La répression menée par les policiers serbes contre les Albanais du Kosovo, qui revendiquent l'indépendance de leur région, prend vite la tournure d'une opération militaire et fait craindre à la communauté internationale l'embrasement d'une région traversée par de multiples courants ethniques.
Les forces yougoslaves et serbes ont provoqué le déplacement de 1,2 à 1,45 million d'Albanais du Kosovo. Après la guerre, environ 200 000 Serbes, Roms et autres non-Albanais ont fui le Kosovo et nombre des civils restants ont été victimes d'abus.
La KFOR est le contingent de l'Otan stationné au Kosovo depuis 1999, sur mandat de l'ONU. La tension entre le Kosovo et son voisin serbe vient en effet de monter d'un cran, à l'approche de l'entrée en vigueur de nouvelles règles frontalières, qui mettent en fureur la minorité serbe du Kosovo.
Il impliquait l'engagement, selon les scénarios, de 100 000 à 300 000 hommes pour une conquête terrestre du Kosovo destinée à stopper l'agression des forces yougoslaves contre la population civile.
L'OTAN a déclenché une intervention militaire contre la République fédérale de Yougoslavie à la suite de l'échec des négociations engagées entre plusieurs de ses membres et les autorités yougoslaves concernant la situation au Kosovo, où les forces yougoslaves étaient engagées dans un conflit armé contre l'Ushtria ...
L'Alliance est intervenue militairement au début de 1999 pour mettre un terme à la répression ethnique au Kosovo, où elle a ensuite déployé une force de maintien de la paix placée sous son commandement (KFOR) dans le but de créer les conditions de sûreté et de sécurité nécessaires et de faciliter la reconstruction.
En mai 2013 , la Russie et la Serbie ont signé un pacte d'alliance militaire. En fait, la Serbie adhère à l'organisation du traité de sécurité collective (OTSC) en tant qu'État observateur. Elle est donc le premier État non membre du pacte de Varsovie à adhérer à une alliance avec la Russie post-soviétique.
L'opération Force alliée (en anglais Operation Allied Force) est l'opération militaire de bombardement par l'OTAN de cibles serbes durant la guerre du Kosovo, du 23 mars au 10 juin 1999 , à la suite du massacre de Račak.
La Serbie est associée à la politique et au plan d'action OTAN/CPEA sur les femmes, la paix et la sécurité, approuvés au sommet de l'OTAN qui s'est tenu à Bruxelles, en 2018.
Voici quelques éléments sur le conflit de 1998-1999 qui conduisit le Kosovo sur la voie de l'indépendance, soutenue par l'Occident mais jamais acceptée par la Serbie et ses alliés russe et chinois. Dans l'ex-Yougoslavie, le Kosovo était une province de Serbie, l'une des six Républiques de la Fédération.
L'OTAN est intervenue une première fois dans le conflit bosniaque en 1992, à la demande des Nations Unies, pour aider à imposer le respect de sanctions économiques, d'un embargo sur les armes et d'une zone d'exclusion aérienne.
Plusieurs familles albanaises s'installent au Kosovo, sous l'occupation ottomane par des vizirs et haut dignitaires ottomans pour repeupler les villes et villages abandonnés par les Serbes qui ont fui vers le nord pour éviter de se convertir à l'Islam.
Les pays qui n'ont pas reconnu l'indépendance du Kosovo
5 pays de l'Union européenne n'ont pas reconnu l'indépendance du Kosovo : Espagne, Chypre, Grèce, Slovaquie, Roumanie. Sont également opposées à l'indépendance du Kosovo : La Chine la Géorgie, la Moldavie, la Russie et donc aussi la Serbie.
1999, l'Otan bombarde la Yougoslavie. Il y a vingt ans, l'Otan lançait contre la Yougoslavie la plus grande opération militaire de son histoire. Intervention justifiée par des motifs « humanitaires», ce conflit n'a réglé aucun des problèmes de cette région d'Europe.
l'opération châtiment, bombardement de la Yougoslavie, et notamment de Belgrade, par l'Allemagne nazie en avril 1941. le bombardement d'avril 1944, effectué par les Alliés. l'opération Allied Force, bombardement par l'OTAN en 1999 durant la guerre du Kosovo.
Le Kosovo dans la Yougoslavie communiste
Province autonome du Kosovo rattachée à la République socialiste de Serbie membre de la République fédérale socialiste de Yougoslavie (1974-1990).
Pour que la stabilité de la zone euro-atlantique soit assurée, il est indispensable que l'Ukraine soit forte et indépendante. Nouées au début des années 1990, les relations avec ce pays ont évolué jusqu'à constituer l'un des partenariats de l'OTAN les plus substantiels.
La réintégration de la France dans le commandement intégré de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord est annoncée par le président de la République Nicolas Sarkozy au Congrès à Washington le 7 novembre 2007 .
Il y a vingt ans, le 24 mars 1999, l'OTAN lançait une campagne de bombardements aériens contre la Yougoslavie pour mettre fin à la répression des Kosovars albanais, une première contre un État souverain en 50 ans d'existence de l'Alliance.
En février 1998, des tensions entre la majorité musulmane albanaise et la minorité serbe du Kosovo, une province du sud-est de la Serbie, dégénèrent en une escalade de violences.
La force de l'Otan au Kosovo compte 3.775 militaires de 28 pays, précise l'Alliance. Elle a pour mandat de fournir un environnement sûr et sécurisé et de garantir la liberté de mouvement "au profit de toutes les communautés au Kosovo".
Océanie. 10 pays sur les 16 d'Océanie reconnaissent le Kosovo comme un pays indépendant : l'Australie, les Fidji, les Îles Marshall, les Kiribati, la Micronésie, la Nouvelle-Zélande, les Samoa, les Tonga, les Tuvalu et le Vanuatu.
Les Etats-Unis sont de loin les premiers donateurs, avec près de 45 milliards d'euros déjà annoncés depuis la fin du mois de janvier 2022, dont 25 milliards en aide militaire (56 % du total).
En 1993, la Russie, la Biélorussie, l'Arménie, l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Kirghizistan et la Géorgie signent un accord-cadre d'union économique dans le cadre de la CEI (l'Ukraine et le Turkménistan s'y sont associés).