L'acronyme ESG signifie Environnement, Social et Gouvernance et se rapporte aux trois principaux facteurs permettant d'évaluer le caractère durable d'un investissement. Il tire son origine du concept de « triple performance » également appelé « triple P », pour « Personnes, Planète, Profit » créé dans les années 1990.
Dans le monde de la finance, l'approche ESG (Environnement, Social, Gouvernance) correspond à la prise en compte de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance dans les processus d'analyse et de décision d'investissement.
Une façon de différencier la responsabilité sociale des entreprises (RSE) et la gouvernance sociale et environnementale (ESG) est de considérer la RSE comme qualitative et déterminée par des considérations et des engagements internes à l'entreprise, et la GSE comme quantitative et déterminée par des exigences externes ...
L'analyse ESG (environnemental, social, et gouvernance) permet l'analyse de critères qui ne sont pas d'ordre financier. Les émissions carbone d'une entreprise sont induites par son existence, c'est-à-dire à la fois par sa construction et par son fonctionnement.
On peut distinguer quatre types d'indicateurs : les indicateurs d'activité, d'efficacité, d'efficience et de performance.
En effet, chaque agence de notation (parmi les françaises les plus réputées : Vigeo, Ethifinance, Innovest et BMJ CoreRating…) ou société de gestion s'appuie sur sa propre méthodologie et son propre indicateur de mesure pour sélectionner les investissements ESG.
En plus des critères financiers, les critères ESG jouent un rôle accru dans les décisions d'investissement. Ils constituent un indicateur important des risques potentiels au sein d'une entreprise, risques qui pourraient avoir un impact négatif sur le prix des parts et des obligations.
Les notations ESG sont une mesure du risque associé à une entreprise sur la base de ses politiques et pratiques. Les notations aident à déterminer les perspectives financières à long terme d'une entreprise et sont des paramètres clés pour les investisseurs.
L'objectif de l'ESG est de créer de la valeur commerciale tout en ayant un impact sociétal et environnemental. Et c'est plus qu'un simple effet de mode : les investissements ESG devraient atteindre 53 000 milliards de dollars d'ici 2025.
Une entreprise intégrant les critères ESG au cœur de son activité à moins de chance de connaître des dysfonctionnements liés à des problèmes environnementaux, sociaux et de gouvernance, ce qui en fait un investissement à risque plus faible pour les investisseurs.
Quand on parle de risque ESG, on fait référence aux risques auxquels sont exposées les entreprises qui ne respectent pas les critères ESG. Choisir d'investir dans ces entreprises représente pour les investisseurs un risque supplémentaire. C'est donc un risque pour l'entreprise mais aussi un risque pour l'investisseur.
L'ESG Finance est-elle une école reconnue par l'Etat ? L'ESG Finance est un établissement d'enseignement supérieur reconnu par l'Etat, reconnaissance accordée pour la qualité de la pédagogie, de l'administration, de la gestion et des équilibres financiers.
Comment s'y prendre pour intégrer les facteurs ESG? « L'important, c'est de commencer avec des choses qu'on comprend bien, puis de s'améliorer avec le temps », conseille Mme Méthot.
Les KPI, Key Indicator Performance en anglais, sont les indicateurs d'une entreprise qui permettent de mesurer une performance. Autrement appelés ICP en français, Indicateurs Clés de Performance, ils sont nécessaires pour apprécier la situation réelle d'une entreprise et donc son état de santé à un instant T.
En d'autres termes, la RSE c'est la contribution des entreprises aux enjeux du développement durable. Une entreprise qui pratique la RSE va donc chercher à avoir un impact positif sur la société tout en étant économiquement viable.
Les cibles sont au nombre de 169 et sont communes à tous les pays engagés. Elles répondent aux objectifs généraux suivants : éradiquer la pauvreté sous toutes ses formes et dans tous les pays, protéger la planète et garantir la prospérité pour tous (voir : trois piliers du développement durable).
Pas d'obligation RSE stricto sensu pour les PME et TPE
L'obligation de reporting concerne uniquement : les entreprises cotées en bourse (loi NRE de 2001) les entreprises au chiffre d'affaires supérieur à 100 millions d'euros ou de plus de 500 employés (Grenelle II de 2010)