Les risques pour la santé sont des facteurs chimiques, physiques ou biologiques dans notre environnement qui peuvent avoir des effets négatifs sur notre santé, à court ou à long terme. L'exposition peut se produire par le toucher, l'inhalation et l'ingestion.
Le risque peut être latent (il n'est pas encore manifeste), apparent (il se manifeste) ou disparu (il ne peut plus se manifester).
Il s'agit des plans grand froid, canicule, chikungunya/dengue/zika, pandé mie grippale, infections sexuellement transmissibles, conduites addictives, risque du soleil, vaccination.
Le risque est « une notion abstraite, inobservable directement, une catégorie de statut intermédiaire entre celle des dangers et celle des dommages ». C'est un évènement à venir, donc incertain.
Risque : « Danger éventuel, plus ou moins prévisible, inhérent à une situation ou à une activité ». « Éventualité d'un événement futur, incertain ou d'un terme indéterminé, ne dépendant pas exclusivement de la volonté des parties et pouvant causer la perte d'un objet ou tout autre dommage ».
Il existe plusieurs typologies des risques. On distingue classiquement les risques liés à l'action de l'homme (risques anthropiques) et les risques naturels (liés à un aléa naturel).
Les risques sont classés en 5 grandes familles : les risques naturels : avalanche, feu de forêt, inondation, mouvement de terrain, cyclone, tempête, séisme et éruption volcanique. les risques technologiques : d'origine anthropique, ils regroupent les risques industriels, nucléaires, biologiques, rupture de barrage…
Le risque peut être qualifié par son niveau (faible, moyen ou élevé) qui traduit son importance. Ce niveau est estimé en combinant les estimés qualitatifs ou quantitatifs respectifs des deux dimensions suivantes : l'importance des conséquences; la probabilité d'observer ces conséquences.
Une matrice de risques est souvent utilisée lors d'une évaluation des risques pour mesurer le niveau de risque en considérant la conséquence/gravité et la probabilité de blessure d'un travailleur après avoir été exposé à un danger. Les deux mesures peuvent ensuite aider à déterminer la cote de risque globale du danger.
Les risques naturels : avalanche, feu de forêt, inondation, mouvement de terrain, cyclone, tempête, séisme et éruption volcanique. Les risques technologiques : d'origine anthropique, ils regroupent les risques industriels, nucléaires, biologiques, ruptures de barrage…
auxquels sont exposés les professionnels de santé : horaires atypiques, contraintes de rythme de travail, agressions de la part du public, exposition à des produits chimiques, troubles musculo-squelettiques (TMS). Les « risques psychosociaux » semblent consubstantiels au secteur de la santé.
Les secteurs d'activité les plus accidentogènes. · Le BTP est le secteur où l'on dénombre proportionnellement le plus d'accidents du travail (environ le double de la moyenne nationale). Au sein même des secteurs les plus touchés, des inégalités apparaissent : certains métiers se révèlent extrêmement risqués.
La prévention des risques professionnels recouvre l'ensemble des dispositions ou des mesures prises ou prévues à tous les stades de l'activité en vue d'éviter ou de diminuer les risques professionnels.
Les risques physiques englobent les risques liés aux glissades, aux trébuchements, aux chutes, à l'électricité, au bruit, aux vibrations, aux rayonnements, à la chaleur, au froid et à l'incendie.
Méthode d'évaluation des risques professionnels à 4 critères : Occurence, Exposition, Gravité, Maitrise.
Le PPMS, ou « Plan Particulier de Mise en Sûreté » est un dispositif règlementaire dont l'objectif est de mettre en place une organisation interne à l'établissement afin d'assurer la mise en sécurité de toutes les personnes présentes dans l'établissement en cas d'accident majeur externe à l'établissement.
Le risque anthropique se caractérise par un accident lié à une activité humaine (exemples : site industriel, canalisations de transport de matières dangereuses…) et pouvant entraîner des conséquences graves pour le personnel, les populations, les biens, l'environnement ou le milieu naturel.
L'employeur réalise l'analyse des risques avec la participation des travailleurs, via par exemple des questionnaires (pour des résultats quantitatifs) ou sous forme de groupes de discussion (pour des résultats plutôt qualitatifs). Tous les travailleurs ne doivent pas forcément être entendus.
Intégrer les risques : prendre en compte l'ensemble des risques et estimer les impacts sur le projet. Évaluer et prioriser les risques : déterminer les probabilités d'incidents et classer les risques à traiter en priorité. Traiter les risques : mettre en place des stratégies pour contrôler les risques.