La donation est un acte juridique permettant la transmission de la propriété d'un bien à une autre personne gratuitement et de son vivant. La personne effectuant la donation est appelée le donateur, et la personne en bénéficiant est qualifiée de donataire. La donation n'est effective que lorsque le donataire l'accepte.
La donation d'un bien immobilier au sens strict
C'est une donation irrévocable et donc définitive. Au jour de l'acte, sauf disposition contraire, la personne désignée comme donataire devient propriétaire de l'ensemble du logement concerné.
La donation est réalisée de son vivant par une personne qui veut transmettre certains de ses biens. La succession ou l'héritage se fait après le décès. Si vous bénéficiez d'une donation ou d'une succession, vous devez faire une déclaration aux services des Impôts.
On parle de dévolution légale. Les héritiers sont classés dans l'ordre suivant : Les enfants et leurs descendants : Enfant, petit-enfant, arrière petit-enfant (aucune distinction ne doit être faite entre eux quel que soit le lien qui unit les parents)
Les donations non rapportables à la succession :
La « donation par préciput ou hors part » en est la principale illustration. C'est par excellence le mode de donation retenu pour favoriser un enfant par rapport à ses frères et sœurs. Ne sont également pas rapportable, la donation-partage et le présent d'usage.
La donation entre époux ou au dernier vivant est révocable à tout moment (article 1096 du Code civil). Celui qui la révoque n'a pas besoin de justifier sa démarche et n'est pas tenu d'avertir l'autre partie. Dans ce cas particulier, l'annulation de la donation peut se faire par acte notarié ou par testament.
Avant vos 61 ans, votre usufruit vaut 50% de la valeur du bien, cet usufruit vous le conserverez, et donc vous ne donnez qu'une valeur de 80 000€. En cas de besoin, le bien pourra être vendu, mais avec l'accord de votre fils.
Si lors d'un décès, tous les héritiers du défunt ne sont pas connus ou ne se sont pas fait connaître au notaire, ce dernier doit les rechercher. C'est donc le notaire chargé d'une succession qui a, pour première mission, de localiser les héritiers afin d'en établir la liste précise.
Quand le défunt n'a pas fait de testament, ses biens vont à ses descendants : Enfant, petit-enfant, arrière petit-enfant, et à son époux(se) s'il était marié. Quand le défunt a fait un testament, il doit réserver une partie de son patrimoine à ses descendants.
Le conjoint survivant hérite de tout, à l'exception toutefois des biens que le défunt avait reçus par donation ou succession de ses ascendants (parents ou grands-parents) et qui existent toujours dans la succession. La moitié de ces biens reviendra aux frères et sœurs du défunt ou à leurs enfants ou petits-enfants.
La donation d'une entreprise
Faire don de ses parts ou actions de son entreprise avant 70 ans vous permettra de bénéficier d'un abattement fiscal de 75 % et d'une réduction de 50 % des droits de donation. Soumis à condition, ce dispositif fiscal est très avantageux pour vos descendants.
Il n'y a pas d'âge limite dans la loi pour une donation, et donc toute personne "saine d'esprit" peut réaliser une donation après 80 ans.
Le délai entre deux donations est de 15 ans pour les donations effectuées à partir du 17 août 2012. Appelé « rappel fiscal », ce délai vaut pour toutes les donations, quel que soit le lien entre donateur et donataire. Cela ne signifie toutefois pas nécessairement qu'il faille patienter 15 ans entre deux dons.
Vous pouvez faire une donation à la personne de votre choix. Toutefois, les biens donnés ne doivent pas dépasser la part réservée à certains de vos héritiers. La donation peut se faire de manière libre ou obligatoirement devant un notaire dans certains cas. Sauf exception, vous ne pouvez pas annuler une donation.
Pourquoi faire une donation avant 80 ans ? ? Bien qu'il n'y ait pas d'âge limite pour faire de donations, sur le plan fiscal, il est souvent plus avantageux de planifier votre donation le plus tôt possible. ? C'est notamment le cas pour les dons familiaux de sommes d'argents.
L'usufruit est le droit d'utiliser un bien et d'en percevoir les revenus, sans en être propriétaire. L'usufruitier a des droits et obligations. Le droit à l'usufruit est temporaire.
En effet un héritier peut bloquer la vente d'un bien immobilier par exemple, alors que les autres veulent vendre. Ou un héritier peut refuser de payer sa part de charges ou d'impôts liés à cette indivision.
Deux principes conditionnent la dévolution successorale : les parents les plus proches héritent en premier et excluent les parents éloignés. La priorité est donc donnée aux héritiers en ligne directe descendante, c'est-à-dire les enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants, etc.
Si vous avez un enfant unique et que vous souhaitez lui transmettre un appartement ou une maison, vous pouvez procéder à une donation simple. D'un point de vue fiscal, chaque parent peut transmettre avec un abattement de 100 000 euros par enfant, tous les 15 ans, sans taxes payées à l'Etat.
L'ordre de priorité des héritiers légaux est le suivant : Les descendants du défunt (enfants, petits enfants...) Les ascendants et collatéraux privilégiés (parents, frères et sœurs, neveux et nièces...) Les ascendants ordinaires (grands-parents, arrière grands-parents...)
En d'autres termes, le notaire va établir l'ordre des héritiers. Par conséquent, il va les contacter afin de les informer de la succession. Généralement, le notaire est celui du lieu du dernier domicile du défunt. Il débute sa mission sur la présentation de l'acte de décès.
L'attestation, signée par tous les héritiers : Personne désignée par la loi ou par un testament pour recueillir la succession d'une personne décédée, permet de justifier que vous êtes héritier d'une succession.
Chaque parent peut ainsi donner jusqu'à 100 000 € par enfant sans qu'il y ait de droits de donation à payer. Un couple peut donc transmettre à chacun de ses enfants 200 000 € en exonération de droits. Cet abattement de 100 000 € peut s'appliquer en une seule ou en plusieurs fois tous les 15 ans.
Si l'usufruitier a 20 ans, son usufruit va durer toute sa vie donc très longtemps (il vaut donc beaucoup) alors que si l'usufruitier est âgé de 90 ans, son usufruit a plus de chance de s'arrêter rapidement avec le décès.
L'année de vos 70 ans, la valeur de l'usufruit s'élève encore à 40%. Elle est de 30% avant 81 ans révolus et 20% avant 91 ans révolus.