La litote consiste donc à dire moins pour suggérer plus. La plus connue est contenue dans Le Cid de Corneille. Dans l'acte III, scène IV, Chimène s'adresse à Rodrigue en ces termes : « Va, je ne te hais point ! », pour lui signifier qu'elle l'aime encore.
Les litotes sont une forme d'euphémisme dans laquelle un sentiment est exprimé ironiquement en niant son contraire. Par exemple, dire « Ce n'est pas le meilleur temps aujourd'hui » pendant un ouragan serait un exemple de litotes, impliquant par l'euphémisme ironique que le temps est en fait horrible.
Ça ne sentait vraiment pas la rose. Dans cet exemple, on retrouve une litote, puisque l'expression atténuée Ça ne sentait vraiment pas la rose est employée pour en faire comprendre davantage, soit le fait que l'odeur de la maison était très désagréable.
On l'aura deviné, la litote est donc une figure de style qui réside sur un principe d'atténuation : on en dit moins que ce que l'on pense vraiment, par pudeur, par ironie ou pour mettre en valeur le propos. La mise en avant vient de l'effet de contraste entre ce qui est dit réellement et ce qui est dit implicitement.
« La litote consiste à dire moins pour faire entendre davantage, c'est-à-dire à choisir une expression atténuée de manière à renforcer l'information. Elle a donc une orientation inverse à celle de l'euphémisme, qui cherche à amoindrir l'information » (Molinié, 1992 : 207).
Atténuation dans l'expression de certaines idées ou de certains faits dont la crudité aurait quelque chose de brutal ou de déplaisant. (Exemple : il s'est éteint, il est parti pour un monde meilleur, etc., à la place de « il est mort ».)
Les litotes impliquent généralement des doubles négations ou la négation de l'opposé de ce que l'on veut dire. Par exemple, « Je ne suis pas malheureux » signifie « Je suis heureux », et « Ce n'est pas le pire jour de ma vie » signifie « C'est un jour plutôt bon ».
Il existe de nombreuses figures de style, chacune avec ses propres caractéristiques et effets, mais quelques exemples courants incluent la métaphore, la comparaison, l'anaphore, l'antithèse, l'hyperbole, la litote, la personnification, l'allitération, l'assonance et la répétition.
L'hyperbole est le contraire de la litote.
L'ironie, aussi appelée antiphrase, est une figure de style d'opposition qui consiste à exprimer le contraire de sa pensée, avec l'intention que le destinataire comprenne que l'on pense l'inverse de ce qui est dit.
Un euphémisme se construit souvent avec une périphrase : on emploie alors un groupe de mots qui vient remplacer un mot qu'on veut éviter d'employer. Pour reprendre l'exemple de la mort, on la désigne sous plusieurs appellations, dont la plus célèbre est sans doute « la Grande Faucheuse ».
L'euphémisme est une figure de style utilisée pour atténuer une idée qui pourrait choquer ou blesser. On l'emploie généralement pour parler de sujets comme la mort, la maladie, la vieillesse et d'autres sujets tabous ou jugés immoraux.
L'antiphrase (substantif féminin), du grec antiphrasis, de anti- préfixe (« contre ») et phrasis (« action d'exprimer par la parole »), est une figure de style qui consiste à employer, par ironie ou par euphémisme, un mot, une locution ou une phrase, dans un sens contraire à sa véritable signification.
L'hyperbole est une figure de style d'amplification. Elle consiste à exagérer une idée, une réalité, un sentiment, etc. dans le but de l'accentuer et de créer une forte impression.
L'euphémisme est une figure de style d'atténuation. Elle consiste à exprimer une réalité difficile, choquante, triste, déplaisante ou perçue négativement de façon adoucie à l'aide de termes plus faibles, atténués. On retrouve cette figure de style dans différents types de textes.
Il existe de nombreuses figures de style, chacune avec ses propres caractéristiques et effets, mais quelques exemples courants incluent la métaphore, la comparaison, l'anaphore, l'antithèse, l'hyperbole, la litote, la personnification, l'allitération, l'assonance et la répétition.
Les synonymes d'euphémisme sont : adoucissement, antiphrase, atténuation ou encore litote.
Les plus communes sont sans doute la comparaison, la métaphore, la périphrase, la métonymie et la personnification.
L'épiphore : Reprise d'un mot ou de plusieurs mots en fin de phrase, de strophe ou de paragraphe. Le parallélisme : Structure parallèle de deux énoncés. La gradation : Succession de termes d'intensité croissante (gradation ascendante) ou décroissante (gradation descendante).
anaphore
1. Reprise du même mot au début de phrases successives. (Exemple : Mon bras qu'avec respect toute l'Espagne admire, / Mon bras qui tant de fois a sauvé cet empire [Corneille].)
L'hyperbole est la principale figure de l'exagération. Elle exagère l'expression d'une idée ou d'une réalité -le plus souvent une exagération qui tend vers l'impossible- pour la mettre en relief. Elle fait appel aux superlatifs, accumulations de mots, comparaisons… Son pouvoir évocateur frappe l'imagination du lecteur.
La métonymie est une figure de style de substitution qui consiste à remplacer un terme par un autre qui lui est associé. On retrouve cette figure de style dans différents types de textes. « C'est que mon père est dans l'armée et qu'il est souvent en mission.
La métonymie est une figure de substitution, car elle crée un rapport d'équivalence entre deux éléments. En remplaçant un terme par un autre qui lui est lié, elle permet de faire ressortir une caractéristique de la réalité qu'elle représente pour en dégager un sens, parfois mélioratif ou péjoratif.
L'antiphrase
En employant un mot, un groupe de mots ou une phrase dans un sens contraire à sa véritable signification, le plus souvent par ironie. L'exemple le plus célèbre nous vient du théâtre, et précisément du Barbier de Séville de Beaumarchais.
Contrairement à l'antiphrase et à l'euphémisme, la litote est construite à la forme négative. De même, l'antiphrase et la litote atténuent un propos en apparence, pour mieux le renforcer dans la réalité, tandis que l'euphémisme l'adoucit pour de vrai.