Elle se définit comme étant une absence de gestes appropriés pour assurer la sécurité, le développement et le bien-être de l'enfant. Les besoins primaires (nourriture, santé, hygiène, habillement…), qui permettent à l'enfant de s'épanouir et de se construire, sont affectés.
Cette absence de gestes garants de son bien-être a un nom : la négligence parentale. S'il s'agit de la forme de maltraitance la plus souvent signalée aux services de protection de la jeunesse, c'est aussi l'une des plus néfastes pour le développement des enfants.
o Le phénomène de la négligence est souvent associé à d'autres problématiques (abus sexuel, abus physique, mauvais traitements psychologiques, violence conjugale et familiale, problèmes de santé mentale, toxicomanie, déficiences intellectuelles, pauvreté, etc.) dont il faut tenir compte.
Les répercussions à court et à long termes associées à la négligence sont souvent graves et comprennent des décès, des changements psychologiques dans le cerveau, des troubles scolaires, des comportements criminels et des troubles de santé mentale.
Il peut s'agir, par exemple, d'une évaluation incomplète ou inadéquate de l'état de santé d'un client, d'un manque de surveillance clinique ou de suivi, ou encore d'une omission de soin. La négligence se manifeste auprès de tous les types de clientèle et dans tous les milieux de soins.
Une enfance difficile, cela signifie des traumatismes et ils sont plus courants qu'on ne le pense. Bien sûr, les événements indésirables vécus dans l'enfance sont très variables, et de ce fait, plus ou moins traumatisants.
Ces parents, dits autoritaires, ont tendance à avoir des enfants qui sont étouffés dans leur capacité à résoudre les problèmes de façon créative et sont plus susceptibles de recourir à des moyens unilatéraux ou antisociaux pour résoudre les conflits.
Les parents doivent veiller à son éducation intellectuelle, professionnelle, civique... Les parents qui n'assurent pas l'instruction obligatoire de leur enfant s'exposent à des sanctions (amende par exemple). Les parents doivent administrer les biens de l'enfant et peuvent les utiliser, mais pas les vendre.
Parfois une enquête sociale ordonnée par le JAF suffira pour démontrer qu'un des parents est défaillant.
Le dénigrement de l'autre parent sera sanctionné par le juge. L'article 388-1 du Code civil prévoit la possibilité pour l'enfant de demander à être entendu par le juge aux affaires familiales (JAF). Cette demande doit être adressée directement au magistrat par lettre manuscrite de l'enfant.
Il ne supporte pas la critique et nie les évidences; Il suscite chez l'autre un état de malaise ou le sentiment d'être pris au piège; Il contraint les autres à faire des choses qu'ils n'auraient pas exécutées de leur plein gré; Il est constamment l'objet de discussions, même en son absence.
Selon la méta-analyse menée par Stith (2009) au sujet des prédicteurs de violence faite aux enfants par la mère, les facteurs de risque les plus importants étaient l'existence d'un degré élevé de conflit familial, un manque de cohésion familiale et la présence de violence conjugale.
NÉGLIGENT, -ENTE, adj. A. − Qui ne fait pas les choses avec autant de soin, d'attention, d'intérêt qu'il n'est nécessaire ou souhaitable.
La maltraitance n'est pas toujours intentionnelle : les relations parents-enfant peuvent être perturbées du fait d'une mauvaise entente conjugale, des problème de santé des parents ... La négligence est un manque de soin et de vigilance. Il s'agit d'une faute non intentionnelle.
Faute non intentionnelle résultant de ce manque de soin ou de ce manque de vigilance : L'accident est dû à une négligence du mécanicien. 4. Indifférence réelle ou affectée ; nonchalance : Feuilleter un livre avec négligence.
Le nom « négligence » s'écrit sans « a ».
Les personnes qui ont eu une enfance difficile ont un point en commun : un sentiment de vide. Elles atteignent souvent l'âge adulte avec le sentiment que quelque chose ne va pas, que quelque chose fait défaut en elles.
Plusieurs facteurs pouvant avoir une influence sur son comportement sont pris en compte dans son évaluation: problème mental, antécédents médicaux, difficulté d'apprentissage, antécédents familiaux, etc. Avant de diagnostiquer un enfant, plusieurs rendez-vous ont lieu afin de discuter avec le jeune et sa famille.
Il est indispensable de reconnaître sa souffrance et d'accepter d'évacuer ces émotions négatives. En admettant que cette souffrance soit liée à l'enfance, il est possible de se déculpabiliser et d'engager une démarche thérapeutique pour verbaliser sa douleur.