Les tumeurs du rein sont des tumeurs relativement rares par rapports aux autres cancers urologiques. Elles comprennent des tumeurs bénignes et d'autres cancéreuses. Celles-ci représentent environ 8500 cas annuels en France métropolitaine, et sont environ deux fois plus fréquentes chez l'homme que chez la femme.
Le pronostic du cancer du rein est plutôt bon avec un taux de guérison relativement élevé. Après la guérison, la possibilité de métastases « dormantes » implique un suivi médical régulier pendant au moins cinq ans, voire toute la vie.
Souvent, le cancer du rein se développe sans provoquer de symptôme particulier. Néanmoins, il arrive qu'un cancer du rein entraîne une hématurie, c'est-à-dire la présence de sang dans les urines, une douleur dans le flanc ou qu'il se matérialise par une masse palpable au niveau des lombaires.
La néphrectomie partielle consiste à enlever la tumeur au rein ainsi qu'un peu de tissu sain tout autour. Cette chirurgie permet de laisser le reste du rein en place. La néphrectomie partielle est parfois appelée chirurgie conservatrice du néphron ou chirurgie conservatrice du rein.
Comment diagnostiquer une tumeur du rein ? Les tumeurs du rein sont reconnues le plus souvent au cours d'un examen radiologique (échographie par exemple) réalisé pour une autre cause. Il s'agit de tumeurs qui, le plus souvent, ne procurent aucun symptôme.
Une fine aiguille est alors introduite dans le rein afin de prélever les fragments qui seront analysés. Grâce à l'anesthésie locale, cet examen n'est pas douloureux.
Sans traitement, la tumeur va progressivement envahir le rein, les vaisseaux qui l'irriguent (veine rénale et veine cave), les organes voisins (glande surrénale, ganglions), voire migrer sous forme de métastases dans d'autres organes : le poumon (dans 75 % des cas), le foie, les os, le cerveau, etc.
Le cancer du rein affecte le plus souvent les personnes âgées de plus de 50 ans. On l'observe davantage chez l'homme que chez la femme. Les facteurs de risque sont habituellement classés du plus important au moins important.
Riches en eau et en antioxydants, les fruits rouges ont des vertus détoxifiantes. Ceux aux couleurs sombres comme la myrtille, les mûres et les canneberges sont les meilleurs pour les reins.
Lorsque la tumeur est trop grosse et que le chirurgien sait qu'il n'arrivera pas à laisser un rein fonctionnel, l'ablation totale est indiquée ", explique le Dr Vincent Hupertan.
Votre médecin ou le radiologue vous a prescrit une IRM rénale. Cet examen fait généralement suite à une anomalie découverte en échographie ou au scanner. Elle permet par exemple la caractérisation de nodules découverts au scanner ou en échographie. Il est également indiquée pour explorer certains cas d'hématurie.
Elle se fait à l'aide d'une aiguille introduite dans le rein alors que vous êtes allongé sur le ventre. Ce geste est effectué sous contrôle échographique (ultrasons) de façon à localiser précisément le rein. Pendant la biopsie, vous ne devrez pas bouger et suivre les indications du radiologue et du néphrologue.
La chirurgie est le traitement principal des tumeurs non cancéreuses du rein. Voici d'autres options de traitement : surveillance active; embolisation artérielle (pour l'angiomyolipome).
Si l'insuffisance rénale est majeure, la fonction rénale peut être supplantée par une dialyse ou une transplantation rénale. La dialyse permet de filtrer le sang dans un circuit dérivé, avec un filtre, à extérieur à l'organisme. La maladie rénale est généralement irréversible, sans possibilité de guérison.
Une tumeur maligne peut s'étendre à d'autres parties du corps en fabriquant des métastases. « Les cellules d'une tumeur bénigne, elles, ne présentent pas d'anomalie », souligne le Dr Callet. Une tumeur bénigne a généralement une forme régulière et lisse.
La plupart des kystes simples sont bénins, en dehors des complications qui peuvent se produire : compression d'une voie excrétrice (colique néphrétique), hémorragie ou rupture de kyste. Il faut cependant écarter les autres pathologies possibles.
Vous avez mal aux lombaires, de la fièvre, des frissons et des troubles urinaires : le risque majeur est celui de l'infection rénale autrement appelée pyélonéphrite (un seul ou les deux reins peuvent être touchés). La douleur diffuse dans le bas-ventre peut s'accompagner de troubles digestifs.
Cas particulier (scanner du ventre notamment) : vous devrez boire une boisson contenant un produit opaque aux rayons X ou de l'eau tout simplement. Cette boisson doit être bue longtemps avant l'examen, ce qui peut expliquer que votre heure de rendez-vous soit distante de votre heure d'examen.
L'uroscanner, ou uro-TDM ou uro-CT, est un examen qui permet d'observer l'ensemble de l'appareil urinaire (reins, voies excrétrices, vessie, prostate). Il s'agit de l'examen de référence en imagerie pour explorer l'appareil urinaire, notamment en cas de pathologie rénale.
L'eau est la meilleure boisson pour la santé des reins. La recommandation officielle est de boire de 1,5 à 2 litres par jour. C'est l'équivalent de 8 verres d'eau par jour.
"Si le rein est normal, on sait qu'il va durer très longtemps puisqu'on sait que les donneurs de rein peuvent vivre toute leur vie avec un seul rein. La seule chose à vérifier régulièrement, c'est la pression artérielle pour être certain que la patiente ne devienne pas hypertendue.
Il n'y a pas de « marqueur » sanguin du cancer du rein. L'échographie abdominale permet de mettre en évidence une masse solide, ou kystique atypique avec parfois des calcifications. C'est le premier examen de “débrouillage”.