La centrale nucléaire EPR de Taishan a été construite avec le groupe français EDF. L'opérateur chinois CGN, exploitant principal de la centrale (70% des parts) avec EDF (30%), avait annoncé le 1er juillet "mettre à l'arrêt pour maintenance" le réacteur 1 de la centrale nucléaire EPR de Taishan, proche de Hong Kong.
La division Areva NP (Nuclear Power) a conçu l'EPR. Électricité de France (EDF) est la principale entreprise de production et de fourniture d'électricité dans le monde et a fortiori en France. Elle exploite l'intégralité des réacteurs nucléaires français.
EDF bénéficie d'une expérience unique dans la conception et la construction des centrales nucléaires. Le Groupe construit notamment le réacteur de nouvelle génération EPR à Flamanville et à Hinkley Point au Royaume-Uni.
En cause, un «problème d'inétanchéité» des assemblages de combustibles dans le cœur du réacteur. Selon Nicolas Février, chargé du «nouveau nucléaire» chez EDF, «le problème a été identifié et ne remet pas en cause la conception de l'EPR».
Pour construire des réacteurs, il faudra plusieurs étapes avec un débat public sur le projet et le dépôt par EDF auprès du gouvernement d'une demande d'autorisation de création d'une installation nucléaire, qui sera ensuite instruite par l'ASN.
La différence avec les anciennes générations c'est que L'EPR se construit sous les nouvelles normes de sécurité nationales et internationales après l'accident de Fukushima de 2011. Pour diminuer la probabilité d'accident grave il faut un meilleur système de refroidissement.
La première paire, ciblée en 2037, serait installée dans la centrale de Penly (Seine-Maritime), la deuxième sur le site de Gravelines (Nord) et la troisième, au Bugey (Ain) ou à Tricastin (Drôme). Chaque réacteur devrait disposer d'une puissance d'environ 1,6 gigawatt.
Les deux chaudières nucléaires ont été construites par Framatome.
Un réacteur à eau pressurisée de troisième génération
D'une puissance de 1.600 MW - soit 100 à 150 de plus que la génération précédente - l'EPR utilise de l'uranium enrichi à 5 % ou du combustible MOX.
Pensé pour remplacer les réacteurs de deuxième génération vieillissants, l'EPR est censé offrir une meilleure compétitivité à l'électricité issue du nucléaire et doit durer plus longtemps que les réacteurs actuels. Les chercheurs tablent ainsi sur une durée de vie de 60 ans contre 40 ans pour les REP.
En août 2022 , les États-Unis possèdent 92 réacteurs électronucléaires en exploitation répartis dans 54 centrales nucléaires, constituant ainsi le plus grand parc de réacteurs au niveau mondial ; ils ont fourni 19,6 % de la production d'électricité du pays en 2021.
La centrale se situe à cheval sur les communes de Kashiwazaki et Kariwa, dans la préfecture de Niigata à 250 km au nord de Tōkyō, elle regroupe sept réacteurs nucléaires, et elle est la plus puissante au monde avec une puissance installée totale de 8 212 mégawatts (soit 13 % de la capacité de production de la compagnie ...
En 2018, les États-Unis (841,3 TWh), la France (412,9 TWh) et la Chine (295 TWh) sont les trois principaux pays producteurs d'électricité d'origine nucléaire.
Orano (anciennement Areva) est une multinationale française spécialisée dans les métiers du combustible nucléaire, de l'amont à l'aval du cycle.
EPR, une technologie d'avenir
La centrale de Flamanville 3 possède 1 réacteur à eau pressurisée de type EPR de 1 650 MW en construction.
Le réacteur de l'EPR de Flamanville (Manche) est confronté à un dysfonctionnement des systèmes de pilotage, comme l'ont révélé nos confrères de Libération ce 20 juillet 2022. Le chantier de l'EPR de Flamanville (Manche) connaît des « problèmes de connexion » au niveau du système de pilotage du réacteur.
Les risques d'avoir un cancer sont plus élevés lorsqu'on est exposé à de l'uranium enrichi, car il y a plus d'isotopes radioactifs de l'uranium. Cette forme d'uranium dégage des radiations nocives, qui peuvent provoquer le développement de cancer quelques années plus tard.
La centrale nucléaire de Fessenheim en Alsace était la plus ancienne de France en activité. L'un de ses réacteurs a été arrêté le 22 février, l'autre l'a été le 30 juin 2020.
Dans un rapport remis discrètement au gouvernement à l'été 2021, il suggérait la construction de trois paires d'EPR de nouvelle génération sur le site de Penly (Seine-Maritime), de Gravelines (Nord) et sur un troisième site à choisir entre le Bugey (Ain) et le Tricastin (Drôme) dans la région Rhône-Alpes.
Les réacteurs de la centrale du Bugey mis en service en 1979 sont les plus anciens en service (43 ans). Ils sont suivis par le réacteur 1 de la centrale de Dampierre, mis en service en 1980 (42 ans). Le réacteur le plus récent (20 ans) est Civaux-2, mis en service en avril 2002 .
La Finlande est le 1er pays qui a choisi ce nouveau type de réacteur pour la construction d'une 5e centrale nucléaire. En France, la construction d'un réacteur EPR est en cours à Flamanville dans la Manche. Le chargement du combustible est prévu pour le deuxième trimestre 2023.
L'électricien avait annoncé en janvier de nouveaux retards. Le chantier cumulera ainsi onze ans de retard et son coût estimé a grimpé, selon EDF, à 12,7 milliards d'euros contre 3,3 milliards prévus initialement en 2004. La Cour des comptes estime pour sa part la facture globale à 19 milliards.
Selon la méthode d'évaluation des coûts d'EDF, jugée "robuste" par le rapport, le scénario médian fait état d'un coût de 51,7 milliards d'euros pour la construction de trois paires d'EPR2 (soit six réacteurs) sur une durée de 25 ans.
La centrale de Flamanville possède également un réacteur en construction appelé "Flamanville 3". Il s'agit d'un EPR d'une puissance de 1650 MW.
La fin de chantier glisse à 2022 et l'enveloppe atteint 12,4 milliards d'euros.