Vers 1150, Ahmed Sanjar, le dernier des grands monarques seldjoukides, créa une province à partir de ces territoires et l'appela Kurdistan. La province du Kurdistan, formée par Sanjar, avait comme capitale le village de Bahar (nom qui signifie « Printemps »), proche de l'ancien Ecbatane (Hamadan), capitale des Mèdes.
Les Kurdes sont natifs du Moyen-Orient mais les universitaires comme les Kurdes eux-mêmes ne parviennent pas à s'accorder sur l'origine de leur groupe.
Sur ces quatre pays, seuls deux reconnaissent officiellement une région sous la dénomination de « Kurdistan » : l'Iran avec la province du Kordestan et l'Irak avec sa région autonome du Kurdistan.
Les grands ancêtres les plus souvent invoqués par les nationalistes sont les Mèdes, mais les Kurdes seraient issus de la rencontre entre des tribus indo-aryennes d'origines diverses venues par vagues successives s'établir dans ce qui deviendra à terme le Kurdistan, le pays des Kurdes.
Pourtant, le Kurdistan désigne une zone, une région, non pas un État autonome, souverain et reconnu. Situé en Asie occidentale, le Kurdistan compte près de 520 000 km 2 et s'étend sur quatre pays voisins : la Turquie au Nord, la Syrie à l'Ouest, l'Irak au Sud, et l'Iran à l'Est.
Le pouvoir est dominé par le Parti démocratique du Kurdistan (PDK) et par l'Union patriotique du Kurdistan (UPK), tous deux appuyés par leurs services de sécurité et des milices privées. Malgré un pluralisme de façade, ils ont chacun imposé un règne autoritaire dans leurs territoires respectifs.
On entend souvent parler du Kurdistan comme s'il s'agissait d'un pays qui existait. En réalité, c'est une région qui se situe aux confins de quatre Etats : Turquie, Iran, Irak et Syrie. Dispersés, persécutés, les Kurdes peinent, depuis plus de cent ans, à unir leur lutte commune pour la création d'un Etat.
Le conflit kurde en Turquie a lieu au Kurdistan turc depuis 1984. La question kurde, née principalement à la fin de la Première Guerre mondiale et de la chute de l'Empire ottoman, agite la vie géopolitique du pays depuis la naissance de la République turque en 1923.
Au printemps 1991, à l'issue de la première guerre du Golfe, Saddam Hussein réprime sévèrement les populations kurdes (ainsi que les chiites). Le Kurdistan est devenu une zone de conflit intense impliquant les différents pays limitrophes, mais aussi les États-Unis depuis le début du conflit avec l'Irak en 1991.
La grande majorité des Kurdes est musulmane sunnite (80 %), « bien que ce sunnisme diffère quelque peu de celui des Arabes et des Turcs », précise le spécialiste. Le reste des Kurdes de confession musulmane se partagent entre le chiisme et l'alévisme, une dissidence du chiisme très vivace en Turquie.
Selon l'institut kurde de Paris, la première vague de migration kurde arrive en France après 1965, favorisée par les accords bilatéraux de main-d'oeuvre entre Paris et Ankara. Il s'agit alors d'une immigration ouvrière.
Officiellement, ceux-ci sont des musulmans de rite chiite, mais en fait ils ne font pas le ramadan, ils pratiquent le culte d'Ali, font le pèlerinage. Mais leurs rituels religieux sont mixtes, hommes et femmes.
La fondation du PKK. Le groupe diffuse ses premiers tracts dans les régions kurdes en les signant du nom d'Armée de libération nationale (UKO, Ulusal Kurtuluş Ordusu).
La Turquie moderne, fondée sous l'impulsion de Mustafa Kemal Atatürk en 1923 sur les ruines de l'Empire ottoman, défait à la suite de la Première Guerre mondiale et entaché par les génocides arménien, assyrien et grec pontique, est une république parlementaire, laïque, unitaire et constitutionnelle.
Vers 1150, Ahmed Sanjar, le dernier des grands monarques seldjoukides, créa une province à partir de ces territoires et l'appela Kurdistan. La province du Kurdistan, formée par Sanjar, avait comme capitale le village de Bahar (nom qui signifie « Printemps »), proche de l'ancien Ecbatane (Hamadan), capitale des Mèdes.
Erbil (écrit également : Arbil ou Irbil ; Hewlêr/هەولێر en kurde) est la capitale du Gouvernement régional du Kurdistan. Elle est aussi la capitale de la province d'Erbil. Peuplée d'environ un million et demi d'habitants, elle se trouve à 77 kilomètres à l'est de Mossoul.
Le drapeau est de trois bandes horizontales rouge, blanche et verte, orné d'un soleil à 21 branches, chiffre très important dans la culture kurde.
Ils sont aujourd'hui principalement le fruit d'un métissage entre deux populations primaires, les Turcs Oghouzes de phénotype asiatique et d'ascendance principalement est-asiatique, et les habitants locaux (principalement des Grecs d'Anatolie) de phénotype caucasien et d'ascendance ouest-eurasienne.
En Irak et dans le Kurdistan irakien, il existe deux langues officielles : l'arabe et le kurde, qui sont donc toutes deux enseignées dans l'enseignement public. Le turkmène, le syriaque et l'arménien sont aussi enseignés là où il y a des populations majoritaires. Le kurde s'y écrit avec l'alphabet arabo-persan.
Aussi en Turquie, la zone de peuplement kurde comprend les 23 vilayets (départements) de l'Anatolie de l'Est et du Sud-Est ainsi que les districts kurdes de Sivas et de Marash couvrant une superficie d'environ 230.000 km2.
8/ Sevgilim
Signifie "mon chéri" / "ma chérie" ou "mon/ma bien aimé. e" (vient de "sevgili" : "cher"). Le terme "sevgi" veut dire "amour".
Expansion du monde turcique ( VI e siècle - XIII e siècle)
Le premier État à avoir porté le nom « turc » est celui des Köktürks (ou Göktürk) au VI e siècle. Parmi les peuples turcs postérieurs, on notera les Karlouks ( VIII e siècle), les Ouïghours, les Kirghizes, les Oghouzes et les Turkmènes.
> Où vivent-ils? Vivant dans un territoire montagneux - géographiquement identifié comme le Kurdistan- qui s'étend de l'est de la Turquie au nord-ouest de l'Iran, en passant par le nord de l'Irak et le nord-est de la Syrie, les Kurdes sont actuellement répartis sur près d'un demi-million de kilomètres carrés.
Les relations entre l'Arménie et la Turquie ont toujours été particulièrement tendues par un certain nombre de questions historiques et politiques, en particulier le génocide arménien. En 1991, la Turquie a reconnu l'État arménien, peu après son indépendance.