Le 25 avril 1953, un article de James Watson et Francis Crick publié dans la revue Nature révolutionne la biologie et la médecine. Il démontre la structure à double hélice de l'acide désoxyribonucléique (ADN), permettant de comprendre l'ensemble du fonctionnement génétique d'êtres vivants.
Les hypothèses avancées dans ce rapport sont considérables et permettent à Watson et Crick de trouver la structure finale de l'ADN qu'ils publient dans Nature, le 25 avril 1953. La revue publie trois articles, respectivement de Watson et Crick, de Maurice Wilkins et de Rosalind Franklin.
On a un peu oublié Friedrich Miescher, l'homme qui a découvert la « molécule de la vie » plus de 75 ans avant que Crick et Watson ne révèlent sa structure. Rendons-lui justice. La cité allemande de Tübingen dans les années 1870.
Ces deux scientifiques avaient alors respectivement 25 et 36 ans. Pour cette découverte, ils ont bénéficié des résultats de diffraction aux rayons X obtenus sur des cristaux d'ADN, réalisés par Maurice Wilkins et Rosalind Franklin.
L'ADN est un long polymère formé par la répétition de monomères appelés nucléotides. Le premier ADN a été identifié et isolé en 1869 à partir du noyau de globules blancs par le Suisse Friedrich Miescher.
Les rayons UV, X et la radioactivité sont des agents physiques à la méthode radicale : ils cassent la molécule d'ADN. Quant aux agents mutagènes chimiques, ils sont légions ; par exemple : le benzopyrène, présent dans la fumée de cigarette, le trichloréthylène, utilisé comme solvant dans les pressings...
À propos de découvertes d'ADN fossile de plus de 50.000 ans
Le plus vieil ADN reconnu comme authentique provient de l'os d'un mammouth congelé dans le permafrost de Sibérie, dont l'âge est estimé à environ 50 000 ans. Les séquences d'ADN de plus d'un million d'années sont qualifiées « d'antédiluviennes ».
Le 25 avril 1953, un article de James Watson et Francis Crick publié dans la revue Nature révolutionne la biologie et la médecine. Il démontre la structure à double hélice de l'acide désoxyribonucléique (ADN), permettant de comprendre l'ensemble du fonctionnement génétique d'êtres vivants.
Rosalind Franklin n'a rien d'une scientifique standard. Brillante, intransigeante, singulière, elle a significativement contribué à l'une des plus grandes découvertes du XXe siècle, celle portant sur la structure de l'ADN. Pourtant, elle incarne le triste symbole de la femme oubliée dans le panthéon de la science.
Parmi elles, Rosalind Franklin, la découvreuse de l'ADN. Le 18 octobre 1962, le prix Nobel de médecine est attribué à trois hommes, James Watson, Francis Crick et Maurice Wilkins, pour la découverte de la structure en double hélice de l'ADN.
Cette molécule est une double hélice caractérisée par l'alternance de bases azotées purine (adénine, guanine) ou pyrimidine (cytosine, thymine). Les bases de chaque brin d'ADN sont localisées vers le centre de l'hélice et celles-ci se lient entre elles, rassemblant ainsi les deux brins d'ADN.
Dès la fin des années 1960, les astronomes ont détecté les premières traces d'éléments constitutifs de l'ADN et de l'ARN dans plusieurs météorites. Jamais la cytosine et la thymine n'avaient été découvertes, jusqu'à aujourd'hui.
C'est en 1984 que le généticien britannique Alec Jeffreys a découvert les empreintes génétiques. Dans son laboratoire de l'université de Leicester, Jeffreys étudiait l'évolution du gène de la myoglobine.
L'ADN est le matériel génétique de la cellule, il est contenu dans les chromosomes du noyau cellulaire et dans les mitochondries. Sauf dans le cas de certaines cellules (p. ex., spermatozoïdes et œufs et globules rouges), le noyau cellulaire contient 23 paires de chromosomes. Un chromosome contient de nombreux gènes.
Le corps humain est constitué de milliards de ”cellules” comportant chacune un noyau. Ce noyau renferme toute notre information génétique. Celle-ci est contenue dans nos chromosomes qui contiennent eux-mêmes notre ADN.
acide désoxyribonucléique (ADN).
Tous les Hommes ont un grand pourcentage d'ADN en commun, environ 99,9 %. Chaque individu possède environ 3 millions de lettres de son ADN, sur un total de 3 milliards, qui diffèrent d'avec une personne d'une autre famille.
On parle d'effet Matilda lorsque des hommes s'approprient le travail intellectuel effectué par des femmes pour s'en attribuer les mérites. Réduites à des remerciements en bas de pages ou tout simplement supprimées du projet, nombreuses sont les femmes scientifiques à avoir été mises aux oubliettes.
Chimiste, biologiste moléculaire et cristallographe, Rosalind Franklin est célèbre pour ses travaux sur le charbon et les virus. Ses photographies de l'ADN par cristallographie aux rayons X ne sont pas moins célèbres et ont largement contribué à la découverte de la structure à double hélice de la molécule.
Abréviation d'acide désoxyribonucléique. Longue double chaîne de molécules en spirale qui compose les chromosomes. On parle aussi d'hélice d'ADN.
Découverts en 1882 par Walther Flemming, les chromosomes, supports de l'information génétique, continuent à livrer leurs secrets 130 ans plus tard !
Le sucre (ou ose, plus précisément ici un pentose) présent dans l'ADN est le β-D-2'-désoxyribose. Le préfixe « désoxy » signifie qu'il y a un groupe hydroxyle (-OH) en moins. En fait, sur la position 2 de tous les sucres composant l'ADN, l'hydroxyle est remplacé par un atome d'hydrogène (H).
Cela signifie que chaque cellule de notre corps (qui possède deux copies de chaque chromosome) ne contient pas moins de 2 mètres d'ADN. Le nombre total des gènes humains est estimé à 21 000.
L'ADN est le support de l'information génétique qui est transmise de génération en génération (voir reproduction) . L'ARN sert d'intermédiaire dans la circulation de l'information génétique de l'ADN aux protéines.
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