L'apnée du sommeil est un trouble sévère du sommeil où la respiration est longuement interrompue de façon répétée, suffisamment pour perturber le sommeil et réduire la quantité d'oxygène et augmenter le taux de dioxyde de carbone dans le sang.
Qu'est-ce qu'une apnée du sommeil sévère ? Comme son nom l'indique, l'apnée du sommeil se manifeste la nuit, durant la phase de sommeil. Provoqué par une obstruction des voies respiratoires, ce trouble de la ventilation prend la forme de pauses respiratoires involontaires, plus ou moins fréquentes.
L'apnée du sommeil est un trouble du sommeil grave qui peut aggraver votre risque de développer d'autres pathologies chroniques et potentiellement fatales.
Ce traitement des apnées du sommeil consiste en l'utilisation d'un appareil qui, pendant la nuit, envoie l'air dans les voies respiratoires avec une légère surpression. On parle de PPC (pression positive continue) ou de CPAP (pour l'anglais Continuous Positive Airway Pressure, de même signification).
Les médecins considèrent qu'elles sont problématiques lorsqu'il y en a plus de 5 par heure. Dans les cas graves, elles surviennent jusqu'à plus de 30 fois par heure. Ces apnées perturbent le sommeil et se traduisent principalement par une fatigue au réveil, des maux de tête ou une somnolence pendant la journée.
Les conséquences de l'apnée du sommeil
Parmi les maladies qui sont aggravées ou déclenchées par l'apnée du sommeil, on note principalement l'hypertension artérielle, le diabète type 2, l'obésité, la dépression, la perte de libido, des troubles de concentration et des pertes de mémoire (6).
L'apnée obstructive du sommeil est un trouble respiratoire sérieux qui interrompt votre sommeil. « Apnée obstructive du sommeil » signifie que vous avez de courts arrêts respiratoires, pendant que vous dormez. Ces pauses de la respiration – appelées apnées – durent entre 10 et 30 secondes, parfois plus longtemps.
Ce traitement est-il coûteux ? Actuellement, l'apnée du sommeil n'est pas reconnue comme une ALD (affection de longue durée) et n'est donc pas prise en charge à 100% par l'Assurance maladie.
Les personnes qui ronflent et celles qui souffrent d'apnée du sommeil. Ces personnes ne devraient pas dormir sur le dos. Dormir sur le côté s'avère la meilleure option puisque cette position contribue à ouvrir les voies aériennes.
1. Allongez-vous dans votre lit et détendez-vous un moment avant d'enfiler votre masque CPAP. 2. Si vous avez un masque CPAP nasal, inspirez par le nez et expirez par la bouche.
Le traitement CPAP aidera-t-il à perdre du poids? Oui! Une étude de trois mois sur les utilisateurs de CPAP publiée dans le New England Journal of Medicine a montré une nette réduction de l'indice de masse corporelle, ainsi qu'une diminution légère à modérée de la pression artérielle et des taux de cholestérol1.
Les facteurs de risque de l'apnée du sommeil. Le surpoids, l'obésité, des antécédents familiaux de syndrome d'apnée du sommeil, et l'âge constituent des facteurs de risque reconnus de l'apnée du sommeil, en particulier celui du syndrome d'apnée obstructive du sommeil, chez l'adulte.
Ainsi le SAOS pourrait entraîner une toux chronique par le biais d'une hypersensibilité laryngée secondaire aux hypopnées et apnées.
L'insuffisance cardiaque peut apparaître chez une personne qui souffre d'apnée du sommeil non traitée. Cette fatigue du cœur peut aussi s'expliquer de façon mécanique. Lorsqu'une apnée obstructive survient, le corps fait tout de même des efforts pour respirer même si l'air est bloqué au niveau du pharynx.
Il n'empêche pas de dormir sur le dos, mais garde la tête et le cou alignés avec le reste du corps. Cela permet à l'air de circuler plus facilement dans les voies aériennes et évite le ronflement.
Il est pratiqué dans le cas des troubles du sommeil ou de la vigilance comme la somnolence diurne, les ronflements excessifs, les pauses respiratoires pendant le sommeil ou une fatigue persistante.
L'hypopnée du sommeil est très similaire à l'apnée du sommeil, à la fois dans son mécanisme et dans ses conséquences. Elle se différencie toutefois par une réduction du flux respiratoire plutôt que son arrêt complet.
Ronflements, sommeil agité, troubles de la respiration nocturne, somnolence dans la journée, fatigue, sont des symptômes évocateurs d'apnée du sommeil. Le diagnostic est confirmé par un enregistrement du sommeil qui précise également le degré de sévérité du syndrome d'apnée du sommeil.
Certaines activités favorisent la respiration, la détente, la relaxation. Se mettre à les pratiquer est un bon moyen de lutter contre les apnées du sommeil. Le yoga et le taï-chi sont des techniques anciennes qui se concentrent sur le souffle. Quelques minutes par jour suffisent à améliorer les capacités respiratoires.
Habituellement, les régimes d'assurance-maladie offerts par les employeurs couvrent jusqu'à 80 % du coût des appareils et fournitures CPAP tels que les masques, les tubes, les filtres, etc.
Des changements physiques : poids, allergies, caractéristiques faciales et état de santé général. Les habitudes de sommeil. Les effets indésirables de certains médicaments. La modification de la pression d'air requise ou le dérèglement de l'appareil.
AirFit F30
Comme son homologue nasal, ce masque est super confortable et permet un sommeil agréable, même pour les dormeurs qui bougent.
Qui est concerné ? Toutes les tranches d'âge, de quelques mois de vie à 18 ans, sont concernées. Mais le plus souvent entre 2 et 8 ans, puis à l'adolescence, entre 12 et 16 ans. Les apnées du sommeil sont aussi plus fréquentes chez les enfants nés prématurément (avant 8 mois de grossesse).
Vous vous réveillez entre 1h et 3h du matin
Votre réveil durant cette tranche horaire, peut s'expliquer par une consommation excessive d'alcool ou de café. Pour éviter cela, il est ainsi conseillé de boire beaucoup d'eau et de manger sainement.
« On peut être réveillé par des troubles respiratoires ou, lors de la ménopause par exemple, avoir le sommeil perturbé par des suées nocturnes et une sensation de montée en température ». Enfin, « des réveils très précoces peuvent être le signe d'une dépression », souligne la spécialiste du sommeil.