Le président Johnson prend prétexte d'un accident naval survenu dans le golfe du Tonkin en août 1964 (échange de tirs de canons entre torpilleurs nord-vietnamiens et destroyers américains) pour décider officiellement de l'engagement américain dans la guerre et lancer les premiers bombardements sur le Nord-Vietnam.
Le renforcement de la présence américaine avait commencé en 1964, mais c'est en 1965 que le président Johnson décida officiellement d'un engagement direct de son pays dans la guerre, avec l'envoi massif de troupes et de matériel, et que commencèrent des opérations militaires sur le territoire du Nord-Viêt Nam.
Les États-Unis inscrivirent ce conflit dans une logique de guerre froide en s'appuyant sur une stratégie anti-communiste. L'expansion du communisme devait être stoppée conformément à la doctrine américaine de l'endiguement, afin d'empêcher un « effet domino » en Asie du Sud-Est.
La guerre du Vietnam eut lieu entre 1963 et 1975. Elle opposa le Vietnam du sud, soutenu par les Etats-Unis au Vietnam du nord et aux mouvements indépendantistes du sud, aidés par la Chine et l'URSS.
La guerre d'Indochine s'est déroulée de 1946 à 1954. Le régime colonial imposé par la France à plusieurs pays asiatiques est à l'origine de ce conflit, qui a fait plus de 500.000 victimes et a notamment conduit à la scission du Vietnam.
Lorsque commence, en 1946, la guerre d'Indochine, le déséquilibre des forces est flagrant. Le corps expéditionnaire français est important, doté de matériel moderne, face à des nationalistes sans grands moyens. Pourtant, la guerre révolutionnaire menée par le général Giap a conduit la France à la défaite.
Le Vietnam, alors partie d'un territoire qui s'appelait l'Indochine, était une colonie française depuis 1887. La guerre d'Indochine se déclare au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Elle oppose la France aux Vietminh, les indépendantistes vietnamiens dirigés par le parti communiste indochinois.
Le non-respect des accords d'armistice (refus de Diem de les entériner en 1957), son pouvoir de plus en plus dictatorial et la création l'Organisation du Traité de l'Asie du Sud-Est (OTASE), un pacte défensif anticommuniste sous l'égide des États-Unis, englobant le Sud du Viêt Nam, conduisent à la création du Front ...
Ainsi, l'Indochine française regroupait ces trois pays de l'Asie du Sud-Est que sont aujourd'hui le Cambodge, le Laos et le Vietnam, sans oublier une portion de territoire chinois située dans l'actuelle province du Guangdong, le Kouang-Tchéou-Wan.
Le 14 mars 1967, Il préside la cérémonie de départ de ces dernières du camp de Saint-Germain-en-Laye. A 16 heures, sous l'œil des photographes et caméras visibles au premier et à l'arrière-plan de cette image, les drapeaux français et américains sont descendus devant des détachements de militaires des deux pays.
Les révolutionnaires ont donc envahi le sud. Ces derniers n'ont pas pu riposter puisqu'ils n'avaient plus le soutien financier et plus de soutien en armements, finalement, ils perdent. Les Etats-Unis ont ainsi perdu la guerre du Vietnam puisque les pro américains ont perdues.
1968, l'offensive du Tết : l'apogée de la guerre
L'objectif est d'aboutir au soulèvement de la population sud-vietnamienne contre la République du Vietnam. L'offensive est lancée dans la nuit du 30 au 31 janvier : 80 000 soldats du Nord-Vietnam attaquent une centaine de villes à travers le pays.
La guerre débuta réellement avec le FNL (Front National de Libération), un mouvement militaire apparu au Vietnam du Sud, mais partageant l'idéologie communiste. Il entrera en guerre contre les dirigeants sud-vietnamiens et sera appuyé bien évidemment par le Vietnam du Nord.
La guerre d'Indochine est un conflit qui a opposé la France au Vietminh de 1946 à 1954. La défaite de la France entraîne la fin de l'Indochine française et la division du Vietnam : la République démocratique du Vietnam et le Sud-Vietnam.
La guerre est surtout due au refus des gouvernements français et des colons de remettre en cause les profondes inégalités civiles, politiques et économiques entre la population d'origine européenne (les colons ou « pieds noirs » installés par vagues successives depuis 1830) et la population arabo-berbère de religion ...
Les Français étaient peu nombreux en Indochine, qui n'était pas une colonie de peuplement mais en premier lieu une zone d'exploitation économique, grâce à ses nombreuses matières premières (hévéa, minerais, riz, etc.).
Pour justifier cette guerre coloniale devant l'opinion publique mondiale en général et du gouvernement américain en particulier, les autorités françaises la définissent davantage comme une lutte anticommuniste que comme une guerre coloniale.
L'Indochine française a disparu entre 1946 et 1954 pour faire place aux États indépendants du Cambodge, du Laos et du Viêt-nam, le territoire de Guangzhouwan ayant fait retour à la Chine dès 1943.
En 1954, après neuf ans de guerre, les accords de Genève mettent fin à l'Indochine française. Le Vietnam est alors partagé entre le Nord, sous domination communiste et soutenu par la Chine et l'URSS, et le Sud, sous influence occidentale. Les deux États s'engagent dans une guerre civile féroce.
Indochine. 115 documents. Péninsule du continent asiatique située au sud de la Chine et à l'est de l'Inde — entre l'Inde et la Chine — et incluant la Birmanie, le Cambodge, le Laos, une partie de la Malaisie, Singapour, la Thaïlande et le Vietnam.
La fin de la présence coloniale française en Asie et la guerre du Vietnam qui s'annonce. La bataille de Diên Biên Phu ne marque pas seulement la fin de la guerre d'Indochine, avec les accords de Genève signés le 21 juillet 1954, elle sonne également le glas de la présence coloniale française en Asie.
Les raisons invoquées pour cette invasion sont les mauvais traitements subis par la minorité chinoise au Viêt Nam et l'occupation vietnamienne des Îles Spratley, revendiquées par la Chine.
Bien que le Vietnam ait été une colonie française de 1885 à 1946, soit durant une soixantaine d'années, c'est depuis le XVIIe siècle que la France était présente dans cette région.
Religion. Les religions les plus répandues sont le culte des ancêtres, le bouddhisme, le confucianisme, le taoïsme, le catholicisme et le caodaïsme. Le culte des ancêtres est millénaire et constitue la plus vieille pratique religieuse du Vietnam.