Le cas d'un contrat de mariage sous le régime de la communauté universelle avec une clause d'attribution intégrale au conjoint survivant est une solution pour avantager son époux. Ce contrat permet de faire du conjoint survivant le bénéficiaire unique de la succession.
L'assurance-vie est une option attractive en ce sens qu'elle est transmise hors succession. Elle sera particulièrement avantageuse si les conjoints ont choisi le régime de la séparation des biens qui les empêche d'utiliser une clause d'attribution intégrale.
La donation entre époux est la seule solution pour protéger le conjoint dans ce cas précis. Lorsque le défunt ne laisse ni enfant ni descendant, chacun des parents a droit à un quart de la succession en pleine propriété, le reste allant au conjoint survivant.
Le testament en faveur du conjoint
Pour améliorer les droits du conjoint survivant, chaque époux peut rédiger un testament accordant à l'autre la plus grosse part autorisée par la loi soit la « quotité disponible spéciale entre époux » (¾ en usufruit + ¼ en pleine propriété).
La donation au dernier vivant , ou donation entre époux, est une technique souvent utilisée pour augmenter la part d'héritage du conjoint survivant. Elle permet de lui attribuer une fraction du patrimoine de l'époux décédé plus importante que celle qui lui est dévolue par la loi.
La constitution d'une épargne sur un contrat d'assurance vie permet de transmettre un capital au conjoint survivant, en-dehors des biens inclus dans la succession. La clause bénéficiaire offre la possibilité de désigner la personne de son choix.
Les inconvénients :
La communauté universelle avec clause d'attribution intégrale peut présenter des inconvénients pour les enfants du couple. D'une part, ils sont privés dans un premier temps de l'héritage de leur parent décédé, ce qui peut poser parfois quelques problèmes financiers.
La donation au dernier vivant ou le testament
Une donation au dernier vivant ou un testament permet d'améliorer les droits successoraux du conjoint survivant et de lui laisser plus de choix.
50 % du bien acquis par le conjoint survivant lui reviennent de droit, 25 % reviennent au conjoint survivant, 25 % reviennent aux ascendants.
Tant que les deux époux sont toujours en vie et sont tous les deux propriétaires de leur logement, ils peuvent vendre leur maison de leur vivant, sans devoir réunir l'accord préalable des enfants.
La réversion est égale à 50% de la retraite que perçoit ou aurait perçu l'assuré décédé. La réversion est majorée de : la moitié de la majoration pour enfants si vous remplissez les conditions pour en bénéficier ; et la moitié de la rente viagère d'invalidité que la personne décédée percevait ou aurait pu percevoir.
En principe, votre époux ou épouse hérite de la moitié de la succession si vos 2 parents sont vivants ou des 3/4 de la succession si un seul de vos parents est vivant. La donation au dernier vivant vous permet de lui donner la totalité de votre succession.
IMPORTANT : le conjoint survivant ou partenaire de PACS est exonéré de droit de succession.
L'option pour l'usufruit permet au conjoint de disposer de l'ensemble des biens de la succession jusqu'à son décès. Ce choix est avantageux notamment lorsque le conjoint est âgé et que votre succession comprend un ou plusieurs biens immobiliers qu'il pourra à sa guise décider d'occuper ou de mettre en location.
Dès que la banque est informée du décès d'un cotitulaire (par les proches ou par un notaire), elle bloque automatiquement le compte indivis. Elle n'y enregistre plus aucune opération de dépôt ou de retrait. Le solde (positif ou négatif) du compte indivis est réglé en même temps que l'ensemble de la succession.
L'impossibilité de percevoir des loyers pendant toute la durée de l'usufruit reste un inconvénient majeur. Ce type d'investissement requiert donc des fonds immédiatement disponibles puisque le propriétaire ne pourra bénéficier d'un revenu locatif pour rembourser les échéances de son crédit bancaire.
Votre partenaire survivant n'a le droit à rien si vous n'avez pas rédigé de testament en sa faveur ! Ce sont vos enfants qui héritent de la totalité de votre succession. Si vous n'avez pas d'enfants, ce sont vos parents, ou à défaut, vos frères et sœurs qui hériteront.
Est-il nécessaire de faire une donation au dernier vivant ? La réponse dépend de la situation familiale et des objectifs de chacun. Si le but recherché est de protéger son conjoint en cas de décès, une donation entre époux, tout comme un testament, offre un outil de prédilection pour majorer sa part d'héritage.
Les produits d'épargne réglementés comme le Livret A, le Livret de Développement Durable, Le Livret d'Epargne Populaire, le Compte Epargne Logement sont clôturés le jour du décès. Les sommes sont remises aux héritiers (ou au notaire) lors du règlement de la succession.
Qu'est-ce que la donation "au dernier vivant" ? Simple et peu coûteuse (moins de 140 euros), la donation entre époux, aussi appelée donation “au dernier vivant”, permet au conjoint survivant d'augmenter sa part d'héritage, sans incidence sur les droits à payer puisque ceux-ci ont été supprimés par la loi.
Intérêt fiscal
La donation entre époux permet d'équilibrer les droits du conjoint survivant et des enfants afin de mieux équilibrer les abattements fiscaux.
Eviter les éventuelles difficultés. Le partage d'une succession, même en présence d'un testament, peut être source de litige et de conflits entre les héritiers. Les donations vous permettent de limiter ces difficultés. D'autant plus que pour chaque donation, la réserve héréditaire est respectée.
Le régime de la communauté universelle avec clause d'attribution intégrale au conjoint survivant permet de transmettre à son époux l'intégralité du patrimoine sans le paiement des frais de succession. En cas de décès, les enfants ne paieront les droits de succession qu'au second décès.
Voici les avantages de la communauté universelle : En cas de décès de l'un des conjoints, la clause d'attribution intégrale permet au conjoint survivant de recevoir tous les biens communs sans qu'une succession soit ouverte. La succession ne sera ouverte qu'au décès du deuxième conjoint.
la communauté universelle est contrat de mariage par lequel le patrimoine de cette communauté revient au survivant lorsqu'il comporte une clause « d'attribution intégrale » à son profit, ce qui n'est pas le cas de la donation au dernier vivant.