Le pain au chocolat, aussi appelé chocolatine, couque au chocolat, croissant au chocolat ou encore petit pain et petit pain au chocolat, est une viennoiserie constituée d'une pâte levée feuilletée, identique à celle du croissant, rectangulaire et enroulée sur une ou plusieurs barres de chocolat.
Le mot chocolatine apparaît dans le Larousse. D'après le dictionnaire, il est employé dans le sud-ouest de la France et au Canada pour désigner un pain au chocolat. L'utilisation de ces deux termes est le résultat d'un clivage géographique, entre le nord et le sud de l'hexagone.
Ça viendrait de l'époque ou l'Aquitaine était anglaise, et où les anglais demandaient du « chocolat dans du pain » (chocolate in bread), qui serait devenu chocolatine dans le Sud-Ouest.
"Chocolatine" l'emporte ainsi à Toulouse et plus généralement dans l'ex Midi-Pyrénées. La fameuse chocolatine se fait aussi une place dans l'Aude et l'Aveyron. Elle déborde même un peu sur l'Hérault. Un peu, car dans l'ex Languedoc-Roussillon, c'est bien "pain au chocolat" qui reste l'expression plébiscitée.
À cette adresse, le «schokoladencroissant» était un croissant fourré au chocolat. Les Français, entendant «schokoladen», auraient alors traduit le mot en «chocolatine». Au XXe siècle, tandis que les pâtissiers français fabriquèrent ces viennoiseries à leur manière, le terme s'évanouit peu à peu.
En Corse c'est Ni Chocolatine, Ni pain au chocolat.
À Marseille, comme dans une grande partie du pays, le pain au chocolat est roi. Mais attention, dans le sud-ouest, si vous vous y rendez, notre meilleur ami du petit déjeuner se dit "chocolatine".
Certes, les locuteurs utilisant « pain au chocolat » sont plus nombreux, en raison de l'uniformisation de la langue, mais le mot « chocolatine » est plus ancien. Si l'on ajoute que le pain au chocolat n'a, au demeurant, rien à voir avec la composition de la viennoiserie, c'est la chocolatine qui gagne le match.
Autrement dit : à Paris, faites comme les Parisiens et dites « pain au chocolat » ; et à Toulouse faites comme les Toulousains en disant « chocolatine » !
Pourquoi dit-on chocolatine alors ? Ces pâtisseries viennoises sont à l'époque faites à base de pâte à brioche et de chocolat.
La chocolatine ou pain au chocolat, c'est une viennoiserie composée de pâte levée feuilletée, généralement rectangulaire, et fourrée avec du chocolat.
Pourquoi en Belgique un pain au chocolat est appelé une couque ?
Dans le Nord aussi, on y apporte une petite spécificité : on dit « petit pain au chocolat », voire « couque au chocolat », aussi répandu en Belgique. A l'Est, une petite zone frontalière évoque ainsi le « croissant au chocolat ».
Pour preuve : un croissant dit artisanal contient en moyenne 433 calories pour 100g, tandis qu'un pain au chocolat compte environ 426 calories pour 100g. Bien qu'il convient d'en consommer avec modération, il est préférable de manger un pain au chocolat plutôt qu'un croissant "ordinaire".
Une chocolatine est un terme employé au Canada et dans certaines régions françaises pour désigner une pâtisserie fourrée au chocolat. C'est en fait une pâte feuilletée contenant deux barres de chocolat. En France, on parle plutôt de pain au chocolat.
en effet, la production d'un bien nécessite d'utiliser des ressources naturelles car pour produire un pain au chocolat, il faut de la farine qui provient du blé, de l'eau, provenant de la rivière par exemple, du chocolat provenant du vrai cacao, et du fromage provenant du lait de la vache.
L'histoire du chocolat remonte à 4 000 ans, dans l'antique Méso-Amérique qui incluait entre autres le Mexique d'aujourd'hui, où les premiers cacaoyers ont été trouvés. La civilisation Olmèque, l'une des plus anciennes d'Amérique latine, a été la première à transformer le cacao en chocolat.
Contrairement aux idées reçues, le croissant n'est pas une pâtisserie qui a été créée en France, mais en Autriche. Plus particulièrement dans la ville de Vienne. Selon une des légendes racontées sur le sujet, ce produit du petit-déjeuner est né lors du siège de la ville par les Turcs, en 1683.
Une tradition fait de Marie-Antoinette d'Autriche, originaire de Vienne, celle qui aurait officiellement introduit et popularisé en France le croissant à partir de 1770, d'où le nom de viennoiserie.
Faut-il dire pain au chocolat ou chocolatine ? Le débat sur l'appellation de cette viennoiserie agite la France depuis de nombreuses décennies. D'un côté, les Français du Sud-Ouest pour qui "chocolatine" est le terme correct, de l'autre, le reste du pays, qui opte plutôt pour "pain au chocolat".
Historiquement, l'inventeur ou plutôt l'importateur serait un boulanger-pâtissier autrichien nommé Auguste Zhang qui, installé à Paris dans les années 1830 aurait introduit le "Schokoladencroissant".
Ce serait Marie-Antoinette d'Autriche, mariée à Louis XVI, qui aurait officiellement introduit, à la cour française, certaines spécialités culinaires de Vienne (sa ville natale), dont le croissant. À savoir que les pâtisseries trouvent, quant à elles, leur place dans les banquets royaux dès le XVIe.
Lorsqu'une marchandise s'écoule très facilement, on dit parfois qu'elle «se vend comme des petits pains». Une expression apparue dans le courant du XXe siècle, mais qui fait référence à un épisode de la vie de Jésus relaté dans la Bible.
S'excluant du débat, les Alsaciens l'appellent petit pain, tout comme les habitants du Nord-Pas-de-Calais. Autre originalité de la région, le petit pain est parfois saupoudré de sucre glace ou glacé au sucre.
Si vous êtes nouveau dans notre belle ville de Strasbourg, vous avez dû remarquer qu'on ne dit pas « pain au chocolat » ou « chocolatine », mais bien « petit pain », voire « petit pain au chocolat ». Ah ces Alsaciens !