Raids soviétiques Des bombardiers Petliakov Pe-8 des unités de bombardement de l'aviation soviétique, le seul quadrimoteur soviétique construit durant la guerre, bombardent Berlin pendant la nuit du 10 au 11 août 1941.
L'affaiblissement de l'Union soviétique, la perestroïka conduite par Mikhaïl Gorbatchev, et la détermination des Allemands de l'Est qui organisaient de grandes manifestations, ont provoqué le 9 novembre 1989 la chute du mur de Berlin, suscitant l'admiration incrédule du « Monde libre » et ouvrant la voie à la ...
Les raids aériens réguliers de la Royal Air Force (RAF) et des forces aériennes de l'armée américaine (USAAF) sur Berlin débutèrent en 1944, pour atteindre des bombardements quasi-quotidiens en février et mars 1945.
Cette chute est le résultat des manifestations contre le régime et de la reprise d'une émigration massive affectant la RDA les mois précédents, des décisions prises ce jour-là par les dirigeants est-allemands et de la mobilisation spontanée des habitants de Berlin-Est.
Les combats doivent cesser le lendemain à 23 h 01. Furieux que la signature ait eu lieu à Reims et non à Berlin, Staline exige que l'acte soit à nouveau signé dans la capitale allemande, qui vient d'être libérée par l'armée soviétique. C'est chose faite le 8 mai en fin de soirée, heure allemande.
Ultime combat mené contre la Wehrmacht, la Bataille de Berlin qui se déroule du 16 avril au 2 mai 1945 achève le succès des Alliés et entraîne la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe.
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, plus de 3 millions de personnes ont passé la frontière et ses 81 points de passage, quittant ainsi la RDA pour la RFA. C'est pour stopper cet exode massif que l'Union soviétique décide de construire une séparation physique.
Surnommé “mur de la honte” par les Allemands de l'ouest, le dispositif érigé par le gouvernement est-allemand avait pour appellation officielle “mur de protection antifasciste”. Son rôle : empêcher toute possibilité de passage vers l'ouest pour ceux que le régime qualifie de “déserteurs de la république”.
Ce découpage fait suite à l'accord conclu entre les Alliés vainqueurs en février 1945 à Yalta. La ville de Berlin, située au cœur de la zone d'occupation soviétique, se retrouve également divisée en quatre. L'armée soviétique laisse aux Occidentaux l'ensemble de la zone Ouest de la capitale.
Les restes du Mur de Berlin
Aujourd'hui, on trouve dans toute la ville des traces du Mur, de ses vestiges et de ses sites mémoriaux - l'East Side Gallery, le Mémorial du Mur de Berlin à Bernauer Strasse, le Mémorial Berlin-Hohenschönhausen, une ancienne maison d'arrêt de la Stasi et le Mauerpark.
Histoire : une Toulousaine raconte la prise de Berlin par les Russes en mai 1945. En mai 1945, Berlin est prise par les Soviétiques. Huguette Sempels, qui vit aujourd'hui à Portet-sur-Garonne, se trouvait sur place.
Ainsi, en France, près de 400 000 civils ont été tués entre 1939 et 1945. Dès 1943, les Alliés mènent des bombardements stratégiques en France contre les installations allemandes, les usines travaillant pour l'effort de guerre nazi… Des milliers de victimes sont relevées parmi la population.
Victoire des Alliés : Chute du Troisième Reich et occupation alliée de l'Allemagne et de l'Autriche. Reddition de l'empire du Japon et occupation du pays par les États-Unis. Fin de l'empire colonial italien et accélération de la décolonisation dans les empires britannique et français.
Pour stopper cet exode massif et continu qui affaiblit notablement l'économie du pays, la RDA va finalement empêcher le passage à l'Ouest. Des ouvriers est-allemands encadrés par l'armée construisent, dans la nuit du 12 au 13 août 1961, un mur qui sépare l'Est et l'Ouest de Berlin en interdisant tout passage.
Tunisia. Dans la nuit du 9 au 10 novembre 1989, devant les caméras du monde entier, les Allemands brisent le Mur de la honte qui divise Berlin depuis le 13 août 1961. L'un des grands symboles de la Guerre froide vient de tomber. Sa chute a été considérée comme l'un des grands symboles de l'échec du bloc de l'Est.
La chute du Mur de Berlin a déclenché une révolution pacifique d'une ampleur inédite en Europe : l'Allemagne s'est unifiée, l'empire soviétique s'est effondré, les équilibres géopolitiques ont été profondément bouleversés, et les peuples d'Europe centrale et orientale ont marqué la volonté d'un « retour » à l'Europe.
Enclavée dans la zone soviétique, Berlin ne peut plus être ravitaillée ni par la route ni par le chemin de fer. Il s'agit ainsi pour les soviétiques d'affamer les habitants pour mettre en échec la reconstitution d'un Etat allemand dans les zones occupées par les troupes françaises, britanniques et américaines.
INVITÉ RTL - L'historien Pierre Rosset rappelle que le mur de Berlin, "qui empêchait les gens de sortir et non d'entrer", et sa chute marquent l'échec du régime de l'Allemagne de l'Est. Le 9 novembre 1989, il y a juste 30 ans, le mur de Berlin tombait.
Alors que Berlin-Est devient la capitale de la République démocratique allemande (RDA) en 1949, Berlin-Ouest n'a jamais été officiellement gouvernée par la République fédérale d'Allemagne (RFA) et est restée une enclave occupée par les trois puissances occidentales mais devenant progressivement autonome.
Alors qu'ils attendaient de pouvoir entrer dans le théâtre d'improvisation situé dans l'allée, des spectateurs auraient commencé à coller leurs chewing-gum sur le mur à côté d'eux. La pratique se serait progressivement étendue à d'autres pans de mur et aurait fini par séduire les passants et les touristes.
« Mur de la honte » est un terme de propagande qui fut utilisée pour la première fois par des médias et des hommes politiques occidentaux pour désigner le mur de Berlin qui séparait Berlin-Est de Berlin-Ouest durant la Guerre froide. Mémorial aux victimes du mur, Berlin.
Après la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne fut occupée par les quatre puissances victorieuses, puis partagée en deux États, d'une part la République fédérale d'Allemagne (RFA), liée au bloc occidental, d'autre part la République démocratique allemande (RDA), sous influence soviétique et intégrée au bloc de l'Est.
Le 27 novembre 1958, l'URSS tente une nouvelle fois de contrôler Berlin-Ouest en lançant un ultimatum exigeant le départ des troupes occidentales dans les six mois pour faire de Berlin une “ville libre” soi-disant démilitarisée. Les alliés occidentaux refusent. Et les Allemands de l'Est continuent à fuir.
C'est durant la nuit du 12 au 13 août 1961 que les soldats de l'Allemagne de l'Est, soutenus par les Soviétiques, reçoivent un ordre : construire le mur de Berlin. Cette construction monumentale avait pour but de séparer la partie est de Berlin de la partie ouest.
Pour mettre fin à cette situation, le gouvernement de la RDA décide la construction d'un mur pour séparer la ville. La porte de Brandebourg est fermée à la circulation comme toutes les rues de la ville, désormais séparées.