Guy d'Arezzo, le père de la musique.
C'est Guido d'Arezzo - moine bénédictin lui aussi, mais italien – qui découvre l'astuce au début du XI siècle.
Étymologie. De l'italien solfeggio , du latin solfa (« gamme »), de sol-fa.
C'est au XIe siècle que le moine bénédictin Guido d'Arezzo décida de créer les notes de musique que nous connaissons aujourd'hui encore. Il résidait dans sa communauté religieuse de Pomposa, en Italie, et forma de jeunes chanteurs tout en poursuivant ses études de musique liturgique.
Le découpage de l'octave en 12 intervalles est mathématiquement optimal : il permet une quinte la plus juste possible, dans un format compact, et dans un tempérament égal (avec des intervalles égaux).
Etymologie du nom des notes de musique
C'est Guido d'Arezzo, théoricien de la musique qui, en 1028, s'inspira d'un hymne des vêpres pour trouver un nom à chaque note de l'octave. Dans un premier temps, la gamme utilisée par Guido d'Arezzo ne comportait que 6 notes. On a donc obtenu : ut, ré, mi, fa, sol, la.
Construction. Ces altérations, appelées altérations constitutives, dont le nombre peut varier d'un à sept, se succèdent dans l'ordre du cycle des quintes : Ordre des dièses, par quintes ascendantes : fa, do, sol, ré, la, mi, si.
L'analyse d'un chant religieux au 11e siècle
Au 17e siècle, le 'Ut' est remplacé par le 'Do', en référence à la première syllabe du mot 'Domine', qui signifie 'Seigneur' en latin. Ce n'est pas pareil dans tous les pays : en Allemagne, les notes sont ainsi écrites par des lettres de l'alphabet : C-D-E-F-G-A-H-C."
Au conservatoire, l'apprentissage du solfège est obligatoire, et ce, peu importe l'instrument de musique que vous souhaitez jouer. Il n'y a aucune échappatoire. Cela fait partie des connaissances à avoir pour passer d'un niveau à l'autre.
Parce que l'intervalle de quarte équivaut à l'écart entre quatre notes (do, ré, mi, fa), la quinte équivaut à cinq notes (do ~ sol), l'octave à huit notes, etc.
Elles ont été pensées selon un chant religieux, l'hymne à St Jean-Baptiste. Pour le créer, le moine il a utilisé les initiales des sept phrases de cette chanson. Cela donnait donc : "Ut queant laxi, Resonare fibris, Mira gestorum, Famuli tuorum, Solve polluti, Labii reatum, Sancte Johannes".
La notation musicale syllabique : DO RE MI FA SOL LA SI
La notation syllabique est utilisée en Italie, au Portugal, en Grèce, en France, en Russie, en Roumanie, en Espagne, en Turquie.
C'est alors en Chine que l'on a retrouvé les premières traces de théorie musicale, qui dateraient d'environ dix siècles av. J.-C. Cette musique est inséparable de la poésie et de la danse, pour certains sages elle exprimait l'équilibre entre le ciel et la terre.
( c. 1150) Du latin musica (sens identique) issu du grec ancien μουσική , moûsikế (« musique »), dérivé féminin de μουσικός (« ce qui concerne les Muses ; qui cultive la musique ») de Μοῦσα , Moûsa (« Muse »).
Dans la musique occidentale, douze fréquences fondamentales différentes portent un nom. Sept d'entre elles sont considérées comme les principales et ont pour noms : do, ré, mi, fa, sol, la et si.
Un peu plus tard, au IXème siècle sont apparus les premiers symboles musicaux, les neumes. C'est la première notation musicale connue.
F = FA (FACILE !)
Fa Majeur : Ré mineur --> 1 b. Si bémol Majeur : Sol mineur --> 2 b. Mi bémol Majeur : Do mineur --> 3 b. La bémol Majeur : Fa mineur --> 4 b.
Elles remontent en effet au 11ème siècle. A cette époque, le moine italien Guido d'Arezzo utilisa les sept premiers vers d'un texte en latin du poète Paul Diacre: l'Hymne de Saint Jean-Baptiste. Et il donna comme nom aux notes de musique la première syllabe de chaque vers.
Avec vos 4 bémols, l'avant-dernier bémol est LA♭. Avec 4 bémols à la clef, vous êtes en LA♭ majeur.
Dans l'échelle diatonique naturelle — c'est-à-dire sans altérations —, le demi-ton diatonique existe d'une part entre les notes mi et fa, d'autre part entre les notes si et do ; les autres intervalles conjoints sont des tons. Le demi-ton diatonique a une fonction attractive.
Ainsi la première note de la gamme aura le degré I, la deuxième le degré II, la troisième le degré III, etc...
Notation anglaise et germanique
La série constituée des lettres de l'alphabet A (la), B (si), C (do ou ut), D (ré), E (mi), F (fa) et G (sol), dite, « notation batave », héritée de la Grèce antique, a été conservée par les pays dits « protestants » ou « réformés » (Royaume-Uni, Allemagne, etc.).