensonge compulsif peut en résulter. Le mensonge peut devenir stressant lorsqu'il commence à mettre à rude épreuve vos relations, ou lorsque vous êtes pris en délit de mensonge.
Quelle différence entre mensonge et mythomanie ? Contrairement à l'escroc, au menteur dit « normal » qui trompe son interlocuteur consciemment, la personne atteinte de mythomanie croit à ses propres mensonges. Elle se convainc de la réalité qu'elle se crée, car autrement son monde s'effondre.
La fameuse réponse à cette question. Roulements de tambours : NON ! Si vous avez en face de vous un manipulateur, un vrai de vrai, il ne changera pas. Il ne « possède pas » le module de la remise en question et donc du changement.
« Quand quelqu'un est un mythomane, c'est ce qu'on appelle un menteur pathologique, donc c'est quelqu'un qui ment au-delà de l'entendement habituel. [...] Les mensonges sont répétitifs, c'est presque compulsif.
Le cerveau d'un menteur est façonné par un ensemble de motivations obscures. Nous pourrions dire que la personne qui choisit de faire du mensonge un mode de vie possède un certain nombre d'objectifs très précis : désir de pouvoir, de statut, de domination, d'intérêt personnel …
Mentir demande un effort mental
Selon elle, le mensonge peut être à l'origine de troubles de personnalité : « Le mensonge est souvent associé à deux troubles, qui vont exploiter les autres dans le but de promouvoir le menteur : le trouble de personnalité antisociale et le trouble de personnalité narcissique. »
S'ils sentent que quelqu'un se referme sur leurs mensonges et soulève des questions, les menteurs ont tendance à se mettre en colère et à se mettre sur la défensive.
ScienceAlert révèle que pour démasquer un menteur, il faut se concentrer sur le nombre de détails de l'histoire. Si une personne donne une description complète du qui, quoi, où, quand et comment se sont passées les choses, alors elle dit sûrement la vérité.
Il croit en ses mensonges
Le mythomane adhère tellement de manière plus ou moins consciente à ses fabulations que la frontière entre réalité et mensonge devient flou.
La meilleure solution est d'aider petit à petit le mythomane à prendre conscience de la fausseté de sa réalité. Pour cela, vous pouvez confronter son discours avec des éléments qui ne sont pas en adéquation avec celui-ci, tout en ayant à l'esprit que la mythomanie peut être une maladie grave.
"Lorsque les gens disent la vérité, la plupart regardent de temps à autre autour d'eux et peuvent même regarder au loin de temps en temps. A l'inverse, les menteurs auront un regard froid, ferme pour intimider et diriger". Faites également attention à ceux qui clignent rapidement des yeux.
Ce terme, crée en 1905 par le psychiatre Ferdinand Dupré, vient du grec mythos qui signifie légende, et du latin mania, qui veut dire folie. Le mythomane ne se rend pas compte qu'il ment, incapable de faire la différence entre son imagination et la réalité.
Le seul traitement qui permet aujourd'hui de soigner la mythomanie, c'est la psychothérapie.
La motivation principale d'un mythomane, c'est le manque de contrôle : « Quelques fois, on peut rencontrer une personne qui ment alors qu'elle n'a pas de raisons apparentes de mentir, ni pour un objectif ou un gain personnel, ni pour protéger quelqu'un d'autre, ce qu'on appelle un mensonge neutre.
Alors, quels que soient sa forme et son auteur(e), comment et pourquoi le mensonge devient-il un poison dans la relation amoureuse ? Il peut ébranler la stabilité d'un couple « et mettre à mal la confiance au point d'envisager la séparation ou la vengeance, explique Lisa Letessier, psychologue clinicienne (1).
Les gens auront bien du mal à vous comprendre et à avoir de l'empathie pour vos émotions. Utilisez plutôt des exemples précis. Par exemple, évitez les remarques du genre « tu me laisses toujours régler les problèmes difficiles » et dites plutôt « j'étais énervée que tu me laisses seule face à Bob ce matin.
1er conseil : laissez le bénéfice du doute, observez, analyser. Dans un premier temps, essayez de ne pas aller trop vite en besogne. Si vous avez des doutes, laissez quelques jours passer. Le temps d'analyser le comportement de votre mari et, éventuellement, le temps pour lui de s'expliquer, au mieux d'avouer.