"Quelle que soit la technique, les hémorroïdes peuvent récidiver après l'opération. Les facteurs de risque sont divers. Mis à part les imperfections techniques, il peut y avoir des hémorroïdes dont le volume est tel que l'on essaie seulement de "sauver les meubles", la consultation s'avérant trop tardive.
Les hémorroïdes peuvent-elles récidiver après avoir été opérées ? Après une hémorroïdopexie type Longo ou Hal Doppler RAR le taux de guérison définitive est d'environ 80%. Dans 20% des cas on peut voir apparaître parfois des paquets résiduels qui nécessiteront une « retouche » chirurgicale.
La plus connue est la vigne rouge: en tisane, compter 1 cuillerée à soupe de plante infusée 10minutes dans un bol d'eau chaude. Des compresses imprégnées d'une demi-cuillerée à café d'extrait fluide d'hamamélis et/ou de gel d'aloe vera apaisant peuvent être appliquées localement matin et soir.
Une vie sédentaire, de longues heures en position assise sans bouger, des efforts physiques violents et répétés, une hydratation insuffisante contribuent également à l'apparition d'hémorroïdes.
Les complications possibles sont : le saignement post-opératoire qui peut nécessiter la reprise chirurgicale pour arrêter le saignement à l'aide d'un point de suture, il peut survenir pendant 3 semaines suivant l'opération. la sténose au niveau de la ligne d'agrafes pour le Longo, en générale facilement dilatable.
Les hémorroïdes n'entraînent pas de complications graves. En l'absence de signe gênant, aucun traitement n'est nécessaire. En cas de troubles modérés, quelques mesures simples peuvent être conseillées.
Les solutions de base recommandées en cas de crise hémorroïdaire consistent à maintenir une bonne hygiène anale, éviter la chaleur et utiliser des lingettes bébé pour s'essuyer au lieu du papier toilette. Cela pour ne pas agresser les veines dilatées et extériorisées au niveau de l'anus.
Régime alimentaire
Evitez les piments et les aliments épicés, la moutarde, les pistaches, les fruits secs, les fruits de mer, le café, le chocolat et les boissons alcoolisées ou gazeuses.
Certains facteurs déclenchants sont classiquement décrits : repas trop riches ou trop épicés, épisodes de la vie génitale, grossesse, prise de médicaments, constipation et efforts de poussée. Leur symptomatologie diffère en fonction de leur localisation sur les plexus hémorroïdaires externes ou internes.
Les saignements sont en général légers, en fin de selle, visibles sur le papier-toilette ou les vêtements. Ces micro-saignements répétés peuvent entraîner une anémie, source d'essoufflement et de fatigue chronique.
Notons que le jus de citron peut également être intéressant dans le traitement et la prévention des hémorroïdes par son effet stimulant de la circulation sanguine.
Lorsqu'une crise hémorroïdaire est trop importante ou ne disparaît pas après un traitement médicamenteux, une option chirurgicale est envisagée. L'hémorroïdectomie, ou technique de Milligan et Morgan, est une des méthodes pouvant être utilisées. Elle repose sur une ablation des hémorroïdes.
Le froid n'a pas son pareil pour calmer une crise hémorroïdaire. Il présente en effet des propriétés anesthésiantes et vasoconstrictrices. Il va apaiser la douleur et stimuler la circulation sanguine pour dégonfler les vaisseaux concernés.
L'hémorroïdectomie pédiculaire est recommandée quel que soit le grade de la maladie hémorroïdaire (grade A) [2]. Elle peut être indiquée d'emblée en cas de complication aiguë (poly thrombose hyperalgique et/ou nécrotique résistant au traitement médical), d'une anémie sévère, et de maladie hémorroïdaire grade 4.
Le traitement rapide des hémorroides internes associe : Des médicaments contre la douleur, paracétamol ou ibuprofène. Des crèmes à appliquer localement. Le médecin prescrit en général une crème à base de cortisone, sur une courte durée, et qui ont un effet rapide dans le traitement des hémorroïdes.
Dans la plupart des cas, et peu importe la cause, la crise peut passer en quelques jours, mais elle peut s'éterniser et durer parfois plusieurs semaines. Cela est souvent moins gênant lorsque ce sont les hémorroïdes internes qui sont touchées car elles ne provoquent pas de douleurs.
Matérialisées par de petits bourrelets brunâtres jaillissant de l'anus, les hémorroïdes externes peuvent provoquer douleurs et démangeaisons, a fortiori en présence d'un caillot de sang. Les efforts répétés à la selle peuvent les fissurer et les faire saigner.
Les médicaments habituellement utilisés pour soulager la douleur associée aux crises d'hémorroïdes sont des antalgiques contenant du paracétamol ou un AINS (ibuprofène par exemple). Des traitements antihémorroïdaires locaux peuvent être conseillés en cure courte pour atténuer les symptômes.
Le manque d'exercice, la position assise prolongée ainsi que des efforts physiques violents ou spécifiques (cyclisme, équitation par exemple) peuvent également favoriser les crises. Chez la femme enceinte, il n'est pas rare que des hémorroïdes, notamment apparaissent à la fin de la grossesse ou après l'accouchement.
La douleur de la crise hémorroïdaire
Elles durent de 2 à 4 jours. La crise hémorroïdaire associe aux douleurs des saignements par l'anus et un prolapsus des hémorroïdes. Elle peut se compliquer de thrombose hémorroïdaire.
Incision : le patient est placé en décubitus dorsal ou position génupectorale. Une anesthésie locale est effectuée après toilette et antisepsie de zone anale. On fait une petite incision radial, c'est-à-dire dans le sens des plis de l'anus, pour évacuer le caillot.
Les complications
Elle disparait spontanément en 2 à 3 semaines en moyenne, soit en se résorbant petit à petit par « intérieur », soit en s'évacuant par un trou au niveau de la peau (sphacèle), on voit alors le caillot qui sort et des saignements se produisent (photo 4).
Vous devez soit prendre une forte dose de laxatif (3 sachets en une prise par exemple), soit réaliser un lavement rectal. Ce lavement doit être réalisé avec de l'eau (on peut utiliser un flacon de Normacol® que l'on vide de son contenu).