L'énucléation au laser Holmium de l'adénome prostatique (HoLEP) consiste à retirer la partie interne de la glande prostatique (adénome), qui obstrue progressivement le canal urinaire à partir de la cinquantaine, générant des troubles urinaires et/ou des complications urologiques : blocage, infection, calcul de vessie…
Cette intervention est réalisée sous anesthésie générale ou locorégionale par les voies urinaires naturelles, le chirurgien introduisant son appareil laser par l'urètre. Cette intervention peut utiliser : – soit la vaporisation laser : le tissu de l'adénome est vaporisé (ce qui le détruit) par le biais d'un laser.
La zone qui a été opérée nécessite souvent plusieurs semaines pour cicatriser. Lors de cette période, vous pouvez ressentir une irritation ou des brûlures du canal urinaire en urinant. Vous pouvez aussi ressentir des envies urgentes ou plus fréquentes d'uriner y compris la nuit.
Il faut boire abondamment durant toute cette période post-opératoire, éviter toute pression dans l'abdomen en combattant par exemple la constipation et en s'abstenant de tout effort important pendant un mois au minimum. Pendant environ un mois après l'intervention, il faut éviter également tout rapport sexuel.
Quels sont les risques et les complications ? Les risques liés à cette procédure sont relativement faibles. Cependant, il existe des risques potentiels tels que des saignements, des infections de la prostate, une douleur prolongée, une rétention urinaire et une incapacité temporaire à uriner.
Il est possible de reprendre l'activité sexuelle après le premier mois lorsque les urines sont devenues claires et que les symptômes ont disparu.
L'intervention consiste à introduire par les voies naturelles, c'est-à-dire sans cicatrice, un résectoscope par l'urètre jusqu'à la prostate. La procédure opératoire est réalisée sous anesthésie générale ou rachis-anesthésie, aucune douleur n'est donc ressentie par le patient.
La durée d'hospitalisation étant le plus souvent très courte (48h par exemple en cas de chirurgie robot assistée), les patients sortent le plus souvent avec la sonde. Des drains sont parfois posés temporairement afin d'évacuer les épanchements liquides (sérum sanguin) générés par l'intervention.
On peut tout à fait reprendre une activité sexuelle agréable durant la période post-opératoire tant qu'on fait ça en douceur. Certaines se sentent prêtes après quelques jours, d'autres ne sont pas bien disposées mentalement ou ont encore les seins sensibles et attendent alors quelques semaines.
La prostatectomie laparoscopique offre certains avantages comparativement à la prostatectomie radicale ouverte, dont une perte de sang et une douleur moins importantes, une hospitalisation plus courte, un rétablissement plus rapide et une sonde qui demeure en place moins longtemps.
Elle expose à certaines complications comme les fuites urinaires ou un dysfonctionnement érectile. Une récente étude menée par une équipe de recherche en soins infirmiers met en évidence une complication souvent ignorée : le difficile rétablissement psychologique.
En effet, s'il est important de boire en quantité suffisante pour éviter les infections de la prostate, il faut éviter les boissons comme le thé, le café et le vin blanc, qui ont des effets diurétiques et qui poussent donc à uriner davantage.
Le toucher rectal permet à votre médecin de voir si votre prostate a une forme inhabituelle. Il s'agit d'introduire un doigt dans votre anus pour pouvoir palper la prostate. En effet, celle- ci se trouve juste contre la partie terminale de l'intestin (le rectum).
Les complications générales
Parfois, il peut y avoir quelques brûlures en urinant ou de façon plus rare de la fièvre. L'analyse d'urine faite systématiquement en cours d'hospitalisation confirmera le diagnostic. Un traitement antibiotique est alors prescrit pendant plusieurs jours.
La technique d'énucléation au laser Holmium permet d'intervenir sur l'adénome de la prostate par les voies naturelles, quelque soit le volume de la glande. Elle consiste à une exérèse en un seul bloc de la partie centrale de la prostate à l'aide d'une fibre laser Holmium-YAG de forte puissance.
Ce traitement, nommé « Lutétium 177-PSMA-617 », se compose d'une molécule vectrice permettant de cibler les cellules cancéreuses et d'un élément radioactif émettant un rayonnement ayant vocation à détruire l'ensemble des cellules cancéreuses, avec l'avantage d'irradier aussi les cellules tumorales voisines.
En effet, bouger permet de : Garder la force dans les muscles. Activer la circulation du sang et diminuer le risque de caillots. Donner de l'appétit et faciliter la digestion.
Les complications peuvent être générales (phlébite, embolie pulmonaire, infection générale, compression ou lésion vasculaire ou nerveuse en dehors du site opératoire) ou locales (hématome, désunion cutanée, trouble de cicatrisation, nécrose cutanée, cicatrice disgracieuse ou douloureuse, infection du site opératoire ou ...
Masser sa cicatrice permet d'assouplir les tissus, de réduire les adhérences, de stimuler la microcirculation et d'améliorer progressivement l'aspect de la cicatrice. Les massages sont possibles dès que les croûtes ont disparu.
Il est conseillé de boire beaucoup (2 à 3 litres par jour), notamment les premiers jours, ou lorsqu'il y a du sang. Les boissons alcoolisées, la bière, les aliments pimentés sont déconseillés pendant le mois post-opératoire, au risque d'aggraver les symptômes.
Quelle opération est la plus douloureuse ? D'après les études sur le sujet, les deux chirurgies les plus pourvoyeuses de douleur en post opératoire sont la chirurgie mammaire (notamment la chirurgie plastique pour les patientes qui subissent une pose de prothèse mammaire) et la chirurgie thoracique [3].
Les troubles de l'érection (impuissance sexuelle) restent une séquelle fréquente après l'ablation chirurgicale d'un cancer de la prostate (prostatectomie radicale). Ils sont susceptibles d'altérer sévèrement la qualité de vie et l'image de soi des hommes.
L'incapacité d'uriner après une opération chirurgicale est une complication relativement commune. Généralement, ce problème est résolu par l'utilisation d'un cathéter, un tube mince introduit dans la vessie pour permettre à l'urine de se vider.
Il est également fréquent de voir réapparaître des saignements 2 à 3 semaines après l'intervention. Vous devez consulter votre chirurgien urologue dans le cas où vous constatez : des saignements qui augmentent.
Il est normal de ressentir de la douleur après votre chirurgie. Elle se manifeste par une sensation de brûlure ou de tiraillement au niveau des incisions. Elle est plus forte durant les premières 24 à 48 heures puis elle diminue peu à peu.