532-537 Construction de l'église Sainte-Sophie de Constantinople, par Anthémios de Tralles et Isidore de Milet.
L'actuelle Sainte-Sophie, construite au VIe siècle, est en réalité la troisième version de la basilique. La première est bâtie en 330, sous le règne de Constantin, mais elle est détruite par un incendie. L'édifice actuel est entamé sous Justinien, en 532, sur le modèle du Panthéon de Rome.
Cinq ans et une violente répression plus tard, Justinien avait reconstruit l'église, toujours dédiée à la sagesse de Dieu, Hagia Sophia, Sainte-Sophie. Les plans répondaient au désir de l'empereur, ardent à restaurer son pouvoir sur la cité et celui de l'empire sur le monde.
Fondé en 537 par l'empereur Justinien de l'empire romain d'orient, la basilique. Sainte Sophie (appelée originalement Hagia Sophia) est un des symboles les plus forts de la splendeur de l'art byzantin. Elle demeura pendant onze siècles le plus grand lieu de culte chrétien à l'échelle mondiale.
Sainte Sophie, ou Sophie de Rome, est une romaine chrétienne considérée comme martyre à la suite des supplices qu'indurèrent ses trois filles à Rome sous l'empereur Hadrien vers 137.
Constantinople a été fondée sur le site de l'antique Byzance (elle-même fondée en 658 avant J. -C.) par la volonté de l'empereur Constantin Ier le Grand qui a voulu donner à l'Empire romain une seconde capitale, plus proche des provinces menacées par les Barbares des Balkans et les Perses sassanides.
Il s'agit de la Séparation des Églises d'Orient et d'Occident, passé en 1054, qui scellent la formation d'une Église d'Occident, basée à Rome et qui deviendra la future religion catholique, face à l'Église d'Orient, qui siège à Constantinople et qui deviendra la future religion orthodoxe.
« Suspendue au ciel par une chaîne d'or » (Procope de Césarée), la coupole d'un diamètre de 31 mètres culmine à 55 mètres ; reposant sur 4 pendentifs triangulaires qui assurent le passage du carré de base au cercle elle donne une impression d'apesanteur grâce aux piliers repoussés vers les nefs latérales et recouverts ...
Le but de la construction de Sainte-Sophie était avant tout de refléter la puissance du basileus et sa suprématie, non seulement sur ses sujets mais aussi sur l'Église.
L'exemple le plus avancé est celui de la Basilique San Vitale de Ravenne (Italie), qui contient les mosaïques les plus célèbres de tout l'art byzantin. Parmi elle, la fameuse mosaïque de Justinien, pure expression du régime impérial byzantin.
Haut fonctionnaire de la cour de Constantinople, préfet de la ville en 562, Procope de Césarée est le plus remarquable des historiens de l'époque. Secrétaire de Bélisaire, qu'il suit dans ses campagnes, il retrace les luttes de l'Empire d'Orient contre les Perses, les Vandales, les Ostrogoths (Guerres de Justinien).
Sainte-Sophie s'inscrit dans la tradition romaine inaugurée par le Panthéon d'Hadrien, où la coupole symbolise la dimension cosmique de la puissance divine. Gilles SAURON : professeur d'archéologie romaine à l'université de Paris-IV-Sorbonne.
Réponse : Ce qui rend l'eglise Sainte Sophie lumineuse est la lumière qui vient des vitraux dans la coupole. Elle invite les fidèles (croyants) à regarder vers le royaume de Dieu (ciel).
L'Église orthodoxe professe que Dieu se révèle par le témoignage donné par la personne de Jésus-Christ : « Je suis le chemin, la Vérité et la Vie » (Évangile de Jean, 14:6) et par l'inspiration du Saint-Esprit : « Quand deux ou trois se réunissent en mon nom, je suis au milieu d'eux » (Évangile de Matthieu 18:20).
Le statut spécial de Marie, mère de Dieu*, même si le dogme de l'Immaculée conception chez les Catholiques n'est pas reconnu comme tel par les orthodoxes qui reconnaissent toutefois “la maternité divine de la Toute Pure Vierge-Marie, Mère de Dieu”.
Les différences les plus notables sont les suivantes: Pendant la liturgie, les Catholiques prient debout ou à genoux, alors que les Orthodoxes restent debout ou assis. Les chants sont compris comme prière à part entière et sont omniprésent dans les célébrations de la divine liturgie orthodoxe.
Les descendants actuels des empereurs byzantins
Les noms de famille Paléologue, Palaiologos, Paleologu ou autres déclinaisons orthographiques, que l'on trouve en France, dans les Balkans, en Grèce, en Roumanie, qui existent encore aujourd'hui ont de fortes chances de descendre de l'ancienne famille impériale.
À Constantinople, sur les côtes des Balkans et de l'Anatolie, dans le sud de l'Italie et dans toutes les îles de la Méditerranée orientale, les habitants parlaient le grec byzantin ou grec médiéval (Μεσαιωνική ελληνική γλώσσα) avec ses nombreuses variantes.
Justinien, le plus grand empereur de Byzance.
Byzance devient Constantinople
Le 11 mai 330, l'empereur romain Constantin le Grand s'empare de Byzance et la rebaptise Constantinople. La ville fait déjà partie de l'Empire romain depuis le 1er siècle avant notre ère, mais elle devient la capitale de l'Empire romain d'Orient.
Constantinople, sous le nouveau nom d'Istanbul, devient à la fois turque et musulmane en 1453. Les Ottomans en font la capitale de leur vaste Empire.
Le plus vieux restaurant de Paris : la Tour d'Argent, dans le 5ème arrondissement, fondé en 1582.