Chilpéric ajoute à l'alphabet quatre caractères de son invention, parmi lesquels un affecté à la prononciation qu'on a depuis rendue par le double v. Les noms propres d'origine germanique devaient ainsi recevoir, dans les textes écrits en latin, une graphie exacte et fixe pour rendre le son [w].
Les mots commençant par W font leur apparition dans la 5e édition du Dictionnaire de l'Académie (1798), mais non la lettre elle-même.
C'est une lettre récente et d'invention germanique; on a hésité pendant un temps entre w et gu pour rendre le même son. On l'a d'ailleurs introduit même dans des mots qui ne l'appelaient pas, comme Ewangelium pour Evangelium.
W est le symbole international de l'ouest (de l'anglais west, de l'allemand West et du néerlandais west). Cette lettre permet d'éviter l'ambiguïté du O (qui représente à la fois ouest en français et Ost [est] en allemand).
D'ailleurs, c'est souvent ce qui différencie la prononciation du w. Lorsqu'il se dit comme un [v] («wisigoth», «wagnérien»), c'est, la plupart du temps, parce que le mot vient de l'allemand, et quand il sonne plutôt comme un [ou] («week-end», «western», «whisky»), c'est que l'origine est anglaise.
Ainsi le nom wagon s'est d'abord prononcé avec un <w> conforme à la prononciation anglaise d'origine, auquel un <v> s'est substitué dans la seconde moitié du 19e siècle, sans doute sous l'influence de l'allemand Wagen – ce qui explique la variante graphique vagon que l'on trouve tant chez Littré que chez Larousse.
La lettre w prononcé « w » et « v »
Parce qu'en France comme en Allemagne, le W est un "double V" et pas un "double U" comme dans le Nord de l'Europe. Donc on prononce wagon comme s'il s'écrivait vagon.
Nous n'avons malheureusement pas de fruits commençant par la lettre W à lister.
La prononciation est normalement \v\ dans les mots venant de l'allemand ou de l'alsacien (ou quand la prononciation a été influencée par l'allemand) : walkyrie, Wagner, wagnérien, Lech Walesa, warrant, weltanschauung, wergeld, winstub, woïwodie, wisigoth, wolfram, wormien, würmien, wyandotte…
Lorsqu'il se dit comme un [v] («wisigoth», «wagnérien»), c'est, la plupart du temps, parce que le mot vient de l'allemand, et quand il sonne plutôt comme un [ou] («week-end», «western», «whisky»), c'est que l'origine est anglaise.
En français, ces consonnes sont, avec le z, le q, le x et le j, les moins utilisées.
Ormis, Wallis et Futuna, qui est une collectivité d'outre-mer Française, il n'existe aucun pays en W.
En effet, saviez-vous qu'il s'agissait du W ? Explications.
Wāw (en arabe واو, wāw, ou simplement و) est la 27e lettre de l'alphabet arabe.
Le mot wagon a été emprunté à l'anglais au début du XIXe siècle. Au départ, les deux variantes ont coexisté. D'ailleurs, la prononciation en [ v ] a entraîné la création de la variante graphique vagon , qui n'est plus utilisée aujourd'hui.
« w » se prononce [w] comme dans « watt ». Le néerlandais comporte aussi des suites de consonnes: « ch », « sch » et « ng ».
W qui se prononce /vé/, Y qui s'appelle upsilon et se prononce /u/, Z qui s'appelle tsèt et se prononce /ts/.
Les premiers wagons de ce type furent américains ; wagon « mille-pattes » pour les transports exceptionnels ; wagon articulé, formés d'au moins deux plates-formes fixées l'une à l'autre par une articulation. C'est souvent le cas des wagons de transport d'automobiles, à deux plateformes et trois essieux.