PHÉNOTYPE, subst. masc. BIOL. Ensemble des caractères observables, apparents, d'un individu, d'un organisme dus aux facteurs héréditaires (génotype) et aux modifications apportées par le milieu environnant.
génotype
Ensemble des caractères génétiques d'un être vivant, qu'ils se traduisent ou non dans son phénotype (ensemble des caractères physiques et biologiques d'un individu).
Le phénotype décrit l'ensemble des caractères observables d'un individu. Il dépend de l'expression des gènes (génotype) et de l'environnement. Par exemple, le fait de souffrir de diabète de type 2 peut à la fois être lié à des prédispositions génétiques et à de mauvaises habitudes alimentaires.
Le phénotype désigne les multiples caractéristiques observables des individus. Il résulte de l'expression de gènes modulée par certains facteurs de l'environnement. On le décrit à différentes échelles d'organisation du monde vivant : organisme, cellule, molécule.
Le phénotype peut être observé aux différents niveaux d'organisation des organismes vivants, on retient généralement les trois niveaux suivants : au niveau des molécules : phénotype moléculaire ; au niveau des cellules : phénotype cellulaire ; au niveau de l'organisme : phénotype macroscopique.
Pour chacun des phénotypes, il est possible de déterminer la présence d'anticorps dirigés contre les antigènes "absents". Par exemple, un individu du groupe A va posséder des anticorps anti-B. La détermination des phénotypes sanguins est très importante et permet de définir des règles de transfusion.
Gregor Mendel est un moine autrichien qui vécu entre 1822 et 1884.
Définition: Le génotype est constitué par l'ensemble des caractères héréditaires propres à un individu. La combinaison des deux gènes situés face à face sur les deux chromosomes homologues s'appelle le génotype. Le phénotype correspond à l'expression de ce patrimoine génétique dans un environnement donné.
Il résulte que l'effet sur le phénotype d'une variation ou d'une mutation dans un gène dépend : (1) de l'état des autres gènes dans le même génome ; (2) de l'environnement dans lequel est construit le phénotype [5, 7, 8]. Cette dépendance s'appelle aussi épistasie.
Un caractère phénotypique, pour un organisme vivant, est un de ses aspects anatomique, physiologique, moléculaire ou comportemental, qui peut être analysé (par exemple : la présence de cheveux).
Pour déterminer son génotype, on le croise avec un individu homozygote récessif. Cas avec un 1 seul gène et 2 allèles : G dominant et g récessif. L'individu homozygote récessif de génotype gg ne fournit qu'un seul type de gamète : g.
Mutation. Une mutation est une modification de la séquence d'ADN qui peut avoir lieu au niveau d'un gène. Elle peut arriver de manière spontanée ou être entraînée par un agent mutagène.
Gène - Dictionnaire environnement
Elément d'information héréditaire situé sur un chromosome en un locus donné. Chaque gène correspond à un caractère héréditaire particulier et constitue donc une unité d'information génétique.
Autrement, le génotype peut être défini comme l'ensemble des gènes d'un organisme et le phénotype comme l'ensemble des caractéristiques d'un organisme. Par conséquent, scientifiques et médecins parlent parfois par exemple du génotype d'un cancer particulier, séparant ainsi la maladie du patient.
Un gène, du grec ancien γένος / génos (« génération, naissance, origine »), est, en biologie, une séquence discrète et héritable de nucléotides dont l'expression affecte les caractères d'un organisme. L'ensemble des gènes et du matériel non codant d'un organisme constitue son génome.
Le phénotype résulte de l'expression du génotype
Chaque gène est représenté par 2 allèles, identiques ou différents, formant le génotype de l'individu. Les 2 allèles d'un gène s'expriment en même temps : S'ils sont identiques, un type de protéine sera formé S'ils sont différents, 2 types de protéines seront formés.
Le phénotype dépend du génotype. Il résulte de processus biologiques complexes dans lesquels interviennent des protéines provenant de l'expression de plusieurs gènes. La mutation d'un seul de ces gènes peut suffire à modifier le phénotype.
"Un allèle est dit dominant lorsque la caractéristique qu'il code (physique ou maladie) va s'exprimer, même s'il n'est présent que sur un seul allèle du gène" explique la généticienne.
Le groupe sanguin dépend de l'expression d'un gène, dit ABO. Un bébé hérite d'un gène de chacun de ses parents, ce qui donne les possibilités suivantes : AA, BO, AB, OO, BB, AO. Les gènes A et B sont dominants (ou“co-dominants” pour A et B), le gène O est récessif.
Les phénotypes érythrocytaires rares sont le plus souvent caractérisés par l'absence d'expression d'un antigène de fréquence élevée exprimé sur la membrane des globules rouges. Un sujet présentant un tel phénotype peut s'immuniser vis-à-vis de l'antigène manquant, à l'occasion d'une transfusion ou d'une grossesse.
Les groupes sanguins, ou phénotypes érythrocytaires, correspondent à des antigènes membranaires de l'érythrocyte, dont l'expression est déterminée par une série de systèmes génétiques polymorphes.
Les individus, et par voie de conséquence leurs gènes, sont en effet soumis à de nombreux facteurs environnementaux : alimentation, maladies, médicaments et toxiques, stress, lieu & hygiène de vie, qui peuvent modifier autant leurs cellules que leur ADN.
Les chromosomes sont constitués d'ADN qui porte les gènes (20 000 environ). L'information génétique est répartie sur les 46 chromosomes (23 paires).
La génétique est l'étude de la transmission des caractères héréditaires chez les êtres vivants. Elle vise à déterminer les modes de transmissions et à documenter les variations dans les gènes entre les individus d'une même personne. Elle vise aussi à réaliser l'étude de la fonction des gènes.