La proposition principale Une proposition qui contient un terme dont dépend une autre proposition est appelée proposition principale. « il explique » est une proposition principale car elle contient le verbe explique dont dépend la proposition « comment l'auteur décrit une période de sa vie ».
La proposition principale se trouve généralement avant la subordonnée : Je vous recontacterai (principale) dès que la décision sera prise (subordonnée). Mais elle peut se placer après la subordonnée : Dès que la décision sera prise (subordonnée), je vous recontacterai (principale).
Proposition indépendante : Elle ne dépend d'aucune autre proposition et aucune ne dépend d'elle. Proposition principale : Une autre proposition dépend d'elle. Ex : Je mange parce que j'ai faim. Propositionsubordonnée : Elle dépend d'une autre proposition.
Il existe trois sortes de propositions subordonnées : – les propositions subordonnées complétives ; – les propositions subordonnées circonstancielles ; – les propositions subordonnées relatives.
La proposition principale est toujours accompagnée d'au moins une proposition subordonnée (s'il n'y a qu'une seule proposition, elle est indépendante). Même si elle parait imprécise, la proposition principale a un sens quand on l'isole du reste de la phrase.
Il en existe beaucoup d'autres : attendu, avant, avec, concernant, contre, dans, de, depuis, derrière, dès, devant, durant, entre, envers, excepté, hormis, hors, malgré, moyennant, outre, par, parmi, passé, pendant, plein, pour, près, proche, selon, sous, suivant, supposé, sur, touchant, vu, etc.
La proposition subordonnée
Une proposition qui a une fonction par rapport à un mot d'une autre proposition est appelée proposition subordonnée. « qui l'a profondément marqué » est une proposition qui dépend du nom vie : c'est donc une proposition subordonnée.
« Mais où est donc Ornicar ? », ou « Mais où est donc Carnior ? » est une phrase mnémotechnique permettant aux locuteurs francophones de retenir les conjonctions de coordination du français : mais, ou, et, donc, or, ni, car.
Deux propositions indépendantes peuvent être coordonnées, c'est à dire qu'elles sont reliées par une conjonction de coordination (mais, ou, et, donc, or, ni, car). Exemple : Le gâteau de Fiona est délicieux et ses invités sont contents.
Les propositions principales pourraient former des phrases à elles seules. Elles ne peuvent pas exister sans la proposition principale. Elles ont deux rôles différents : soit expansion du groupe nominal soit complément du verbe de la proposition principale.
On dit que deux propositions indépendantes sont juxtaposées quand elles ne sont pas reliées par un mot de liaison. Elles sont juste séparées par une virgule ou un point virgule. Exemple : Les canards le mordaient, les poulets le battaient.
Une proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif simple : qui, que, quoi, dont, où, ou composé : lequel, auquel, duquel… Le chat [que l'on m'a donné] est un bon chasseur de souris. Elle complète un nom ou un pronom appelé antécédent et dont elle est une expansion.
Proposition subordonnée conjonctive. (afin que, pourvu que, pour que, quoi que…). On distingue deux sortes de conjonctives : les conjonctives complétives, qui sont introduites uniquement par la conjonction de subordination que ou la locution conjonctive ce que, et qui sont des compléments essentiels de la phrase.
1. Action de proposer quelque chose ; ce que l'on propose : Faire une proposition avantageuse. 2. Unité syntaxique élémentaire construite autour d'un verbe, et dont la réunion par coordination ou subordination constitue la phrase effectivement réalisée.
Dans une phrase complexe ( qui contient plusieurs verbes conjugués), on appelle " verbe principal", le verbe qui porte le sens de la phrase. Exemple : Alors que j'en ai pris grand soin, les fleurs que j'ai cueillies hier sont déjà fanées.
Les propositions indépendantes fonctionnent en autonomie, et ne dépendent donc d'aucune autre proposition, c'est-à-dire qu'elles ont un sens même si l'on ne lit pas le reste de la phrase. Il en existe deux types : la juxtaposition et la coordination.
La nature d'une proposition subordonnée
La proposition subordonnée conjonctive est introduite par une conjonction de subordination (que, quand, comme, si, etc.) ou par une locution conjonctive de subordination (parce que, bien que, pour que, etc.). Ex. : Les pêcheurs attendent pour sortir [que la tempête se calme].
Préposition. Élision de la préposition de devant une voyelle ou un h muet.
« Pierre qui roule n'amasse pas mousse », Pierre, nom commun, féminin singulier, sujet de amasse, c'est une analyse grammaticale; qui roule, proposition subordonnée relative, complément de l'antécédent Pierre, c'est une analyse logique.
« Mais », « ou », « et », « donc », « or », « ni », « car » : voilà quelles sont, en langue française, les conjonctions de coordination.
Parmi les mots qui peuvent être des subordonnants, on trouve notamment des conjonctions (ex. : que, à ce que, de ce que, parce que, sans que, pour que, afin que, à moins que, alors que, pendant que, après que, tandis que, plutôt que, dès que, quand, lorsque, si, comme) et des pronoms relatifs (qui, que, quoi, dont, où, ...
Quand deux propositions sont reliées par un signe de ponctuation, elles sont juxtaposées. Quand elles sont reliées par un mot coordonnant, elles sont coordonnées.
Les deux propositions sont séparées par une conjonction de coordination → les deux propositions sont coordonnées indépendantes. La juxtaposition et la coordination permettent de relier des propositions indépendantes, qui ne dépendent ni de l'une ni de l'autre et qui présentent chacune un sens complet.