Malgré Olympe de Gouges qui publie, en 1791, la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne : "La femme naît libre et demeure égale à l'homme en droits" (art.
Olympe de Gouges, née à Montauban le 7 mai 1748, est une femme de lettres française, devenue femme politique. Elle est considérée comme une des pionnières du féminisme français notamment après la publication en 1791 de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne.
1944 : Ordonnance accordant le droit de vote et d'éligibilité aux femmes. 1946 : Le principe de l'égalité entre les femmes et les hommes dans tous les domaines est désormais inscrit dans le préambule de la Constitution. 1947 : Première femme nommée ministre (santé publique et population).
1622 : Marie de Gournay, nièce de Montaigne, publie le traité de l'Égalité des hommes et des femmes. 1673-1674 : François Poullain de la Barre, De l'Égalité des sexes et De l'Éducation des dames. 1789 : La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen proclame le principe d'égalité entre tous les êtres humains.
Hubertine Auclert fonde en 1876 le premier groupe suffragiste français : la société le Droit des femmes. Parmi ses revendications, on trouve celle d'une égalité politique entre les hommes et les femmes.
La raison ? Elles sont trop faibles physiquement et elles doivent s'occuper des enfants ! C'est ainsi que, peu à peu, les femmes sont exclues du travail. Bien sûr, il y a toujours des femmes qui ont une activité.
L'oppression des femmes n'est pas « naturelle » mais historique et, de ce fait, remonte à des milliers d'années17. Il y a seulement 200 ans, en 1793, le Gouvernement français a guillotiné Olympe de Gouges qui, pendant la Révolution française, avait rédigé « La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne ».
1884 - Loi autorisant le divorce, aux mêmes conditions qu'en 1804. 1892 - Loi limitant la journée de travail à 11 heures pour les femmes. 1900 - Jeanne Chauvin, première femme avocate, et première femme à plaider en 1907.
Elles n'avaient donc pas le droit de participer aux votes et d'exprimer leurs choix politiques. En France, les femmes n'ont obtenu le droit de vote qu'en 1944... de nombreuses années après que des citoyennes d'autres pays aient déposé leur premier bulletin dans l'urne.
Il faut attendre le 21 avril 1944, et la signature par le général de Gaulle de l'ordonnance portant organisation des pouvoirs publics en France après la Libération, pour que les femmes deviennent enfin « électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes », ainsi que le stipule l'article 17.
Dans la pensée médiévale, toutes les femmes sont des « filles d'Ève ». Elles sont donc réputées faibles – dans le droit, on utilise les concepts de « sexe faible » (fragilitas sexus ou infirmitas sexus) –, versatiles, excessives – en particulier, elles parlent trop –, lascives et portées à la luxure.
Nulle part les droits des femmes ne sont définitivement acquis : en Europe, les femmes voient le droit à la maîtrise de leur corps remis en cause par des forces conservatrices.
Les premières militantes voyagent à travers le continent pour prôner la fin de l'esclavage et de l'oppression des femmes. En 1848, elles organisent la première Convention pour les droits de la femme et continuent à faire campagne pour améliorer la condition sociale de toutes les femmes.
Il est d'usage d'attribuer le mot « féminisme » à Charles Fourier (1772-1837), ce penseur audacieux qui forgea tant de néologismes et qui comprit si bien que l'essence de l'émancipation des femmes fut leur subordination légale aux hommes, en même temps que leur dépendance économique.
Après la Seconde Guerre Mondiale, le 8 mars est célébré dans de nombreux pays. C'est en 1977 que les Nations Unies officialisent la Journée internationale des femmes, incitant ainsi tous les pays du monde à fêter les droits des femmes.
En France, une très vieille loi interdisait aux femmes d'exercer le métier de croque-mort.
La loi du 11 juillet 1975 initiée par Valéry Giscard d'Estaing constitue une profonde réforme du divorce. La volonté de dédramatiser le divorce se conjugue avec celle d'en régler définitivement les conséquences lors du jugement.
La loi de 1965 autorise enfin toutes les femmes mariées à travailler, à ouvrir un compte et à signer des chèques sans l'autorisation de leur mari !
L'ouverture relative des universités aux femmes
En France, la première étudiante, Mary Putnam, est officiellement inscrite en 1868. La Hollande, qui a déjà une longue tradition de mixité dans l'enseignement primaire, l'élargit au secondaire et au supérieur en 1871.
1938 Institution d'une prime pour la femme au foyer. 1939 1940 Limitation ou interdiction des emplois publics aux femmes mariées. 1941 1942 Les femmes mariées peuvent travailler, même si leurs maris travaillent, à condition de ne pas causer de licenciement.
Nous vous proposons un bref rappel, sur les deux derniers siècles de l'évolution des droits des femmes. 1944 : Droit de vote et d'éligibilité pour les femmes. 1965 : Les femmes mariées peuvent exercer une profession sans l'autorisation de leur mari. 1972 : - Reconnaissance du principe « à travail égal, salaire égal ».
La République Centrafricaine, le Niger, l'Afghanistan, le Tchad, le Mali et la Guinée suivent dans le bas du classement. Le travail, source de revenu, est un premier pas vers l'indépendance des femmes que de nombreux pays ne veulent pas franchir.
En France, la réponse est oui ! Car aujourd'hui, la loi accorde les mêmes droits aux femmes et aux hommes.
En cette Journée internationale des femmes, nous honorons les femmes et les filles du monde entier et nous saluons tous les résultats qu'elles ont obtenus dans la lutte pour l'égalité.