Si ses origines exactes sont encore obscures, le couscous aurait été inventé par les communautés rurales du Maghreb au Moyen Age. Avant de devenir un plat de fête consommé par tous.
Le Moyen-Âge, berceau du couscous
Il semble toutefois que le Moyen-Âge soit le véritable âge d'or du couscous. Puisant ses racines en Afrique du Nord, plus précisément dans les pays du Maghreb occidental (Maroc et Algérie), il aurait ensuite gagné la péninsule ibérique ainsi que l'actuelle Tunisie.
Le couscous est né avant le Christ et c'est un plat berbère. Plus précisément, un plat numide (de l'ancien empire berbère Numidie, nom à ne pas confondre avec la chanteuse Lumidee lors de vos prochaines conversations de bureau).
Origine du couscous marocain
En premier lieu, il s'agit d'un aliment de base traditionnel issu de la cuisine du Maghreb et d'autre part une spécialité culinaire berbère. C'est un plat qui trouve entièrement sa genèse en Afrique et plus précisément en Afrique du Nord.
L'historienne culinaire Lucie Bolens décrit des pots primitifs de couscous trouvés dans des tombes qui remontent au règne du roi berbère Massinissa, c'est-à-dire entre 238 et 149 avant Jésus-Christ. Cette région d'Afrique du Nord était particulièrement prospère et était considérée comme le « grenier de Rome ».
Car c'est le thiéré du Sénégal qui a été sacré meilleur couscous du monde à la 22e édition du concours Couscous Fest en Italie en 2019… Ce qui a suscité «une vague de protestations sans précédent de la part de plusieurs internautes originaires des pays du Maghreb.
Le couscous est le plat le plus connu de la gastronomie marocaine. Il est aussi l'un des plus consommés.
Le tajine est un plat emblématique de la cuisine au Maghreb, en particulier au Maroc. Il s'agit à l'origine d'un plat berbère : une sorte de ragout, dans lequel les légumes et la viande sont cuits à l'étouffée. Le mot tajine désigne le plat en terre cuite dans lequel les aliments sont cuits.
C'est l'Islande.
Le couscous barbouche, spécialité dominante du sud du pays est servi avec des tripes ou des œufs durs. Certains préfèrent également garnir le plat avec des herbes comme la menthe pouliot. Par ailleurs, le mesfouf est également cuisiné en Tunisie comme dans bien d'autres pays de la sous-région.
Le couscous est le mets emblématique du Maghreb et chaque pays possède ses propres recettes. La base reste toujours identique : de la semoule de blé cuite à la vapeur, un ragoût de légumes gorgés de soleil, des légumineuses, ainsi que de la viande (bœuf et/ou mouton). Un plat complet !
La sauce est un indispensable pour cuisiner le couscous. Bien que la sauce tunisienne soit rougeâtre dû à la sauce tomate qui l'agrémente, la sauce blanche est adoptée en Algérie avec un bouillon blanc à base de légumes et de viande. Le couscous marocain se différencie quant à lui par sa sauce jaune au safran.
D'ailleurs, le plus vieux couscoussier au monde, datant du XIe siècle, a été découvert en Kabylie (région d'Algérie peuplée de Berbères) où l'on cultivait déjà le blé. Et le mot « couscous » vient du mot berbère « k'seksu » (ou encore « seksu »).
Bien que courant en Algérie et au Maroc, le tajine est d'origine berbère et, selon les experts, c'est en territoire berbère qu'on mange le meilleur tajine.
Chaque pays du maghreb a son couscous, certain comme les algeriens ajoute des merguez ce qui est impensable au Maroc, les tunisiens , eux colore la semoule avec le bouillon de cuisson.
Education, santé, marché du travail…
PIB et croissance
Selon les dernières statistiques, le PIB du Maroc en 2022 est de 133,06 milliards de dollars. Sur le plan économique Africain, le Maroc se classe 5e puissance économique derrière l'Afrique du Sud, le Nigeria, l'Égypte et l'Algérie.
À l'étranger, l'Algérie est très peu connue et son aspect touristique est complètement ignoré. La raison principale de cette situation est le retard flagrant de l'Algérie dans ce secteur. L'Algérie, qui, contrairement à ses voisins marocains et tunisiens, a très peu misé sur ce pôle d'attractivité.
Fatéma Hal, ambassadrice de la cuisine marocaine ancestrale, se confie à Food&Sens. Figure de proue de la cuisine marocaine traditionnelle, la chef Fatéma Hal revient pour Food&Sens sur son incroyable carrière, émaillée de prix, de livres et d'émissions culinaires.
Côté légumes, le tajine donne sa préférence aux courgettes et aux pommes de terre, quand le couscous mise sur les navets, les artichauts, les oignons ou la courge. En revanche, ils ont en commun les tomates et les carottes. De même, chacun peut se préparer avec de la viande, du poisson ou encore être 100 % végétarien.
Elle proviendrait du berbère “tajin”, signifiant “plat” au sens large. On rapproche aussi son étymologie au grec “têganon”, terme désignant un plat en terre. C'est de là aussi que vient le terme provençal “tian”.
Le couscous du vendredi est une coutume chez les Marocains. Le vendredi a bien plus de sens aux yeux des musulmans qu'à nos yeux de gourmands. Dans l'Islam, le vendredi, c'est le jour saint, le jour de la grande prière et du repos. C'est aussi le jour du partage, d'où la dégustation du copieux couscous !
En France, l'ajout des merguez dans le couscous est naturel mais au Maghreb c'est l'hérésie totale. Le couscous, synonyme de partage, est l'un des plats les plus équilibrés du monde car il regroupe des céréales, des légumineuses, des légumes et de la viande.
Le couscous est originaire d'Afrique du nord (chez les berbères), où des fouilles archéologiques ont révélé la présence d'ustensiles de cuisine datant du IXème siècle qui ressemblent très fortement à l'outil principal de cuisson du couscous qui est le couscoussier.