La prestation compensatoire est le versement d'une somme qui a pour but de compenser cette situation. Son montant est fixé en fonction des besoins de l'époux à qui elle est versée et des ressources de l'autre. Elle peut être due lors d'un divorce par consentement mutuel ou d'un divorce judiciaire.
Une de ces méthodes consiste par exemple à calculer la différence entre votre revenu annuel brut et celui de votre conjoint. Le tiers de cette différence, multipliée par la moitié de la durée de mariage, donne une estimation du montant de la prestation compensatoire.
Si entente des conjoints, son montant moyen est de 30 000 €, mais quand elle est fixée par un juge le montant moyen est 20 000 € (le médian est 25 000 € et sur les 10 % des prestations les plus élevées la moyenne est 99 800 €).
S'il n'existe aucune ou peu de différence, la prestation compensatoire n'est pas nécessaire. En revanche, s'il y a un écart entre les époux, il faut prévoir une prestation compensatoire. Si les époux ne la prévoit pas dans la convention de divorce, le juge peut estimer que les intérêts des époux ne sont pas respectés.
CE QU'IL VOUS FAUT RETENIR… Ici la prestation compensatoire est de 1071 € par année de vie commune (28 ans), ou 21 % du revenu mensuel de Monsieur par année de vie commune… Souvent c'est entre 35 % et 80 %. … selon durée du mariage, nombre d'enfants, équité etc.
Il ne dépasse 100.000 euros qu'une fois sur dix. Si le divorce est prononcé pour faute, il faut savoir que les torts, sauf circonstances particulières (voir plus bas) n'influent pas sur la décision du juge, qui peut toutefois prendre en compte cet élément si l'époux qui requiert la prestation est exclusivement fautif.
Divorce : droit de la femme au foyer
Elle doit vous être versée dès que la procédure de divorce est engagée. Elle peut correspondre à une somme d'argent pour couvrir les frais alimentaires, l'éducation et le logement des enfants, ou à une résidence gratuite.
En principe, elle est versée sous forme d'un capital dont le montant est fixé par le juge ou par les époux dans une convention : Accord écrit qui engage juridiquement les personnes qui le signent à respecter une obligation. la prestation compensatoire ne peut être réclamée qu'en cas de divorce.
La demande d'une prestation compensatoire doit être formulée pendant la procédure de divorce, avant que celui-ci ne soit prononcé. Seulement dans le cas d'un divorce par consentement mutuel, elle est déterminée par la convention des époux dans laquelle le montant sera fixé, ainsi que les modalités de versement.
La solution la plus radicale est, en application du dernier alinéa de l'article 270 du code civil, d'obtenir que le juge refuse purement et simplement la prestation compensatoire à l'époux.
Pour entamer une procédure de divorce pour faute, l'époux demandeur doit cependant fournir des preuves, dont voici la liste : Aveu écrit : une lettre écrite par le conjoint infidèle, un aveu dans un journal intime. Témoignages d'amis ou de membres de la famille. Relevés téléphoniques.
Depuis 2011, le droit de partage s'élève à 2,5 % calculé sur la valeur du patrimoine. Si elle est inférieure à 5 000 €, le montant à payer est de 125 €. Dans la liquidation du patrimoine, l'immobilier est visé, notamment la valeur du passif net ou le rachat de la part de l'autre, exception faite des dettes.
Les charges liées à l'occupation : sont à payer par l'occupant (Eau, électricité, gaz, taxe d'habitation…) Les charges liées à la qualité de propriétaire : sont à payer par les propriétaires en fonction de leur part dans le bien ex : 70/30 ou 50/50 (charge de copropriété, travaux de ravalement, taxes foncières…)
L'objectif de la prestation compensatoire est, justement, de compenser la baisse de niveau de vie que subit l'un des époux à la suite du divorce. Elle n'est donc pas automatique, mais doit être prévue lorsqu'il existe un écart de niveau de vie significatif entre les époux.
Pour ce faire, il doit adresser une demande d'annulation de la procuration bancaire en recommandé avec accusé de réception à sa banque. Pour conclure, si le couple opte pour le régime de la communauté, il est illégal de vider le compte en banque avant le divorce.
En cas de désaccord entre les époux, celui qui veut conserver l'usage du logement doit en faire la demande au juge. Le juge pourra lui attribuer moyennant une contrepartie (compensation financière ou par la prestation compensatoire...).
Prévue aux articles 270 et suivants du Code civil, la prestation compensatoire est une indemnité destinée à compenser la différence de niveau de vie liée à la rupture du mariage. Elle peut être versée par l'un des ex-époux à l'autre, quel que soit le cas de divorce ou la répartition des torts.
Seule la situation du créancier peut le justifier : il faut que son âge ou son état de santé ne lui permettent pas de subvenir à ses besoins. Le bénéficiaire de la prestation doit donc être sans ressources et dans l'impossibilité de s'en procurer parce que trop âgé, gravement malade, invalide ou handicapé.
Il faut l'accord du conjoint, qui possède aussi l'autorité parentale. Si l'un des époux quitte le domicile conjugal avant cette audience, son départ peut être considéré comme un abandon du domicile conjugal (différent de l'abandon de famille). L'époux doit avoir eu l'intention de partir sans intention de retour.
Malgré le maintien des liens du mariage, la séparation de corps entraîne la fin des devoirs nés du mariage, et notamment : du devoir de cohabitation ; du devoir de fidélité ; de l'obligation de secours.
Les ex-époux devront compter entre 1000 et 4000€. Mais dans les faits, on estime qu'en moyenne ce coût avoisine plutôt 1200 à 1500€. En revanche, les tarifs moyens doublent lors d'un divorce conflictuel : 2000 à 8000€ de frais d'avocats, le dossier étant bien plus complexe et la procédure plus longue.
En cas de désaccord, la fixation de la prestation compensatoire incombe au juge. Toutefois, dans le cas où le divorce est déclaré aux torts exclusifs du demandeur, cette prestation peut être refusée par le juge. En revanche, les torts partagés ou fautes exclusives des époux n'empêchent pas son attribution.
Il pourrait également jouir de l'occupation gratuite de leur appartement ainsi que la prise en charge d'autres frais comme des prêts et les crédits. L'application de ce droit tire sa source dans le devoir de secours que chacun des époux doit l'autre envers l'autre depuis leur mariage.
Si les époux partagent verbalement leurs biens avant d'entamer la procédure de divorce, ils échappent au droit de partage. Mais il ne suffit pas de partager les biens verbalement pour ne pas payer cette taxe, il faut anticiper la vente des biens et partager le prix de vente sans rédiger un acte le constatant.