Connue des Grecs sous le nom de Kyrnos, la Corse fait d'abord l'objet d'une colonisation par les Phocéens. Selon le récit d'Hérodote, cette cité grecque a été assiégée par Harpage, général de Cyrus le Grand.
La Corse fut d'abord envahie par les Phocéens. Ces derniers fondèrent Alalia, en Haute-Corse (aujourd'hui Aléria); puis, lassés, ils quittèrent l'île en 575 avant JC pour fonder Massilia (Marseille). Les corses ne restèrent pas longtemps seuls.
Le principal ministre de Louis XV, Choiseul, y voit tout de suite un moyen de repositionner la France en Méditerranée. On a prêté main forte aux Génois, mais à leur détriment. En quelque sorte. L'affaire est conclue par le Traité de Versailles, ce 15 mai 1768.
On le sait, c'est en 1768 que la Corse est cédée par traité à la France. Mais, en 1789, quand éclate la Révolution, c'est bien le peuple corse qui a choisi de faire partie de l'« empire français ».
Géographiquement, la Corse fait partie de l'espace italique et se situe à 82 km des côtes de la péninsule italienne ; historiquement, elle a toujours fait partie de ( Gênes ) divers États italiens jusqu'à ce qu'elle soit cédée au royaume de France par la république de Gênes, dans la seconde moitié du XVIII e siècle.
La France acquiert un territoire de culture italienne, qui lui permet désormais de protéger les côtes de Provence et de surveiller la péninsule italienne. Elle impose son administration et sa langue, mais elle offre aussi aux Corses de nouveaux emplois dans ses armées.
En Corse, au contraire, où l'influence culturelle italienne était plus forte, c'est le pluriel familial qui a prévalu si bien que les formes actuelles, bien qu'historiquement différentes, sont assimilables à celles des noms de famille proprement italiens.
Durant leurs victoires et notamment celle contre les maures, les corses auraient décapité et empalé leurs têtes sur des piques pour dissuader les futurs envahisseurs. Ces têtes seraient devenues le symbole de défense du peuple corse.
Le 15 mai 1768, à l'initiative du ministre Choiseul, le roi Louis XV achète la Corse à la République de Gênes.
« L'île de Corse, nommée Cyrnos par les Grecs, était baignée au nord par la mer de Ligurie (Ligusticum mare), à l'est par la mer Tyrrhénienne, au sud par le détroit Taphros ou Gallicum qui la séparait de la Sardaigne (Sardinia), à l'ouest par la mer Ibérique ».
Pinzutu, pinzuti (pluriel) : pointu, pointus = Français du continent; le terme est un peu péjoratif. L'origine de ce mot viendrait du tricorne (chapeau pointu à trois pointes) que portaient les soldats français de Louis XV lorsqu'ils ont occupé la Corse, en 1768.
Les Corses (en corse, italien et ligure: Corsi) sont un peuple autochtone d'Europe du Sud originaire de Corse, la quatrième plus grande île de la mer Méditerranée, et parlant une langue italo-romane très étroitement liée au toscan, le corse.
Ce n'est pas tant l'étendue de la dette qui pousse Gênes à céder cet exercice de la souveraineté sur la Corse à la France mais parce que les dépenses colossales pour conserver l'île révoltée étaient inutiles : l'île n'était plus rentable. La population hostile n'aurait jamais accepté de retourner sous le joug ligure.
À partir du 11, le général Giraud, ayant nommé le général Henry Martin commandant interarmées et interalliés avec pour mission de libérer la Corse, envoie de son propre chef 109 hommes du bataillon de choc sous les ordres de Gambiez à bord du sous-marin Casabianca commandé par le capitaine de frégate Jean L'Herminier.
La Corse a été façonnée par la nature il y a prés de 500 millions d'années. Le pays est divisé en deux unités géologiques, qui correspondent à deux régions au visage très différent: La région hercynienne granitique, et la région Alpine schisteuse.
La Corse était appelée Kurnos, qu'il faut prononcer Kyrnos, par les Grecs anciens. Le nom a été composé avec la racine phénicienne Kur ou Kyr, signifiant pointe, cap, promontoire.
Quelle est l'origine de la légende et du symbole de la tête de Maure, testa mora ? Elle puiserait ses origines de l'histoire même de la Corse quand les guerriers corses devaient se défendre contre les raids foudroyants des Sarrazins en l'an 704. Chaque ennemi tué était alors décapité et la tête empalée sur des piques.
Le général de Gaulle effectue, du 5 au 8 octobre 1943, un voyage triomphal dans la Corse libérée. Les journaux et les actualités témoignent de cet enthousiasme populaire mais aussi de l'émotion de De Gaulle.
30 janvier 1735 - Déclaration d'indépendance des Corses - Herodote.net.
Son motif le rapproche du drapeau de la Corse. D'origine aragonaise, ce symbole, qui rappelle la lutte contre les musulmans, a été associé à la Sardaigne à partir du milieu du XIV e siècle, alors que le royaume d'Aragon exerce sa souveraineté sur l'île.
Le drapeau de la Corse (A bandera testa mora) est l'un des principaux symboles de la Corse, avec le chant Dio vi Salvi Regina. Il a été adopté par la région Corse, désormais collectivité de Corse, en 1980. Il représente le profil gauche d'une tête noire dite tête de Maure, coiffée d'un bandeau blanc.
(Héraldique) Meuble représentant la tête d'un être humain noir avec son cou dans les armoiries. Il s'agit généralement d'une représentation d'un Nubien de profil, tourné à dextre et est donc de sable. Un tortil est souvent présent mais n'est pas forcément blasonné s'il est de la même couleur que la tête.
«En Corse, on perçoit tout de suite que s'annoncer comme breton vous donne une clé pour ouvrir, ou se voir ouvrir, des portes plus facilement! L'on sent une certaine proximité, une affection… La perception d'une certaine similarité de destin face à l'histoire, au jacobinisme, joue manifestement un rôle en ce domaine.
Pinzutu. L'étranger, mais d'un certain type. Ce mot désigne le continental, le touriste, le parisien voire (parfois) le Corse de la diaspora.
Vous devinerez assez vite : les Corses ne prononcent pas la fin des mots. C'est comme si, cette nonchalance sereine qui émane de leur personne les habitait jusque dans ce souffle qui va sortir de leur bouche pour s'exprimer.